Le COVAN accusé de favoritisme
Jeux olympiques lundi, 21 sept. 2009. 17:44 vendredi, 13 déc. 2024. 20:25
MONTRÉAL - Le comité canadien chargé d'organiser les JO d'hiver de Vancouver, en février prochain, s'est défendu lundi de favoriser outre-mesure les athlètes canadiens, accusés par des concurrents américains de bénéficier d'un accès privilégié aux installations pour s'entraîner.
Les organisateurs canadiens ont notamment mis fin à un accord vieux de près de 30 ans qui garantissait aux lugeurs canadiens et américains un "accès libre" aux installations lors d'une compétition aux États-Unis et au Canada, rapporte l'édition de lundi du New York Times.
"Cela démontre un manque de fair-play", a notamment déclaré Ron Rossi, directeur de la Fédération américaine de luge.
"Chacun d'entre nous adore l'idée de leur prouver sur la glace que ce qu'ils ont fait est incorrect", a averti de son côté la patineuse de vitesse américaine Catherine Raney, forcée de s'entraîner dans l'Etat de l'Utah.
Mais à Vancouver, John Furlong, le président du Comité d'organisation des jeux de Vancouver (COVAN), a pour sa part affirmé "respecter parfaitement toutes les règles" qui encadrent l'utilisation des sites olympiques.
"Aider son équipe à se préparer et à avoir de bons résultats n'est aucunement anti-sportif", a-t-il déclaré lors d'un point de presse, soulignant que les athlètes américaines avaient également eu un accès privilégié aux infrastructures des jeux d'hiver de Salt Lake City, en 2002.
"Cela a élevé les États-Unis à la première place des jeux", a-t-il remarqué.
A titre de comparaison, les lugeurs canadiens avaient eu droit à 60 à 100 "descentes supplémentaires" lors des jeux de Salt Lake City, alors que les Américains n'ont été autorisés qu'à 18 descentes dans leur préparation à Vancouver, note le New York Times.
Les Canadiens se sont fixé un objectif de 35 médailles, soit 11 de plus qu'à Turin, en 2006. Surtout, les dirigeants canadiens souhaitent décrocher au moins une fois la première marche du podium et mettre fin à un piètre record: être le seul pays à n'avoir jamais remporté l'or lors de jeux Olympiques organisés sur son territoire (Montréal, 1976, et Calgary, 1988).
Les organisateurs canadiens ont notamment mis fin à un accord vieux de près de 30 ans qui garantissait aux lugeurs canadiens et américains un "accès libre" aux installations lors d'une compétition aux États-Unis et au Canada, rapporte l'édition de lundi du New York Times.
"Cela démontre un manque de fair-play", a notamment déclaré Ron Rossi, directeur de la Fédération américaine de luge.
"Chacun d'entre nous adore l'idée de leur prouver sur la glace que ce qu'ils ont fait est incorrect", a averti de son côté la patineuse de vitesse américaine Catherine Raney, forcée de s'entraîner dans l'Etat de l'Utah.
Mais à Vancouver, John Furlong, le président du Comité d'organisation des jeux de Vancouver (COVAN), a pour sa part affirmé "respecter parfaitement toutes les règles" qui encadrent l'utilisation des sites olympiques.
"Aider son équipe à se préparer et à avoir de bons résultats n'est aucunement anti-sportif", a-t-il déclaré lors d'un point de presse, soulignant que les athlètes américaines avaient également eu un accès privilégié aux infrastructures des jeux d'hiver de Salt Lake City, en 2002.
"Cela a élevé les États-Unis à la première place des jeux", a-t-il remarqué.
A titre de comparaison, les lugeurs canadiens avaient eu droit à 60 à 100 "descentes supplémentaires" lors des jeux de Salt Lake City, alors que les Américains n'ont été autorisés qu'à 18 descentes dans leur préparation à Vancouver, note le New York Times.
Les Canadiens se sont fixé un objectif de 35 médailles, soit 11 de plus qu'à Turin, en 2006. Surtout, les dirigeants canadiens souhaitent décrocher au moins une fois la première marche du podium et mettre fin à un piètre record: être le seul pays à n'avoir jamais remporté l'or lors de jeux Olympiques organisés sur son territoire (Montréal, 1976, et Calgary, 1988).