PEKIN - Le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) John Fahey a confirmé mercredi à Pékin qu'un test de dépistage de l'hormone de croissance (hGH) serait opérationnel et efficace lors des jeux Olympiques.

"Il y a un test efficace pour l'hGH", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. "Je voudrais dire +attention+ à tout athlète qui viendra ici en ayant pris de l'hGH".

"On croit que l'hormone de croissance est éliminée très vite. Je ne pense pas qu'un athlète désireux de tricher devrait faire confiance à cette théorie", a poursuivi John Fahey, présent à Pékin pour rencontrer des responsables du Comité international olympique avant les JO.

Le test de dépistage de l'hGH qui avait été mis au point avant les JO d'Athènes, en 2004, avait de nombreux inconvénients dont celui de disposer d'une fenêtre de détection très courte. Sa production avait été stoppée après les JO pour des raisons commerciales.

Une version rénovée et améliorée, du moins sur le plan de la fenêtre de détection, a depuis été mise au point. La prometteuse combinaison de ce test avec un autre test, développé par une équipe anglaise, ne sera en revanche pas prête avant les Jeux.

Le directeur général de l'AMA, David Howman, a récemment annoncé avoir commandé des kits d'anticorps qui vont être distribués dans les prochaines semaines aux laboratoires antidopage accrédités. Le but de l'AMA est, au delà du strict contrôle des jeux Olympiques de Pékin, de pouvoir pratiquer des tests hors compétition en amont des JO.

Aucun sportif n'a jamais été contrôlé positif à l'hormone de croissance, une substance qui a une durée de vie brève dans l'organisme.