Les autorités insistent sur la sécurité à Paris
Jeux olympiques vendredi, 11 mars 2005. 12:14 dimanche, 15 déc. 2024. 16:48
PARIS (AFP) - Un an après les attentats de Madrid, le ministre français de l'Intérieur Dominique de Villepin a insisté, jeudi à Paris, devant la Commission d'évaluation du Comité international olympique (CIO) sur "les atouts et l'expérience" de la France pour garantir la sécurité dans l'optique de la candidature de Paris à l'organisation des JO-2012.
Assurant que "la sécurité est un enjeu clé pour les Jeux olympiques", le gouvernement a voulu montrer que la France ne lésinerait pas sur les moyens, annonçant la mobilisation 24 heures sur 24 de 41 000 policiers, gendarmes et militaires, plus 3200 sapeurs-pompiers et 2500 secouristes.
Ce dossier, sans précédent en France par l'importance de la mobilisation, est largement supérieur au projet initial qui prévoyait "seulement" 28 850 personnes avec, en cas de besoin, un complément de 3000 militaires et 15 000 policiers et gendarmes.
Avec cet impressionnant déploiement de force, l'objectif du gouvernement est clair. Tous, spectateurs, athlètes ou journalistes doivent pouvoir participer à la fête olympique "en toute sécurité", a assuré M. de Villepin devant la Commission d'évaluation, selon un communiqué du ministère.
Un "commandement clairement défini" se veut un autre atout du dossier sécurité de la France. C'est ainsi que la protection sera placée sous une "autorité unique".
Expérience
Ce système de gestion de crise a déjà été testé à plusieurs reprises avec succès. Il a été mis en place notamment lors des grands événements sportifs internationaux organisés dans l'hexagone (Mondial 1998) ou lors des célébrations de l'anniversaire du débarquement.
"Ce système permet une réactivité immédiate et de cumuler les moyens. Il aide à la prise de décision", a expliqué Christian Prouteau, ancien responsable de la sécurité des Olympiques d'hiver d'Albertville (1992).
L'autorité unique est d'ailleurs plus simple que le système envisagé un moment au départ avec des zones opérationnelles sous l'autorité du Comité d'organisation et sous la supervision de l'Etat. Ce dernier ne voulait prendre la direction des opération qu'en cas de crise.
Il pourrait s'agir à la fois de phénomènes naturels (tremblement de terre), catastrophes industrielles ou d'actions terroristes. Mais dans ce secteur, le ministre de l'Intérieur a insisté sur l'expérience reconnue de la France qui peut "s'appuyer sur l'expertise et la vigilance permanente de ses services.
L'accueil des étrangers se pose enfin comme le dernier domaine où la France a voulu se montrer exemplaire. Pour faciliter l'accès aux athlètes comme à leur encadrement ou aux spectateurs du monde entier, le ministre de l'Intérieur a annoncé la création d'une "Carte de séjour olympique".
Assurant que "la sécurité est un enjeu clé pour les Jeux olympiques", le gouvernement a voulu montrer que la France ne lésinerait pas sur les moyens, annonçant la mobilisation 24 heures sur 24 de 41 000 policiers, gendarmes et militaires, plus 3200 sapeurs-pompiers et 2500 secouristes.
Ce dossier, sans précédent en France par l'importance de la mobilisation, est largement supérieur au projet initial qui prévoyait "seulement" 28 850 personnes avec, en cas de besoin, un complément de 3000 militaires et 15 000 policiers et gendarmes.
Avec cet impressionnant déploiement de force, l'objectif du gouvernement est clair. Tous, spectateurs, athlètes ou journalistes doivent pouvoir participer à la fête olympique "en toute sécurité", a assuré M. de Villepin devant la Commission d'évaluation, selon un communiqué du ministère.
Un "commandement clairement défini" se veut un autre atout du dossier sécurité de la France. C'est ainsi que la protection sera placée sous une "autorité unique".
Expérience
Ce système de gestion de crise a déjà été testé à plusieurs reprises avec succès. Il a été mis en place notamment lors des grands événements sportifs internationaux organisés dans l'hexagone (Mondial 1998) ou lors des célébrations de l'anniversaire du débarquement.
"Ce système permet une réactivité immédiate et de cumuler les moyens. Il aide à la prise de décision", a expliqué Christian Prouteau, ancien responsable de la sécurité des Olympiques d'hiver d'Albertville (1992).
L'autorité unique est d'ailleurs plus simple que le système envisagé un moment au départ avec des zones opérationnelles sous l'autorité du Comité d'organisation et sous la supervision de l'Etat. Ce dernier ne voulait prendre la direction des opération qu'en cas de crise.
Il pourrait s'agir à la fois de phénomènes naturels (tremblement de terre), catastrophes industrielles ou d'actions terroristes. Mais dans ce secteur, le ministre de l'Intérieur a insisté sur l'expérience reconnue de la France qui peut "s'appuyer sur l'expertise et la vigilance permanente de ses services.
L'accueil des étrangers se pose enfin comme le dernier domaine où la France a voulu se montrer exemplaire. Pour faciliter l'accès aux athlètes comme à leur encadrement ou aux spectateurs du monde entier, le ministre de l'Intérieur a annoncé la création d'une "Carte de séjour olympique".