Le chef de la police grecque promet une sécurité absolue
Jeux olympiques lundi, 29 sept. 2003. 12:04 dimanche, 15 déc. 2024. 16:33
ATHENES (AFP) - Le chef de la police grecque Photis Nassiakos a promis une "sécurité absolue" pour les jeux Olympiques de 2004 à Athènes, grâce notamment à la mobilisation de 58.000 policiers, militaires ou pompiers, un chiffre record, en réponse à des mises en cause dans la presse américaine.
"Nous avons la volonté et les possibilités d'organiser les meilleurs et les plus sûrs jeux Olympiques", a affirmé M. Nassiakos dans une interview publiée par le quotidien grec Elefthérotypia.
M. Nassiakos a rejeté les affirmations du Washington Post, citant des rapports de services de sécurité américains et reprises ce week-end par des médias anglo-saxons, qui assure que les mesures de sécurité des JO présentent d'importantes faiblesses.
Il a assuré que "la police grecque garantit que les jeux Olympiques se dérouleront dans un environnement de sécurité absolue".
"La police grecque a établi et applique un nouveau dogme (doctrine), celui de la sécurité globale (...) il n'y a pas pour nous de petits et grands dangers, de petites ou grandes menaces", a ajouté M. Nassiakos.
45.000 policiers
Il a indiqué que 58.000 personnes, "le plus grand nombre de l'histoire olympique", travailleront pour la sécurité des Jeux, dont 45.000 policiers, 2000 pompiers, 4000 membres de la police portuaire et 7000 soldats, soit "quatre fois plus que lors des derniers jeux Olympiques" à Sydney.
La police grecque a mis sur pied "quelque 200 plans opérationnels spéciaux qui couvrent tous les domaines de sécurité à Athènes et dans les quatre villes olympiques: Salonique (nord), Héraklion (sud), Volos (centre) et Patras (ouest)".
La police a aussi créé un Centre olympique de renseignements (OKEP) "qui sera le coeur de la sécurité des Jeux", a dit M. Nassiakos, précisant que ce centre "repose sur les structures existantes des services de sécurité des forces armées et du service national de renseignements (EYP) et sur un réseau international de coopération dans le domaine du renseignement".
Il a rappelé que la Grèce coopère au sein d'un "Conseil pour la sécurité des Jeux" avec les experts de sept pays (Allemagne, Australie, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Israël).
La Grèce "est un des pays les plus sûrs du monde, avec les plus bas taux de criminalité des pays de l'UE mais aussi internationalement", a souligné le chef de la police citant Interpol et Europol.
Levée de boucliers
M. Nassiakos a refusé d'entrer dans "la logique" des critiques émisent par une partie de la presse internationale qui, selon lui, "servent des intérêts" économiques.
Le porte-parole du gouvernement Christos Protopapas avait dénoncé pour sa part ce week-end "des articles de presse développant des scénarios qui n'ont rien à voir avec la réalité".
Des articles similaires étaient déjà parus dans le presse britannique en août, suscitant une levée de boucliers identique en Grèce.
Dimanche, le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge, a affirmé dans une interview publiée par l'agence de presse nationale grecque ANA, que "le gouvernement grec a, sans aucun doute, fait les plus grands efforts possibles pour la sécurité".
"Les rapports que je reçois pour la question de la sécurité sont positifs", a déclaré M. Rogge, rappelant que "la sécurité est la première priorité des jeux Olympiques".
La Grèce a prévu une enveloppe globale de 644 millions d'euros pour la sécurité des Jeux.
"Nous avons la volonté et les possibilités d'organiser les meilleurs et les plus sûrs jeux Olympiques", a affirmé M. Nassiakos dans une interview publiée par le quotidien grec Elefthérotypia.
M. Nassiakos a rejeté les affirmations du Washington Post, citant des rapports de services de sécurité américains et reprises ce week-end par des médias anglo-saxons, qui assure que les mesures de sécurité des JO présentent d'importantes faiblesses.
Il a assuré que "la police grecque garantit que les jeux Olympiques se dérouleront dans un environnement de sécurité absolue".
"La police grecque a établi et applique un nouveau dogme (doctrine), celui de la sécurité globale (...) il n'y a pas pour nous de petits et grands dangers, de petites ou grandes menaces", a ajouté M. Nassiakos.
45.000 policiers
Il a indiqué que 58.000 personnes, "le plus grand nombre de l'histoire olympique", travailleront pour la sécurité des Jeux, dont 45.000 policiers, 2000 pompiers, 4000 membres de la police portuaire et 7000 soldats, soit "quatre fois plus que lors des derniers jeux Olympiques" à Sydney.
La police grecque a mis sur pied "quelque 200 plans opérationnels spéciaux qui couvrent tous les domaines de sécurité à Athènes et dans les quatre villes olympiques: Salonique (nord), Héraklion (sud), Volos (centre) et Patras (ouest)".
La police a aussi créé un Centre olympique de renseignements (OKEP) "qui sera le coeur de la sécurité des Jeux", a dit M. Nassiakos, précisant que ce centre "repose sur les structures existantes des services de sécurité des forces armées et du service national de renseignements (EYP) et sur un réseau international de coopération dans le domaine du renseignement".
Il a rappelé que la Grèce coopère au sein d'un "Conseil pour la sécurité des Jeux" avec les experts de sept pays (Allemagne, Australie, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Israël).
La Grèce "est un des pays les plus sûrs du monde, avec les plus bas taux de criminalité des pays de l'UE mais aussi internationalement", a souligné le chef de la police citant Interpol et Europol.
Levée de boucliers
M. Nassiakos a refusé d'entrer dans "la logique" des critiques émisent par une partie de la presse internationale qui, selon lui, "servent des intérêts" économiques.
Le porte-parole du gouvernement Christos Protopapas avait dénoncé pour sa part ce week-end "des articles de presse développant des scénarios qui n'ont rien à voir avec la réalité".
Des articles similaires étaient déjà parus dans le presse britannique en août, suscitant une levée de boucliers identique en Grèce.
Dimanche, le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge, a affirmé dans une interview publiée par l'agence de presse nationale grecque ANA, que "le gouvernement grec a, sans aucun doute, fait les plus grands efforts possibles pour la sécurité".
"Les rapports que je reçois pour la question de la sécurité sont positifs", a déclaré M. Rogge, rappelant que "la sécurité est la première priorité des jeux Olympiques".
La Grèce a prévu une enveloppe globale de 644 millions d'euros pour la sécurité des Jeux.