Le retard pris n'affectera pas les Jeux
Jeux olympiques samedi, 22 mars 2003. 12:00 samedi, 14 déc. 2024. 20:02
ATHENES (AFP) - Le retard pris dans l'attribution du contrat sur la sécurité des jeux Olympiques d'Athènes n'aura aucune incidence sur leur bon déroulement, assure le consortium américain Science International Application Corporation (SAIC), récemment désigné par le gouvernement grec après des mois de tergiversations.
"L'équipe de la SAIC peut fournir un système de sécurité en 12 mois", indique un document adressé à l'AFP par le consortium qui recevra 245 M EUR pour son travail, alors que les JO doivent commencer dans quelque 500 jours.
La SAIC avait déjà été choisie pour les JO d'hiver de Salt Lake City en 2002. Pour cet événement trois fois plus petit que les Jeux d'été, la SAIC avait travaillé pendant deux ans avec les organisateurs afin d'obtenir une sécurité maximale. La société assure que c'est justement cette expérience du terrain qui va lui permettre d'accomplir un travail bien plus vaste en une seule année.
Le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge s'était pourtant publiquement inquiété du retard pris dans l'attribution de ce marché.
Cent incidents par jour
"Pendant les Jeux de Salt Lake, le personnel de sécurité a reçu plus de 600 menaces d'attentat ou alertes concernant des objets ou bagages laissés sans surveillance", explique la SAIC. Pour ceux d'Athènes, il faut s'attendre à près de 100 incidents similaires chaque jour.
La SAIC devra aider les quelque 50.000 policiers et personnels de sécurité privés à faire face à de tels problèmes en leur fournissant un équipement capable d'assurer leur gestion et leur coordination.
"La sécurité olympique est une question d'information, la collecter, l'analyser et la diffuser, explique la SAIC. Gérer cette immense force de sécurité implique la coordination et la coopération entre les différentes agences de sécurité grecques, sans compter les autorités internationales de sécurité et de renseignement."
Sous l'appellation barbare de C4I (en anglais: command, control, communications, computers and intelligence), soit commandement, contrôle, communications, ordinateurs et renseignement, le consortium doit notamment fournir l'équipement et les logiciels permettant de coordonner notamment la police, les pompiers, les garde-côtes et le ministère de la Défense.
Centre de commandement
Un centre de commandement doit être mis sur pied à cet effet. Les réseaux de communication de chacun de ces corps doivent être mis en liaison et sécurisés et le personnel doit être formé à ces nouvelles méthodes de travail.
D'autres missions concernent l'installation de barrières de protection autour des quelque 30 installations et du village olympiques, la mise en place d'un réseau permanent de caméras sur hélicoptères, l'installation d'un système de localisation de véhicules par GPS ou la fourniture de logiciels permettant des simulations sur les effets d'attaques terroristes avec des armes de destruction massive.
Selon certains experts militaires, en s'adjugeant le contrat des JO, la SAIC s'est également assurée la clientèle de l'ensemble des agences de sécurité et de renseignements grecques pour de nombreuses années.
Après d'interminables négociations destinées à faire baisser les prix proposés dans le cadre d'un appel d'offres, la Grèce a choisi la SAIC face à son concurrent franco-américain Thalès-Raythéon.
Alors qu'elle avait initialement proposé de réaliser le contrat pour un peu plus de 300 M EUR, la SAIC a finalement accepté de baisser son offre finale à quelque 245 M EUR.
Le consortium a pour principaux partenaires les Américains General Dynamics et Honeywell ainsi que l'Allemand Siemens. Parmi ses fournisseurs figure le groupe franco-allemand d'aviation EADS. En 2002, la SAIC a réalisé un chiffre d'affaires de 6,1 Mds de dollars, dont près de 60% provenant de contrats avec le gouvernement américain.
"L'équipe de la SAIC peut fournir un système de sécurité en 12 mois", indique un document adressé à l'AFP par le consortium qui recevra 245 M EUR pour son travail, alors que les JO doivent commencer dans quelque 500 jours.
La SAIC avait déjà été choisie pour les JO d'hiver de Salt Lake City en 2002. Pour cet événement trois fois plus petit que les Jeux d'été, la SAIC avait travaillé pendant deux ans avec les organisateurs afin d'obtenir une sécurité maximale. La société assure que c'est justement cette expérience du terrain qui va lui permettre d'accomplir un travail bien plus vaste en une seule année.
Le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge s'était pourtant publiquement inquiété du retard pris dans l'attribution de ce marché.
Cent incidents par jour
"Pendant les Jeux de Salt Lake, le personnel de sécurité a reçu plus de 600 menaces d'attentat ou alertes concernant des objets ou bagages laissés sans surveillance", explique la SAIC. Pour ceux d'Athènes, il faut s'attendre à près de 100 incidents similaires chaque jour.
La SAIC devra aider les quelque 50.000 policiers et personnels de sécurité privés à faire face à de tels problèmes en leur fournissant un équipement capable d'assurer leur gestion et leur coordination.
"La sécurité olympique est une question d'information, la collecter, l'analyser et la diffuser, explique la SAIC. Gérer cette immense force de sécurité implique la coordination et la coopération entre les différentes agences de sécurité grecques, sans compter les autorités internationales de sécurité et de renseignement."
Sous l'appellation barbare de C4I (en anglais: command, control, communications, computers and intelligence), soit commandement, contrôle, communications, ordinateurs et renseignement, le consortium doit notamment fournir l'équipement et les logiciels permettant de coordonner notamment la police, les pompiers, les garde-côtes et le ministère de la Défense.
Centre de commandement
Un centre de commandement doit être mis sur pied à cet effet. Les réseaux de communication de chacun de ces corps doivent être mis en liaison et sécurisés et le personnel doit être formé à ces nouvelles méthodes de travail.
D'autres missions concernent l'installation de barrières de protection autour des quelque 30 installations et du village olympiques, la mise en place d'un réseau permanent de caméras sur hélicoptères, l'installation d'un système de localisation de véhicules par GPS ou la fourniture de logiciels permettant des simulations sur les effets d'attaques terroristes avec des armes de destruction massive.
Selon certains experts militaires, en s'adjugeant le contrat des JO, la SAIC s'est également assurée la clientèle de l'ensemble des agences de sécurité et de renseignements grecques pour de nombreuses années.
Après d'interminables négociations destinées à faire baisser les prix proposés dans le cadre d'un appel d'offres, la Grèce a choisi la SAIC face à son concurrent franco-américain Thalès-Raythéon.
Alors qu'elle avait initialement proposé de réaliser le contrat pour un peu plus de 300 M EUR, la SAIC a finalement accepté de baisser son offre finale à quelque 245 M EUR.
Le consortium a pour principaux partenaires les Américains General Dynamics et Honeywell ainsi que l'Allemand Siemens. Parmi ses fournisseurs figure le groupe franco-allemand d'aviation EADS. En 2002, la SAIC a réalisé un chiffre d'affaires de 6,1 Mds de dollars, dont près de 60% provenant de contrats avec le gouvernement américain.