Le CIO se penche sur le cas Armstrong
Jeux olympiques lundi, 3 déc. 2012. 12:22 samedi, 14 déc. 2024. 23:42
LAUSANNE, Suisse - Quatre mois après l'ivresse des Jeux olympiques de Londres, le CIO va se pencher cette semaine sur des dossiers moins exaltants: des médailles décrochées à des JO entachées par le dopage, des problème d'éthique en matière de vente de billets et la suspension d'associations nationales.
Le dossier de la médaille de bronze obtenue par Lance Armstrong aux Jeux de Sydney en 2000 et le cas de dopage impliquant cinq médaillés aux JO d'Athènes en 2004 seront à l'ordre du jour des réunions du conseil de direction du CIO. Celles-ci auront lieu pendant deux jours à Lausanne, mardi et mercredi.
On prévoit aussi se pencher sur les sanctions qui pourraient être imposées à des dirigeants du mouvement olympique et des agents à la billetterie accusés d'avoir vendu de manière illicite des billets en vue des Jeux de Londres, ainsi que sur la possible suspension de l'Association olympique indienne en raison de l'ingérence des instances politiques.
Le CIO recevra par ailleurs les rapports ayant trait aux préparatifs en vue des Jeux olympiques d'hiver de 2014 à Sotchi, en Russie, et des Jeux d'été de 2016 à Rio de Janeiro. Alors qu'augmente le niveau d'inquiétude à propos des progrès observés à Rio, le CIO cherchera à obtenir l'assurance que les premiers JO en Amérique du Sud sont sur la bonne voie.
Le dopage sera à l'avant-plan lors des réunions.
Cinq tests antidopage prélevés en 2004 ont montré un résultat positif, plus tôt cette année, quand le CIO a fait une nouvelle analyse d'une centaine d'échantillons provenant d'Athènes dans le but de débusquer les tricheurs qui sont initialement passé inaperçus.
Le CIO a tenu des audiences en discipline pour cinq médaillés est-européens tous des médaillés au cours du week-end, et déterminera s'il faut les disqualifier.
Les athlètes visés sont le médaillé d'or au lancer du poids Yuriy Bilonog, de l'Ukraine, le médaillé d'argent au lancer du marteau Ivan Tskikhan, du Bélarus, ainsi que trois médaillés de bronze la Russe Svetlana Krivelyova (lancer du poids), la Bélarusse Irina Yatchenko (lancer du disque) et le Russe Oleg Perepechenov (haltérophilie).
Le CIO, par ailleurs, veut ravoir la médaille de bronze décrochée par Armstrong au contre-la-montre à Sydney, dans la foulée des révélations de l'Agence antidopage des États-Unis (USADA) qui ont amené l'Union cycliste internationale à priver le cycliste américain de ses sept titres au Tour de France.
Le conseil de direction pourrait décider de lui enlever sa médaille dès maintenant, ou d'attendre quelques semaines encore, jusqu'à ce que l'UCI ait officiellement averti Armstrong que tous ses résultats depuis le mois d'août 1998 ont été effacés.
Les avocats du CIO tentent de déterminer présentement si la loi sur la prescription, à l'effet qu'on ne puisse remonter plus de huit ans pour imposer des sanctions, s'applique ou non.
Le CIO enquête aussi sur Levi Leipheimer, un ancien coéquipier d'Armstrong qui a remporté le bronze au contre-la-montre des JO de 2008 à Pékin. L'Américain a admis s'être dopé dans le cadre de son témoignage livré à la USADA dans l'affaire Armstrong.
Par ailleurs, le conseil de direction du CIO réagira aux recommandations de sa commission d'éthique en matière de sanctions à imposer à ceux qui sont coupables de la revente illégale de billets.
Des dirigeants de comités olympiques nationaux et des agents de billetterie dans plusieurs pays ont été pris à offrir des billets sur le marché noir à des prix jusqu'à 10 fois supérieurs à leur valeur nominale. Le journal The Sunday Times, qui a révélé l'affaire, a remis ses éléments de preuve au CIO il y a plusieurs mois.
