Les JO à Montréal? Pourquoi pas?
Jeux olympiques mercredi, 12 juil. 2006. 17:03 dimanche, 15 déc. 2024. 07:27
LAUSANNE (PC) - Au 30e anniversaire des Jeux olympiques de Montréal, le président du Comité international olympique, Jacques Rogge, affirme que Montréal pourrait très bien présenter une candidature crédible pour la tenue d'autres Jeux.
M. Rogge fait valoir que les leçons tirées de l'expérience montréalaise ont permis l'élaboration d'un nouveau modèle qui rend presque impossible la répétition des problèmes rencontrés par la métropole.
Ainsi, le CIO assume maintenant la moitié du budget opérationnel des comités organisateurs, sommes qui ont atteint 1 milliard $ (US) pour Athènes et 500 millions $ (US) pour Turin et s'occupe de trouver les commanditaires et de conclure les ententes entourant les droits de télévision. De plus, le CIO a une politique de proximité afin de suivre de près les comités organisateurs durant la préparation de l'événement. Enfin, l'organisme applique également une politique d'héritage urbain pour éviter l'érection d'installations olympiques grandioses qui ne seraient plus que des éléphants blancs après les Jeux.
M. Rogge, qui a participé aux Jeux de Montréal comme athlète, refuse d'ailleurs de voir ces Jeux comme un échec ou comme une série d'erreurs. Il note qu'au contraire, sur le strict plan de l'organisation, les Jeux de Montréal ont été exceptionnels. Il rappelle aussi que ces jeux se sont déroulés dans une période extrêmement trouble et qu'il a fallu, par exemple, réinventer toute la sécurité après les Jeux de Munich en 1972 qui avaient été la cible de terroristes.
Au même moment, le monde sportif était en pleine crise, les pays africains ayant décidé de boycotter Montréal et les soupçons de dopage, visant notamment l'Allemagne de l'Est, n'étaient encore que des soupçons qui minaient la crédibilité de l'olympisme. Quant à l'aspect financier, il souligne que Montréal n'avait pu bénéficier des moyens considérables dont dispose maintenant le CIO, de l'argent des commanditaires et de celui issu de la vente des droits de télévision.
Dans son esprit, avec le modèle actuel, Montréal aurait tous les atouts pour recommencer l'aventure, en raison de sa taille, son expertise et le fait que la ville a déjà prouvé qu'elle pouvait très bien organiser des Jeux olympiques
M. Rogge fait valoir que les leçons tirées de l'expérience montréalaise ont permis l'élaboration d'un nouveau modèle qui rend presque impossible la répétition des problèmes rencontrés par la métropole.
Ainsi, le CIO assume maintenant la moitié du budget opérationnel des comités organisateurs, sommes qui ont atteint 1 milliard $ (US) pour Athènes et 500 millions $ (US) pour Turin et s'occupe de trouver les commanditaires et de conclure les ententes entourant les droits de télévision. De plus, le CIO a une politique de proximité afin de suivre de près les comités organisateurs durant la préparation de l'événement. Enfin, l'organisme applique également une politique d'héritage urbain pour éviter l'érection d'installations olympiques grandioses qui ne seraient plus que des éléphants blancs après les Jeux.
M. Rogge, qui a participé aux Jeux de Montréal comme athlète, refuse d'ailleurs de voir ces Jeux comme un échec ou comme une série d'erreurs. Il note qu'au contraire, sur le strict plan de l'organisation, les Jeux de Montréal ont été exceptionnels. Il rappelle aussi que ces jeux se sont déroulés dans une période extrêmement trouble et qu'il a fallu, par exemple, réinventer toute la sécurité après les Jeux de Munich en 1972 qui avaient été la cible de terroristes.
Au même moment, le monde sportif était en pleine crise, les pays africains ayant décidé de boycotter Montréal et les soupçons de dopage, visant notamment l'Allemagne de l'Est, n'étaient encore que des soupçons qui minaient la crédibilité de l'olympisme. Quant à l'aspect financier, il souligne que Montréal n'avait pu bénéficier des moyens considérables dont dispose maintenant le CIO, de l'argent des commanditaires et de celui issu de la vente des droits de télévision.
Dans son esprit, avec le modèle actuel, Montréal aurait tous les atouts pour recommencer l'aventure, en raison de sa taille, son expertise et le fait que la ville a déjà prouvé qu'elle pouvait très bien organiser des Jeux olympiques