Le vice-président du CIO Kim Un-yong dans la tourmente
Jeux olympiques vendredi, 25 juil. 2003. 11:45 samedi, 14 déc. 2024. 17:32
SEOUL (AFP) - Le Sud-Coréen Kim Un-yong, élu au début du mois vice-président du Comité international olympique (CIO), pourrait être contraint de renoncer à son mandat de député la semaine prochaine en raison d'une vague de critiques l'accusant d'avoir fait passer son intérêt personnel avant ceux du pays.
Le 4 juillet, M. Kim, 72 ans, a accédé à la vice-présidence du mouvement olympique deux jours après que les membres de l'institution, réunis en congrès à Prague, avaient rejeté la candidature de la ville sud-coréenne de Pyeongchang à l'organisation des jeux Olympiques d'hiver 2010, finalement attribuée à Vancouver (Canada).
Avant les votes, la presse de Séoul et les adversaires politiques de M. Kim (député du Millenium Democratic Party, majorité) ainsi que le Premier ministre Goh Kun avaient estimé que le CIO ne ferait pas un double "cadeau" à la Corée. Ils lui avaient vainement demandé d'abandonner sa candidature pour donner plus de chances à celle de Pyeongchang.
Dès l'échec (par 56 voix contre 53) de la ville connue, la polémique s'est déchaînée en dépit des protestations de l'intéressé affirmant que les deux scrutins n'étaient en rien liés et que l'on faisait de lui un bouc émissaire.
La semaine dernière, quelque 5000 manifestants se sont rassemblés devant l'Assemblée nationale pour réclamer sa démission en brûlant son portrait en place publique.
Une commission spéciale du Parlement se réunira mardi pour examiner le cas et, éventuellement, l'inviter à démissionner de son mandat de député. Elle pourrait également décider de transférer le dossier à la Commission d'éthique de l'Assemblée.
M. Kim a pour sa part menacé de poursuites en diffamation ses accusateurs parmi lesquels, notamment, le président du comité de candidature de Pyeongchang Gong Ro-myung.
En 1999, M. Kim avait été suspecté dans le scandale de la corruption qui avait ébranlé le CIO. Après enquête interne, le mouvement olympique s'était borné à lui adresser un "sérieux avertissement."
Le 4 juillet, M. Kim, 72 ans, a accédé à la vice-présidence du mouvement olympique deux jours après que les membres de l'institution, réunis en congrès à Prague, avaient rejeté la candidature de la ville sud-coréenne de Pyeongchang à l'organisation des jeux Olympiques d'hiver 2010, finalement attribuée à Vancouver (Canada).
Avant les votes, la presse de Séoul et les adversaires politiques de M. Kim (député du Millenium Democratic Party, majorité) ainsi que le Premier ministre Goh Kun avaient estimé que le CIO ne ferait pas un double "cadeau" à la Corée. Ils lui avaient vainement demandé d'abandonner sa candidature pour donner plus de chances à celle de Pyeongchang.
Dès l'échec (par 56 voix contre 53) de la ville connue, la polémique s'est déchaînée en dépit des protestations de l'intéressé affirmant que les deux scrutins n'étaient en rien liés et que l'on faisait de lui un bouc émissaire.
La semaine dernière, quelque 5000 manifestants se sont rassemblés devant l'Assemblée nationale pour réclamer sa démission en brûlant son portrait en place publique.
Une commission spéciale du Parlement se réunira mardi pour examiner le cas et, éventuellement, l'inviter à démissionner de son mandat de député. Elle pourrait également décider de transférer le dossier à la Commission d'éthique de l'Assemblée.
M. Kim a pour sa part menacé de poursuites en diffamation ses accusateurs parmi lesquels, notamment, le président du comité de candidature de Pyeongchang Gong Ro-myung.
En 1999, M. Kim avait été suspecté dans le scandale de la corruption qui avait ébranlé le CIO. Après enquête interne, le mouvement olympique s'était borné à lui adresser un "sérieux avertissement."