Le Hongrois Gyurkovics remet sa médaille
Jeux olympiques vendredi, 8 oct. 2004. 12:11 jeudi, 12 déc. 2024. 00:46
BUDAPEST (AFP) - L'haltérophile hongrois Ferenc Gyurkovics a annoncé qu'il avait rendu la médaille d'argent obtenue aux Jeux olympiques d'Athènes dans la catégorie des 105 kg après avoir été convaincu de dopage.
Il a indiqué jeudi soir avoir saisi avec Zoltan Kecskes et Zoltan Kovacs, deux autres haltérophiles hongrois sanctionnés pour dopage aux JO, le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour demander l'annulation des disqualifications.
Selon l'avocat des haltérophiles, ceux-ci n'ont reçu des laboratoires grecs accrédités par le Comité international olympique (CIO) aucune notification officielle précisant la nature du dopage incriminé.
"Nous ne savons même pas contre quoi exactement nous devons nous défendre!" s'est exclamé Me Zsolt Beleznay, qui assure la défense des haltérophiles.
"Ce que le CIO a fait avec les compétiteurs relève de l'+anarchie légale+", estime pour sa part Laszlo Hegedus, un autre avocat qui a exigé que les échantillons d'urines des sportifs hongrois soient examinés par un laboratoire indépendant.
Deux autres sportifs hongrois, Laszlo Fazekas (disque) et Adrian Annus (marteau), privés de leur médaille d'or aux JO d'Athènes pour avoir refusé de se soumettre à des contrôles antidopage, ont été suspendus deux ans par la Fédération hongroise d'athlétisme la semaine dernière.
Ces deux athlètes ont également saisi le TAS pour demander l'annulation de leur disqualification aux JO. Les premières auditions au TAS auront lieu en décembre ou en janvier.
Il a indiqué jeudi soir avoir saisi avec Zoltan Kecskes et Zoltan Kovacs, deux autres haltérophiles hongrois sanctionnés pour dopage aux JO, le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour demander l'annulation des disqualifications.
Selon l'avocat des haltérophiles, ceux-ci n'ont reçu des laboratoires grecs accrédités par le Comité international olympique (CIO) aucune notification officielle précisant la nature du dopage incriminé.
"Nous ne savons même pas contre quoi exactement nous devons nous défendre!" s'est exclamé Me Zsolt Beleznay, qui assure la défense des haltérophiles.
"Ce que le CIO a fait avec les compétiteurs relève de l'+anarchie légale+", estime pour sa part Laszlo Hegedus, un autre avocat qui a exigé que les échantillons d'urines des sportifs hongrois soient examinés par un laboratoire indépendant.
Deux autres sportifs hongrois, Laszlo Fazekas (disque) et Adrian Annus (marteau), privés de leur médaille d'or aux JO d'Athènes pour avoir refusé de se soumettre à des contrôles antidopage, ont été suspendus deux ans par la Fédération hongroise d'athlétisme la semaine dernière.
Ces deux athlètes ont également saisi le TAS pour demander l'annulation de leur disqualification aux JO. Les premières auditions au TAS auront lieu en décembre ou en janvier.