Les finalistes dévoilées mercredi
Jeux olympiques mardi, 3 juin 2008. 09:52 samedi, 14 déc. 2024. 02:37
ATHENES - La commission exécutive du Comité international olympique (CIO) désignera mercredi à Athènes les villes finalistes dans la course à l'organisation des Jeux d'été en 2016, une compétition dans laquelle Chicago apparaît grande favorite.
Aux côtés de la mégapole américaine, six autres villes sont candidates: Bakou, Doha, Madrid, Prague, Rio de Janeiro et Tokyo.
Le CIO n'a pas indiqué combien de villes seraient autorisées à être en finale et officiellement rien ne filtre sur ses intentions.
Mais la responsable de la candidature madrilène, Mercedes Coghen, a indiqué la semaine dernière que la capitale espagnole figurerait parmi quatre finalistes, avec Chicago, Rio de Janeiro et Tokyo.
Si la candidate américaine mène pour l'instant la course, c'est notamment le résultat d'une règle tacite d'alternance entre les continents, après l'attribution des éditions 2004 et 2012 à l'Europe (Athènes et Londres), 2008 à l'Asie (Pékin) et 2000 à l'Océanie (Sydney).
"Il n'est pas bon pour une ville candidate de faire la course en tête. Les favoris n'ont jusqu'à présent pas réussi grand chose dans ce vote", a mis en garde le directeur exécutif du Comité olympique américain (USOC), Jim Scherr.
Il y a trois ans, Paris avait finalement échoué devant Londres pour l'organisation des JO de 2012 alors que la messe semblait dite.
A ce stade, le principal obstacle à la candidature américaine est le fait que les Etats-Unis n'ont pas ratifié la convention de l'Unesco intégrant le nouveau Code mondial antidopage révisé, qui entrera en vigueur en janvier 2009.
Si le pays ne signe pas ce texte, il ne peut prétendre accueillir les Jeux. Mais le dispositif législatif a été lancé à Washington, et le pays pourrait rapidement se mettre en conformité avec l'Agence mondiale antidopage (AMA) afin de ne pas rater une nouvelle occasion d'être le pays hôte.
La ville vainqueur sera désignée le 2 octobre 2009 à Copenhague.
Outre cette question, les membres de la commission exécutive examineront jusqu'à vendredi une multitude d'autres dossiers.
Parmi ceux-ci figure le délicat sujet de la réattribution des cinq médailles remportées par l'Américaine Marion Jones lors des jeux Olympiques de Sydney en 2000, alors qu'elle était dopée.
L'athlète, qui purge actuellement une peine de prison de six mois pour parjure, avait remporté les médailles d'or du 100m, 200m, 4x400m, le bronze de la longueur et du 4x100m.
En décembre 2007, le CIO avait disqualifié l'athlète mais avait jugé qu'il convenait d'attendre d'éventuelles avancées dans l'enquête sur l'affaire Balco - du nom du laboratoire de produits dopants dont elle était cliente - afin de ne pas réattribuer ses médailles à une athlète également coupable de tricherie.
La prudence du CIO visait en particulier la Grecque Ekaterini Thanou, suspendue deux ans pour avoir manqué trois contrôles antidopage et qui pourrait paradoxalement devenir championne olympique 2000 du 100 m.
Une médaille d'argent retirée à l'Américaine a déjà été remise à la Grecque: elle avait été remportée par Jones aux Mondiaux 2001 à Edmonton, au Canada.
Après avoir déjà reporté le règlement de cette question par deux fois, le CIO pourrait de nouveau choisir de l'écarter jusqu'à sa prochaine réunion en août à Pékin, quelques jours avant l'ouverture des JO 2008. Mais il sera alors obligé de trancher, sous peine de voir le podium gelé, comme c'est la règle au bout de 8 ans.
Aux côtés de la mégapole américaine, six autres villes sont candidates: Bakou, Doha, Madrid, Prague, Rio de Janeiro et Tokyo.
Le CIO n'a pas indiqué combien de villes seraient autorisées à être en finale et officiellement rien ne filtre sur ses intentions.
Mais la responsable de la candidature madrilène, Mercedes Coghen, a indiqué la semaine dernière que la capitale espagnole figurerait parmi quatre finalistes, avec Chicago, Rio de Janeiro et Tokyo.
Si la candidate américaine mène pour l'instant la course, c'est notamment le résultat d'une règle tacite d'alternance entre les continents, après l'attribution des éditions 2004 et 2012 à l'Europe (Athènes et Londres), 2008 à l'Asie (Pékin) et 2000 à l'Océanie (Sydney).
"Il n'est pas bon pour une ville candidate de faire la course en tête. Les favoris n'ont jusqu'à présent pas réussi grand chose dans ce vote", a mis en garde le directeur exécutif du Comité olympique américain (USOC), Jim Scherr.
Il y a trois ans, Paris avait finalement échoué devant Londres pour l'organisation des JO de 2012 alors que la messe semblait dite.
A ce stade, le principal obstacle à la candidature américaine est le fait que les Etats-Unis n'ont pas ratifié la convention de l'Unesco intégrant le nouveau Code mondial antidopage révisé, qui entrera en vigueur en janvier 2009.
Si le pays ne signe pas ce texte, il ne peut prétendre accueillir les Jeux. Mais le dispositif législatif a été lancé à Washington, et le pays pourrait rapidement se mettre en conformité avec l'Agence mondiale antidopage (AMA) afin de ne pas rater une nouvelle occasion d'être le pays hôte.
La ville vainqueur sera désignée le 2 octobre 2009 à Copenhague.
Outre cette question, les membres de la commission exécutive examineront jusqu'à vendredi une multitude d'autres dossiers.
Parmi ceux-ci figure le délicat sujet de la réattribution des cinq médailles remportées par l'Américaine Marion Jones lors des jeux Olympiques de Sydney en 2000, alors qu'elle était dopée.
L'athlète, qui purge actuellement une peine de prison de six mois pour parjure, avait remporté les médailles d'or du 100m, 200m, 4x400m, le bronze de la longueur et du 4x100m.
En décembre 2007, le CIO avait disqualifié l'athlète mais avait jugé qu'il convenait d'attendre d'éventuelles avancées dans l'enquête sur l'affaire Balco - du nom du laboratoire de produits dopants dont elle était cliente - afin de ne pas réattribuer ses médailles à une athlète également coupable de tricherie.
La prudence du CIO visait en particulier la Grecque Ekaterini Thanou, suspendue deux ans pour avoir manqué trois contrôles antidopage et qui pourrait paradoxalement devenir championne olympique 2000 du 100 m.
Une médaille d'argent retirée à l'Américaine a déjà été remise à la Grecque: elle avait été remportée par Jones aux Mondiaux 2001 à Edmonton, au Canada.
Après avoir déjà reporté le règlement de cette question par deux fois, le CIO pourrait de nouveau choisir de l'écarter jusqu'à sa prochaine réunion en août à Pékin, quelques jours avant l'ouverture des JO 2008. Mais il sera alors obligé de trancher, sous peine de voir le podium gelé, comme c'est la règle au bout de 8 ans.