Les JO et l'argent
Jeux olympiques jeudi, 31 janv. 2002. 13:44 dimanche, 15 déc. 2024. 10:07
PARIS, (AFP) - L'histoire entre les Jeux d'hiver et la télévision a commencé en 1956 à Cortina d'Empezzo (Italie) par un croc-en-jambe.
Le dernier relais de la flamme olympique, le patineur de vitesse italien Guido Caroli, s'est pris les patins dans un câble de télévision posé sur la glace à quelques mètres de la vasque qu'il devait allumer. Dans sa chute, la la torche s'est éteinte.
Malgré l'incident de départ, sans grande conséquence puisque la retransmission était uniquement locale, la télévision est devenue très vite l'un des principaux moteurs du mouvement olympique.
En 1958, deux ans après Cortina, le Comité international olympique (CIO) ajoute à la charte olympique l'Article 49, qui prévoit la vente des droits de télévision au plus offrant. Les premiers droits sont vendus à l'occasion des jeux Olympiques de Squaw Valley aux Etats-Unis, en 1960.
La chaîne de télévision américaine CBS paie 50.000 dollars (l'équivalent de 40.000 euros) pour acquérir les droits de retransmission.
Dix-huit pays européens verront les JO retransmis depuis les Etats-Unis
Depuis lors, Le Mouvement Olympique n'a pas seulement bénéficié d'incroyables sommes d'argent reçues des chaînes de télévision pour le règlement de ses droits, mais aussi d'une mise en valeur de l'événement pour un public immense, inaccessible à cette échelle auparavant.
De 50.000 à plus de 500 millions de dollars
Pourtant, l'Américain Avery Brundage, alors président du CIO, n'avait pas perçu l'impact futur de la télévision. Il déclarait: "Le CIO s'est bien passé de la télévision pendant 60 ans, il peut continuer pour les 60 années à venir".
Entre Squaw Valley -50.000 dollars- et les jeux de Nagano (Japon) en 1998 -plus de 500 millions de dollars-, le montant des droits télé a été multiplié plus de 10.000 fois. Et le nombre de pays pouvant recevoir les images est passé de 18 à 180.
Entre temps, les JO de Grenoble en 1968 avaient été transmis pour la première fois en Mondovision. Dès Sapporo (1972), les télévisions ont pu choisir la couverture des disciplines qu'elles désiraient. Pendant les JO d'Albertville (1992), une enquête menée en Espagne, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis démontrait que 7 personnes sur 10 en moyenne avaient regardé les Jeux retransmis dans 86 pays.
Lillehammer (1994) touche 120 pays, parmi lesquels certaines nations du continent africain, pour la première fois. Et les JO Nagano (1998) sont retransmis dans 180 pays.
En 2002, les JO d'hiver de Salt Lake City devraient être relayés à des milliards de foyers dans le monde entier et les droits de télévision s'élever à 726 millions de dollars.
Le dernier relais de la flamme olympique, le patineur de vitesse italien Guido Caroli, s'est pris les patins dans un câble de télévision posé sur la glace à quelques mètres de la vasque qu'il devait allumer. Dans sa chute, la la torche s'est éteinte.
Malgré l'incident de départ, sans grande conséquence puisque la retransmission était uniquement locale, la télévision est devenue très vite l'un des principaux moteurs du mouvement olympique.
En 1958, deux ans après Cortina, le Comité international olympique (CIO) ajoute à la charte olympique l'Article 49, qui prévoit la vente des droits de télévision au plus offrant. Les premiers droits sont vendus à l'occasion des jeux Olympiques de Squaw Valley aux Etats-Unis, en 1960.
La chaîne de télévision américaine CBS paie 50.000 dollars (l'équivalent de 40.000 euros) pour acquérir les droits de retransmission.
Dix-huit pays européens verront les JO retransmis depuis les Etats-Unis
Depuis lors, Le Mouvement Olympique n'a pas seulement bénéficié d'incroyables sommes d'argent reçues des chaînes de télévision pour le règlement de ses droits, mais aussi d'une mise en valeur de l'événement pour un public immense, inaccessible à cette échelle auparavant.
De 50.000 à plus de 500 millions de dollars
Pourtant, l'Américain Avery Brundage, alors président du CIO, n'avait pas perçu l'impact futur de la télévision. Il déclarait: "Le CIO s'est bien passé de la télévision pendant 60 ans, il peut continuer pour les 60 années à venir".
Entre Squaw Valley -50.000 dollars- et les jeux de Nagano (Japon) en 1998 -plus de 500 millions de dollars-, le montant des droits télé a été multiplié plus de 10.000 fois. Et le nombre de pays pouvant recevoir les images est passé de 18 à 180.
Entre temps, les JO de Grenoble en 1968 avaient été transmis pour la première fois en Mondovision. Dès Sapporo (1972), les télévisions ont pu choisir la couverture des disciplines qu'elles désiraient. Pendant les JO d'Albertville (1992), une enquête menée en Espagne, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis démontrait que 7 personnes sur 10 en moyenne avaient regardé les Jeux retransmis dans 86 pays.
Lillehammer (1994) touche 120 pays, parmi lesquels certaines nations du continent africain, pour la première fois. Et les JO Nagano (1998) sont retransmis dans 180 pays.
En 2002, les JO d'hiver de Salt Lake City devraient être relayés à des milliards de foyers dans le monde entier et les droits de télévision s'élever à 726 millions de dollars.