Les athlètes opposés à un boycott
Jeux olympiques jeudi, 24 avr. 2008. 13:27 samedi, 14 déc. 2024. 19:45
LAUSANNE - La commission des athlètes du du Comité international olympique, réunie jeudi à Lausanne, s'est déclarée opposée à tout boycott des Jeux olympiques de Pékin, jugeant cette mesure "vaine et absurde".
"Nous croyons tous du fond du coeur que les boycotts n'ont pour résultat que de blesser les athlètes", a souligné la commission formée de 15 membres dans un communiqué.
"Le monde connaît de tels problèmes et conflits. Si on permet aux Jeux olympiques d'en être le lieu d'expression, cela changera l'essence de ce que nous sommes venus y faire, à savoir, mettre en compétition des athlètes dans un esprit de respect, d'amitié et de fair play", poursuit le communiqué.
La commission des athlètes s'est réunie jeudi dans un hôtel de Lausanne pour trouver une réponse "au climat de défi international dans lequel les Jeux ont sombré ces dernières semaines".
Serguei Bubka, président de la commission des athlètes du CIO et ancien champion olympique du saut à la perche, a déclaré qu'il était encore meurtri de n'avoir pu participer aux jeux Olympiques d'Atlanta en 1984, en pleine guerre froide.
"Honnêtement je ne veux pas qu'un seul athlète soit puni par une telle décision", a déclaré le toujours détenteur du record du monde de saut à la perche depuis 1994 (6,14 m).
La Commission des Athlètes a estimé également que la flamme n'avait pas connu lors de ses passages "les relais pacifiques qu'elle méritait". "Les violentes protestations (qui l'ont accompagnée) vont exactement à l'encontre des valeurs qu'elle représente", conclut le communiqué.
Depuis le 24 mars et la cérémonie d'allumage de la flamme à Olympie (Grèce), des incidents, parfois violents, ont émaillé le périple mondial de la torche, braquant les projecteurs sur la situation au Tibet et mettant la Chine dans l'embarras.
Son passage a été mouvementé à Londres et a tourné au fiasco à Paris, où des incidents ont éclaté, entraînant un coup de froid diplomatique entre la France et la Chine.
"Nous croyons tous du fond du coeur que les boycotts n'ont pour résultat que de blesser les athlètes", a souligné la commission formée de 15 membres dans un communiqué.
"Le monde connaît de tels problèmes et conflits. Si on permet aux Jeux olympiques d'en être le lieu d'expression, cela changera l'essence de ce que nous sommes venus y faire, à savoir, mettre en compétition des athlètes dans un esprit de respect, d'amitié et de fair play", poursuit le communiqué.
La commission des athlètes s'est réunie jeudi dans un hôtel de Lausanne pour trouver une réponse "au climat de défi international dans lequel les Jeux ont sombré ces dernières semaines".
Serguei Bubka, président de la commission des athlètes du CIO et ancien champion olympique du saut à la perche, a déclaré qu'il était encore meurtri de n'avoir pu participer aux jeux Olympiques d'Atlanta en 1984, en pleine guerre froide.
"Honnêtement je ne veux pas qu'un seul athlète soit puni par une telle décision", a déclaré le toujours détenteur du record du monde de saut à la perche depuis 1994 (6,14 m).
La Commission des Athlètes a estimé également que la flamme n'avait pas connu lors de ses passages "les relais pacifiques qu'elle méritait". "Les violentes protestations (qui l'ont accompagnée) vont exactement à l'encontre des valeurs qu'elle représente", conclut le communiqué.
Depuis le 24 mars et la cérémonie d'allumage de la flamme à Olympie (Grèce), des incidents, parfois violents, ont émaillé le périple mondial de la torche, braquant les projecteurs sur la situation au Tibet et mettant la Chine dans l'embarras.
Son passage a été mouvementé à Londres et a tourné au fiasco à Paris, où des incidents ont éclaté, entraînant un coup de froid diplomatique entre la France et la Chine.