Le CIO enquêtera sur 3 de ses membres
Jeux olympiques mercredi, 7 déc. 2011. 09:43 jeudi, 12 déc. 2024. 15:51
PARIS - Le Comité international olympique (CIO) examine jeudi à Lausanne les accusations de corruption envers deux de ses membres, Issa Hayatou et Lamine Diack, tandis que la démission du troisième membre mis en cause, Joao Havelange, l'a automatiquement mis à l'abri de toute sanction disciplinaire.
Les 15 membres de la commission exécutive vont écouter le rapport de la commission d'éthique mandatée il y a près d'un an pour enquêter sur trois membres du CIO cités dans une émission de la BBC en novembre 2010 pour avoir reçu des pots-de-vin dans le cadre de leurs activités de dirigeants sportifs.
Le Sénégalais Lamine Diack, également président de la fédération internationale d'athlétisme (IAAF), le Camerounais Issa Hayatou, patron de la confédération africaine de football (CAF), sont soupçonnés d'avoir perçu de l'argent de la société de marketing ISL, disparue dans une faillite en 2001, en échange de contrats.
Les deux hommes ont la possibilité de venir à Lausanne s'expliquer devant la commission exécutive qui peut dès jeudi décider d'une sanction disciplinaire pouvant aller du blâme à l'exclusion du CIO, ou remettre sa décision.
Le troisième membre mis en cause par l'émission Panorama de la BBC, selon laquelle ISL aurait au total distribué 100 millions de dollars à des dirigeants sportifs, a choisi lui de démissionner avant de voir son cas abordé par ses pairs du CIO dont il était le doyen.
Le Brésilien Joao Havelange, président de la Fifa durant 24 ans, est âgé de 95 ans et ne participait plus qu'épisodiquement aux réunions du CIO. Sa démission va provoquer de fait l'arrêt de la procédure disciplinaire enclenchée par le CIO. En revanche, il reste menacé par la publication des documents judiciaires relatifs à ISL promise par son successeur à la Fifa, Sepp Blatter.
Selon la BBC, il aurait été le dirigeant le plus généreusement corrompu par ISL qui lui aurait versé 1 million de dollars pour obtenir en échange des contrats liés aux Coupes du monde de football.
Les 15 membres de la commission exécutive vont écouter le rapport de la commission d'éthique mandatée il y a près d'un an pour enquêter sur trois membres du CIO cités dans une émission de la BBC en novembre 2010 pour avoir reçu des pots-de-vin dans le cadre de leurs activités de dirigeants sportifs.
Le Sénégalais Lamine Diack, également président de la fédération internationale d'athlétisme (IAAF), le Camerounais Issa Hayatou, patron de la confédération africaine de football (CAF), sont soupçonnés d'avoir perçu de l'argent de la société de marketing ISL, disparue dans une faillite en 2001, en échange de contrats.
Les deux hommes ont la possibilité de venir à Lausanne s'expliquer devant la commission exécutive qui peut dès jeudi décider d'une sanction disciplinaire pouvant aller du blâme à l'exclusion du CIO, ou remettre sa décision.
Le troisième membre mis en cause par l'émission Panorama de la BBC, selon laquelle ISL aurait au total distribué 100 millions de dollars à des dirigeants sportifs, a choisi lui de démissionner avant de voir son cas abordé par ses pairs du CIO dont il était le doyen.
Le Brésilien Joao Havelange, président de la Fifa durant 24 ans, est âgé de 95 ans et ne participait plus qu'épisodiquement aux réunions du CIO. Sa démission va provoquer de fait l'arrêt de la procédure disciplinaire enclenchée par le CIO. En revanche, il reste menacé par la publication des documents judiciaires relatifs à ISL promise par son successeur à la Fifa, Sepp Blatter.
Selon la BBC, il aurait été le dirigeant le plus généreusement corrompu par ISL qui lui aurait versé 1 million de dollars pour obtenir en échange des contrats liés aux Coupes du monde de football.