Le bronze pour Brunet
Jeux olympiques samedi, 28 août 2004. 02:38 samedi, 14 déc. 2024. 03:38
SCHINIAS, Grèce (PC) - La médaille d'or olympique a encore une fois échappé à Caroline Brunet. Mais la kayakiste de Beauport n'en a pas fait un drame cette fois-ci.
A ses cinquièmes Jeux olympiques, Brunet a glané la médaille de bronze du K-1 500 mètres. L'athlète de 35 ans, médaillée d'argent à Atlanta en 1996 et à Sydney en 2000, a été devancée par la Hongroise Natasa Janics et l'Italienne Josefa Idem, celle-là même qui lui avait soufflé la médaille d'or à Sydney.
Mais la déception de Brunet, samedi, n'avait rien à voir avec son air catastrophé d'il y a quatre ans, alors qu'elle était la grande favorite de l'épreuve et qu'elle ne s'accordait pas le droit à la défaite.
"Je suis heureuse de cette médaille de bronze, a-t-elle révélé. Je suis un petit peu triste car je laisse un sport que j'ai pratiqué pendant 23 ans."
Son entraîneur Frédéric Jobin a reconnu qu'elle était naturellement déçue mais qu'elle sait mieux aujourd'hui composer avec l'échec.
"Caroline a beaucoup changé depuis 2000, a-t-il reconnu. A Sydney, la défaite ne faisait pas partie de son plan. Alors que le scénario était envisageable ici. D'autant plus que c'est la favorite (Janics) qui a gagné."
Brunet n'a jamais été dans la lutte pour la médaille d'or en raison d'un très mauvais départ. Comme à Sydney quatre ans plus tôt, le vent lui a fait la vie dure. Cette fois, le signal de départ a été donné au moment même où elle tentait de stabiliser son kayak dans le sabot de départ.
"C'était probablement mon pire départ en carrière, a-t-elle avoué. En fait, il était tellement mauvais que ce n'était même pas un départ. Habituellement, je donne mon premier coup de rame du côté gauche mais j'ai dû commencer sur le côté droit."
Malgré tout, Brunet avait remonté jusqu'à la troisième position à mi-parcours.
"A mi-chemin de la course, je pensais que j'avais toujours une chance de gagner car je termine toujours en force mais elle (Janics) était trop forte.
"J'ai donné le meilleur à la fin de la course pour terminer troisième."
Préoccupation
Janics, championne du monde de la catégorie K-4 1000 m, a effectué un démarrage canon pour prendre une avance dès les premiers mètres de la course.
La Hongroise a dominé l'épreuve en gagnant avec un temps d'une minute 47,741 secondes, presque deux secondes devant Idem. Brunet a complété l'épreuve en 1:50,601.
Brunet, reconnue pour être une excellente technicienne, redoutait les vents qui soufflent sur le bassin de Schinias et avec raison.
"J'étais plutôt inquiète du vent, a-t-elle dit. Je me suis réveillée à 2h30, pensant que la course serait annulée ou retardée."
Un peu plus d'une heure plus tard, Brunet était de retour sur le bassin mais cette fois en K-2 500 mètres en compagnie de Mylanie Barré, également de Lac-Beauport. Les deux Québécoises s'y sont classées septièmes.
"L'objectif réaliste était de les voir se classer parmi les cinq premières embarcations mais elles n'ont pas eu une très bonne course, a mentionné Jobin. Les conditions n'ont vraiment pas aidé."
Tout indique que Brunet en était à sa dernière compétition internationale. Elle peut tourner la page en se disant qu'elle aura connu une carrière exceptionnelle.
"Elle est soulagée que tout soit fini, a avoué Jobin. Elle est fatiguée. Ce n'est pas évident de s'astreindre à trois entraînements par jour à raison de 11 mois et demi par année. Elle n'a aucun regret. Elle a tout fait pour réussir. Ce n'était tout simplement pas sa journée."
A ses cinquièmes Jeux olympiques, Brunet a glané la médaille de bronze du K-1 500 mètres. L'athlète de 35 ans, médaillée d'argent à Atlanta en 1996 et à Sydney en 2000, a été devancée par la Hongroise Natasa Janics et l'Italienne Josefa Idem, celle-là même qui lui avait soufflé la médaille d'or à Sydney.
Mais la déception de Brunet, samedi, n'avait rien à voir avec son air catastrophé d'il y a quatre ans, alors qu'elle était la grande favorite de l'épreuve et qu'elle ne s'accordait pas le droit à la défaite.
"Je suis heureuse de cette médaille de bronze, a-t-elle révélé. Je suis un petit peu triste car je laisse un sport que j'ai pratiqué pendant 23 ans."
Son entraîneur Frédéric Jobin a reconnu qu'elle était naturellement déçue mais qu'elle sait mieux aujourd'hui composer avec l'échec.
"Caroline a beaucoup changé depuis 2000, a-t-il reconnu. A Sydney, la défaite ne faisait pas partie de son plan. Alors que le scénario était envisageable ici. D'autant plus que c'est la favorite (Janics) qui a gagné."
Brunet n'a jamais été dans la lutte pour la médaille d'or en raison d'un très mauvais départ. Comme à Sydney quatre ans plus tôt, le vent lui a fait la vie dure. Cette fois, le signal de départ a été donné au moment même où elle tentait de stabiliser son kayak dans le sabot de départ.
"C'était probablement mon pire départ en carrière, a-t-elle avoué. En fait, il était tellement mauvais que ce n'était même pas un départ. Habituellement, je donne mon premier coup de rame du côté gauche mais j'ai dû commencer sur le côté droit."
Malgré tout, Brunet avait remonté jusqu'à la troisième position à mi-parcours.
"A mi-chemin de la course, je pensais que j'avais toujours une chance de gagner car je termine toujours en force mais elle (Janics) était trop forte.
"J'ai donné le meilleur à la fin de la course pour terminer troisième."
Préoccupation
Janics, championne du monde de la catégorie K-4 1000 m, a effectué un démarrage canon pour prendre une avance dès les premiers mètres de la course.
La Hongroise a dominé l'épreuve en gagnant avec un temps d'une minute 47,741 secondes, presque deux secondes devant Idem. Brunet a complété l'épreuve en 1:50,601.
Brunet, reconnue pour être une excellente technicienne, redoutait les vents qui soufflent sur le bassin de Schinias et avec raison.
"J'étais plutôt inquiète du vent, a-t-elle dit. Je me suis réveillée à 2h30, pensant que la course serait annulée ou retardée."
Un peu plus d'une heure plus tard, Brunet était de retour sur le bassin mais cette fois en K-2 500 mètres en compagnie de Mylanie Barré, également de Lac-Beauport. Les deux Québécoises s'y sont classées septièmes.
"L'objectif réaliste était de les voir se classer parmi les cinq premières embarcations mais elles n'ont pas eu une très bonne course, a mentionné Jobin. Les conditions n'ont vraiment pas aidé."
Tout indique que Brunet en était à sa dernière compétition internationale. Elle peut tourner la page en se disant qu'elle aura connu une carrière exceptionnelle.
"Elle est soulagée que tout soit fini, a avoué Jobin. Elle est fatiguée. Ce n'est pas évident de s'astreindre à trois entraînements par jour à raison de 11 mois et demi par année. Elle n'a aucun regret. Elle a tout fait pour réussir. Ce n'était tout simplement pas sa journée."