Le CIO se défend de "museler" les athlètes
Jeux olympiques mercredi, 4 juin 2008. 09:21 jeudi, 12 déc. 2024. 11:45
ATHENES - Un haut responsable du Comité international olympique (CIO), Hein Verbruggen, s'est défendu mercredi à Athènes de vouloir "museler" les athlètes dans le cadre des Jeux de Pékin, tout en répétant que la politique devait rester "à l'extérieur du village olympique et des terrains".
La règle interdisant aux athlètes d'exprimer leurs sentiments politiques durant les Jeux "a été présentée en Occident comme si nous voulions museler les athlètes", a déclaré le président de la Commission de coordination du CIO, qui conseille Pékin dans sa préparation aux jeux Olympiques.
"Cela n'a rien à voir avec le fait de museler les athlètes. Mais il faut laisser la politique en dehors du village olympique et des terrains", a poursuivi M. Verbruggen, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse en marge d'une réunion de la commission exécutive du CIO.
A propos des nombreuses manifestations ayant perturbé le relais de la flamme dans le monde, sur fond de répression chinoise au Tibet, M. Verbruggen a déclaré que ces événements avaient été "un choc" pour la population chinoise.
"Ils ont pensé: nous offrons quelque chose au monde et le monde le refuse", a-t-il poursuivi.
La règle interdisant aux athlètes d'exprimer leurs sentiments politiques durant les Jeux "a été présentée en Occident comme si nous voulions museler les athlètes", a déclaré le président de la Commission de coordination du CIO, qui conseille Pékin dans sa préparation aux jeux Olympiques.
"Cela n'a rien à voir avec le fait de museler les athlètes. Mais il faut laisser la politique en dehors du village olympique et des terrains", a poursuivi M. Verbruggen, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse en marge d'une réunion de la commission exécutive du CIO.
A propos des nombreuses manifestations ayant perturbé le relais de la flamme dans le monde, sur fond de répression chinoise au Tibet, M. Verbruggen a déclaré que ces événements avaient été "un choc" pour la population chinoise.
"Ils ont pensé: nous offrons quelque chose au monde et le monde le refuse", a-t-il poursuivi.