Les jeux de Sotchi coûteront moins cher
Jeux olympiques mardi, 17 févr. 2009. 11:50 dimanche, 15 déc. 2024. 02:02
MOSCOU - Les préparatifs des Jeux Olympiques d'hiver 2014 à Sotchi, dans le sud de la Russie, coûteront 15% moins cher que prévu, les estimations précédentes étant surévaluées, a déclaré mardi un haut responsable russe en charge des JO.
"Nous avons estimé que les coûts pour le budget seront de 15% moins élevés", a déclaré Dmitri Kozak, vice-Premier ministre russe chargé des préparatifs des Jeux Olympiques lors d'une rencontre avec le chef du gouvernement russe, Vladimir Poutine.
"Comparé aux estimations initiales, cette réduction représente une économie de 300 milliards de roubles (6,64 mds EUR)", a déclaré M. Kozak cité par l'agence Interfax.
Mardi, l'agence Prime-TASS a rapporté que les sociétés privées russes ne voulaient pas participer aux appels d'offres sur les infrastructures olympiques en raison de la crise économique et financière mondiale qui frappe désormais la Russie de plein fouet.
En novembre, la ville autrichienne de Salzbourg avait déclaré être prête à accueillir les Jeux d'hiver 2014, si Sotchi, désignée par le Comité international olympique (CIO), ne réussissait pas à terminer à temps la construction de ses infrastructures.
"Poutine en première ligne"
Le Français Jean-Claude Killy, président de la commission du CIO en charge du site de Sotchi, avait déclaré le 2 février à l'AFP que la crise économique n'aurait pas d'effets, "si tout reste en l'état", sur l'organisation des jeux Olympiques d'hiver en 2014.
"La crise n'a pour l'instant aucune conséquence (sur l'organisation) car les fonds ont été mis de côté dès le début de la candidature. Malgré la dévaluation du rouble, je pense que financièrement il n'y aura pas de problème si tout reste en l'état", avait dit l'ancien triple champion olympique de ski alpin, de retour d'un voyage d'évaluation en Russie pour le CIO.
"Ce sera difficile car 80% de tout ce qui est nécessaire doit être construit: les tunnels, 50 km de ligne ferroviaires, toutes les installations de montagne et l'ensemble du parc olympique. C'est donc un défi extraordinaire. Mais ces JO sont au coeur du système de la Fédération de Russie et M. Poutine s'est mis en première ligne car c'est un fou de sport", avait ajouté M. Killy qui se rend "tous les mois" dans le Caucase.
"Nous avons estimé que les coûts pour le budget seront de 15% moins élevés", a déclaré Dmitri Kozak, vice-Premier ministre russe chargé des préparatifs des Jeux Olympiques lors d'une rencontre avec le chef du gouvernement russe, Vladimir Poutine.
"Comparé aux estimations initiales, cette réduction représente une économie de 300 milliards de roubles (6,64 mds EUR)", a déclaré M. Kozak cité par l'agence Interfax.
Mardi, l'agence Prime-TASS a rapporté que les sociétés privées russes ne voulaient pas participer aux appels d'offres sur les infrastructures olympiques en raison de la crise économique et financière mondiale qui frappe désormais la Russie de plein fouet.
En novembre, la ville autrichienne de Salzbourg avait déclaré être prête à accueillir les Jeux d'hiver 2014, si Sotchi, désignée par le Comité international olympique (CIO), ne réussissait pas à terminer à temps la construction de ses infrastructures.
"Poutine en première ligne"
Le Français Jean-Claude Killy, président de la commission du CIO en charge du site de Sotchi, avait déclaré le 2 février à l'AFP que la crise économique n'aurait pas d'effets, "si tout reste en l'état", sur l'organisation des jeux Olympiques d'hiver en 2014.
"La crise n'a pour l'instant aucune conséquence (sur l'organisation) car les fonds ont été mis de côté dès le début de la candidature. Malgré la dévaluation du rouble, je pense que financièrement il n'y aura pas de problème si tout reste en l'état", avait dit l'ancien triple champion olympique de ski alpin, de retour d'un voyage d'évaluation en Russie pour le CIO.
"Ce sera difficile car 80% de tout ce qui est nécessaire doit être construit: les tunnels, 50 km de ligne ferroviaires, toutes les installations de montagne et l'ensemble du parc olympique. C'est donc un défi extraordinaire. Mais ces JO sont au coeur du système de la Fédération de Russie et M. Poutine s'est mis en première ligne car c'est un fou de sport", avait ajouté M. Killy qui se rend "tous les mois" dans le Caucase.