Les Jeux d'Athènes ne font pas recette
Jeux olympiques lundi, 16 août 2004. 08:55 vendredi, 13 déc. 2024. 05:29
ATHENES, (AFP) - Billets invendus, gradins vides même pour des affiches de rêve, les Jeux olympiques d'Athènes, qui ont débutés le 13 août, ne font pas, en tout cas pas encore, recette, sauf à la piscine où un public connaisseur et enthousiaste participe au grand show.
Pour l'heure, 2,9 millions des 5,4 millions de billets émis ont été vendus. "Mais nous avons encore deux semaines et nous passerons le seuil des trois millions", a assuré lundi Michalis Zacharatos, porte-parole du comité d'organisation (ATHOC).
Il a aussi constaté une apparente contradiction entre les tribunes vides et l'état des ventes. "En dressage (équitation) par exemple, on voit peut-être à la télévision des gradins très clairsemés alors que, sur 6317 places disponibles, 6307 ont été vendues", s'est-il étonné.
Le porte-parole a catégoriquement démenti que, pour tenter de remplir les gradins, l'ATHOC ait l'intention de casser les prix. "Il n'y aura pas de soldes de billets, ce serait injuste envers ceux qui ont payé le prix affiché", a-t-il souligné.
Pour lui, le faible engouement vient du peu d'intérêt du public grec pour bon nombre de sports jamais ou très peu pratiqués. Selon lui, les épreuves de la deuxième semaine feront le plein, notamment l'athlétisme, les finales de basket-ball et de football, dans lesquelles les sélectionnés grecs ont de bonnes chances de briller.
Piscine pleine
L'exemple de la natation semble lui donner raison. Une belle ambiance, des stars dans et hors de l'eau, la piscine du centre aquatique est l'un des rares sites à faire tribune comble.
"L'ambiance est super. Les gradins sont proches de l'eau, on entend la foule crier quand on nage. C'est un site fantastique", s'est réjoui l'Américain Michael Phelps, l'une des grandes attractions de ces Jeux.
La capacité du complexe est, il est vrai, assez faible avec 11.500 places dont seulement 6200 réservés aux spectateurs. Lors des JO-2000 à Sydney, la piscine offrait 17.500 places.
Derrière les supporteurs grecs, logiquement les plus nombreux, les Néerlandais, venus soutenir Inge De Bruijn et Pieter Van den Hoogenband, sont les plus bruyants. Les Etats-Unis, l'Allemagne et la Grande-Bretagne disposent également de fortes colonies de supporteurs.
La piscine attire aussi de nombreux spectateurs de marque et de tous horizons: de Mark Spitz, sept fois médaille d'or à Munich en 1973, à Albert de Monaco en passant par Eddy Merckx ou Inaki Urdangarin, ancien handballeur gendre du roi d'Espagne.
Tennis out
Mais pour sa première journée, lundi, le tennis, avec pourtant à l'affiche les Américains Venus Williams, Andy Roddick et la Belge Justine Henin-Hardenne, qui faisait son retour après blessure, n'ont pu attirer plus de quelques centaines de spectateurs dans un Central de 8000 places.
Les rares exceptions sont venues des courts annexes lors de matches impliquant des joueurs locaux. Comme le double dames Daniilidou-Zachariadou qui, en dépit d'un soutien bruyant, cédait face à la paire Mauresmo-Pierce.
Les épreuves de cyclisme sur route messieurs et dames, samedi et dimanche, n'avaient pas non plus attiré la grande foule sur le superbe circuit dans les rues d'Athènes: il est vrai que le centre de la capitale grecque avait été bouclé, et que les Athéniens avaient peut-être préféré partir à la campagne plutôt que de rester bloqués chez eux.
Les matches de football, de volley, de handball n'attirent pas non plus les foules. Excepté, comme ce fut le cas lundi soir, un Etats-Unis-Porto de basket-ball. Mais l'affluence s'explique peut-être parce qu'il se jouait juste avant le match Grèce-Australie.
La remarque vaut pour toutes les disciplines. Dès que des athlètes grecs sont en compétition, le public répond présent.
Pour l'heure, 2,9 millions des 5,4 millions de billets émis ont été vendus. "Mais nous avons encore deux semaines et nous passerons le seuil des trois millions", a assuré lundi Michalis Zacharatos, porte-parole du comité d'organisation (ATHOC).
Il a aussi constaté une apparente contradiction entre les tribunes vides et l'état des ventes. "En dressage (équitation) par exemple, on voit peut-être à la télévision des gradins très clairsemés alors que, sur 6317 places disponibles, 6307 ont été vendues", s'est-il étonné.
Le porte-parole a catégoriquement démenti que, pour tenter de remplir les gradins, l'ATHOC ait l'intention de casser les prix. "Il n'y aura pas de soldes de billets, ce serait injuste envers ceux qui ont payé le prix affiché", a-t-il souligné.
Pour lui, le faible engouement vient du peu d'intérêt du public grec pour bon nombre de sports jamais ou très peu pratiqués. Selon lui, les épreuves de la deuxième semaine feront le plein, notamment l'athlétisme, les finales de basket-ball et de football, dans lesquelles les sélectionnés grecs ont de bonnes chances de briller.
Piscine pleine
L'exemple de la natation semble lui donner raison. Une belle ambiance, des stars dans et hors de l'eau, la piscine du centre aquatique est l'un des rares sites à faire tribune comble.
"L'ambiance est super. Les gradins sont proches de l'eau, on entend la foule crier quand on nage. C'est un site fantastique", s'est réjoui l'Américain Michael Phelps, l'une des grandes attractions de ces Jeux.
La capacité du complexe est, il est vrai, assez faible avec 11.500 places dont seulement 6200 réservés aux spectateurs. Lors des JO-2000 à Sydney, la piscine offrait 17.500 places.
Derrière les supporteurs grecs, logiquement les plus nombreux, les Néerlandais, venus soutenir Inge De Bruijn et Pieter Van den Hoogenband, sont les plus bruyants. Les Etats-Unis, l'Allemagne et la Grande-Bretagne disposent également de fortes colonies de supporteurs.
La piscine attire aussi de nombreux spectateurs de marque et de tous horizons: de Mark Spitz, sept fois médaille d'or à Munich en 1973, à Albert de Monaco en passant par Eddy Merckx ou Inaki Urdangarin, ancien handballeur gendre du roi d'Espagne.
Tennis out
Mais pour sa première journée, lundi, le tennis, avec pourtant à l'affiche les Américains Venus Williams, Andy Roddick et la Belge Justine Henin-Hardenne, qui faisait son retour après blessure, n'ont pu attirer plus de quelques centaines de spectateurs dans un Central de 8000 places.
Les rares exceptions sont venues des courts annexes lors de matches impliquant des joueurs locaux. Comme le double dames Daniilidou-Zachariadou qui, en dépit d'un soutien bruyant, cédait face à la paire Mauresmo-Pierce.
Les épreuves de cyclisme sur route messieurs et dames, samedi et dimanche, n'avaient pas non plus attiré la grande foule sur le superbe circuit dans les rues d'Athènes: il est vrai que le centre de la capitale grecque avait été bouclé, et que les Athéniens avaient peut-être préféré partir à la campagne plutôt que de rester bloqués chez eux.
Les matches de football, de volley, de handball n'attirent pas non plus les foules. Excepté, comme ce fut le cas lundi soir, un Etats-Unis-Porto de basket-ball. Mais l'affluence s'explique peut-être parce qu'il se jouait juste avant le match Grèce-Australie.
La remarque vaut pour toutes les disciplines. Dès que des athlètes grecs sont en compétition, le public répond présent.