Le CIO punit le comité autrichien
Jeux olympiques jeudi, 24 mai 2007. 09:58 dimanche, 15 déc. 2024. 15:05
LAUSANNE, Suisse - Le comité international olympique (CIO) a privé jeudi son homologue autrichien d'une subvention d'un million de dollars en raison du scandale de dopage survenu aux jeux Olympiques de Turin, en 2006, et qui concernait six athlètes de ce pays.
Non seulement, le comité national olympique autrichien (CONA) ne recevra pas ces subventions et bourses mais il devra effectuer des changements en interne d'ici le 30 juin 2008, a annoncé le CIO dans un communiqué publié jeudi.
"Le comité national olympique autrichien est privé du droit de recevoir ou de demander ces subventions et subsides (...) en provenance du CIO, soit une somme d'1 million de dollars", précise le communiqué.
En outre, le CIO ordonne au CONA "de montrer au comité exécutif au plus tard au 30 juin 2008 les résultats de ses investigations et d'effectuer des changements organisationnels."
La sanction financière a été approuvée à l'unanimité par les 15 membres de la commission exécutive du CIO dont le président Jacques Rogge.
Selon une porte-parole de l'institution, il s'agirait de la plus grande pénalité jamais infligée par le CIO. La sévérité de la sanction s'explique par le fait que les Autrichiens avaient déjà fait l'objet de plusieurs avertissements et sanctions lors des Jeux d'hiver de Salt Lake City en 2002.
Six sportifs, quatre fondeurs et deux biathlètes autrichiens, ont été bannis à vie des jeux Olympiques, en avril dernier, par la commission de discipline du CIO: la police italienne avait trouvé du matériel de transfusion sanguine, des seringues usagées, des poches de sang et des médicaments dans le chalet qu'ils occupaient lors des Jeux de Turin.
Poursuivre l'enquête
Cette sanction intervient au lendemain de la confirmation par le tribunal arbitral du sport (TAS) que les 4 fondeurs - Jurgen Pinter, Roland Diethart, Johannes Eder, Martin Tauber - ont fait appel de leur suspension à vie.
Les deux biathlètes, Wolfgang Rottmann et Wolfgang Perner, ont pris leur retraite il y a environ un an.
Le CIO a également souligné que son enquête disciplinaire, en coopération avec les autorités italiennes, continuait "pour déterminer le degré d'implication d'autres membres de l'équipe autrichienne".
La commission dirigée par Thomas Bach (GER), Denis Oswald (SUI) et l'ancien perchiste Sergueï Bubka (UKR), a indiqué que l'enquête visait notamment le directeur de l'équipe, Markus Gandler, son médecin Peter Baumgartl et l'ancien entraîneur Walter Mayer.
Fortement suspecté d'avoir été impliqué dans une opération de manipulation sanguine à des fins de dopage en 2002, Mayer est suspendu jusqu'aux JO de Vancouver.
Le CIO souhaite connaître "tous les éléments de l'affaire", notamment "en ce qui concerne les implications des autres acteurs".
La dernière fois que le CIO avait infligé une sanction financière, elle concernait le Belarus, en 2002, parce que ce pays avait autorisé un de ses athlètes à se soustraire à un contrôle antidopage inopiné, hors compétition.
Non seulement, le comité national olympique autrichien (CONA) ne recevra pas ces subventions et bourses mais il devra effectuer des changements en interne d'ici le 30 juin 2008, a annoncé le CIO dans un communiqué publié jeudi.
"Le comité national olympique autrichien est privé du droit de recevoir ou de demander ces subventions et subsides (...) en provenance du CIO, soit une somme d'1 million de dollars", précise le communiqué.
En outre, le CIO ordonne au CONA "de montrer au comité exécutif au plus tard au 30 juin 2008 les résultats de ses investigations et d'effectuer des changements organisationnels."
La sanction financière a été approuvée à l'unanimité par les 15 membres de la commission exécutive du CIO dont le président Jacques Rogge.
Selon une porte-parole de l'institution, il s'agirait de la plus grande pénalité jamais infligée par le CIO. La sévérité de la sanction s'explique par le fait que les Autrichiens avaient déjà fait l'objet de plusieurs avertissements et sanctions lors des Jeux d'hiver de Salt Lake City en 2002.
Six sportifs, quatre fondeurs et deux biathlètes autrichiens, ont été bannis à vie des jeux Olympiques, en avril dernier, par la commission de discipline du CIO: la police italienne avait trouvé du matériel de transfusion sanguine, des seringues usagées, des poches de sang et des médicaments dans le chalet qu'ils occupaient lors des Jeux de Turin.
Poursuivre l'enquête
Cette sanction intervient au lendemain de la confirmation par le tribunal arbitral du sport (TAS) que les 4 fondeurs - Jurgen Pinter, Roland Diethart, Johannes Eder, Martin Tauber - ont fait appel de leur suspension à vie.
Les deux biathlètes, Wolfgang Rottmann et Wolfgang Perner, ont pris leur retraite il y a environ un an.
Le CIO a également souligné que son enquête disciplinaire, en coopération avec les autorités italiennes, continuait "pour déterminer le degré d'implication d'autres membres de l'équipe autrichienne".
La commission dirigée par Thomas Bach (GER), Denis Oswald (SUI) et l'ancien perchiste Sergueï Bubka (UKR), a indiqué que l'enquête visait notamment le directeur de l'équipe, Markus Gandler, son médecin Peter Baumgartl et l'ancien entraîneur Walter Mayer.
Fortement suspecté d'avoir été impliqué dans une opération de manipulation sanguine à des fins de dopage en 2002, Mayer est suspendu jusqu'aux JO de Vancouver.
Le CIO souhaite connaître "tous les éléments de l'affaire", notamment "en ce qui concerne les implications des autres acteurs".
La dernière fois que le CIO avait infligé une sanction financière, elle concernait le Belarus, en 2002, parce que ce pays avait autorisé un de ses athlètes à se soustraire à un contrôle antidopage inopiné, hors compétition.