Le CIO prendra aussi une décision, probablement mercredi, sur la proposition de suspendre l'Inde parce que le gouvernement s'est ingéré dans les élections tenues au sein de l'association olympique nationale.
Le dossier de la médaille de bronze obtenue par Lance Armstrong aux Jeux de Sydney en 2000 et le cas de dopage impliquant cinq médaillés aux JO d'Athènes en 2004 seront à l'ordre du jour des réunions du conseil de direction du CIO. Celles-ci auront lieu pendant deux jours à Lausanne, mardi et mercredi.
On prévoit aussi se pencher sur les sanctions qui pourraient être imposées à des dirigeants du mouvement olympique et des agents à la billetterie accusés d'avoir vendu de manière illicite des billets en vue des Jeux de Londres, ainsi que sur la possible suspension de l'Association olympique indienne en raison de l'ingérence des instances politiques.
Le CIO recevra par ailleurs les rapports ayant trait aux préparatifs en vue des Jeux olympiques d'hiver de 2014 à Sotchi, en Russie, et des Jeux d'été de 2016 à Rio de Janeiro. Alors qu'augmente le niveau d'inquiétude à propos des progrès observés à Rio, le CIO cherchera à obtenir l'assurance que les premiers JO en Amérique du Sud sont sur la bonne voie.
Le dopage sera à l'avant-plan lors des réunions.
Cinq tests antidopage prélevés en 2004 ont montré un résultat positif, plus tôt cette année, quand le CIO a fait une nouvelle analyse d'une centaine d'échantillons provenant d'Athènes dans le but de débusquer les tricheurs qui sont initialement passé inaperçus.
Le CIO a tenu des audiences en discipline pour cinq médaillés est-européens tous des médaillés au cours du week-end, et déterminera s'il faut les disqualifier.
Les athlètes visés sont le médaillé d'or au lancer du poids Yuriy Bilonog, de l'Ukraine, le médaillé d'argent au lancer du marteau Ivan Tskikhan, du Bélarus, ainsi que trois médaillés de bronze la Russe Svetlana Krivelyova (lancer du poids), la Bélarusse Irina Yatchenko (lancer du disque) et le Russe Oleg Perepechenov (haltérophilie).
Le CIO, par ailleurs, veut ravoir la médaille de bronze décrochée par Armstrong au contre-la-montre à Sydney, dans la foulée des révélations de l'Agence antidopage des États-Unis (USADA) qui ont amené l'Union cycliste internationale à priver le cycliste américain de ses sept titres au Tour de France.
Le conseil de direction pourrait décider de lui enlever sa médaille dès maintenant, ou d'attendre quelques semaines encore, jusqu'à ce que l'UCI ait officiellement averti Armstrong que tous ses résultats depuis le mois d'août 1998 ont été effacés.
Les avocats du CIO tentent de déterminer présentement si la loi sur la prescription, à l'effet qu'on ne puisse remonter plus de huit ans pour imposer des sanctions, s'applique ou non.
Le CIO enquête aussi sur Levi Leipheimer, un ancien coéquipier d'Armstrong qui a remporté le bronze au contre-la-montre des JO de 2008 à Pékin. L'Américain a admis s'être dopé dans le cadre de son témoignage livré à la USADA dans l'affaire Armstrong.
Par ailleurs, le conseil de direction du CIO réagira aux recommandations de sa commission d'éthique en matière de sanctions à imposer à ceux qui sont coupables de la revente illégale de billets.
Des dirigeants de comités olympiques nationaux et des agents de billetterie dans plusieurs pays ont été pris à offrir des billets sur le marché noir à des prix jusqu'à 10 fois supérieurs à leur valeur nominale. Le journal The Sunday Times, qui a révélé l'affaire, a remis ses éléments de preuve au CIO il y a plusieurs mois.
Le CIO prendra aussi une décision, probablement mercredi, sur la proposition de suspendre l'Inde parce que le gouvernement s'est ingéré dans les élections tenues au sein de l'association olympique nationale.