Le rachat des Saguenéens de la LHJMQ n'a pas eu lieu, lundi soir, à l'occasion de la séance régulière du conseil de ville de Chicoutimi, comme le souhaitait le maire Jean Tremblay.

Le maire Tremblay est visiblement agacé par la situation. Il a refusé de parler davantage du dossier, prétextant qu'il l'avait suffisamment fait pendant la journée.

Le Quotidien a appris que le maire n'a pas du tout apprécié l'offre que le propriétaire des Saguenéens Marc Tremblay lui a fait parvenir, lundi, par l'entremise de l'avocate Estelle Tremblay. Elle comporterait des imprécisions et aurait même omis une clause importante.

Cette offre, arrivée sur le bureau du maire quelques heures avant la séance publique, se retrouvera mardi matin sur le bureau du procureur de la ville dans ce dossier, Me Serge Simard.

Si la proposition de Marc Tremblay déroge du protocole qui le lie à la ville, le maire devra revenir devant le conseil municipal.

Des conseillers ont déjà évoqué le recours possible à une clause du protocole qui permettrait de reprendre l'équipe si des décisions ou une situation mettent en péril son existence.

Des membres du conseil rencontreront jeudi des dirigeants du circuit junior, à Chicoutimi, afin d'éclaircir le dossier et de discuter des sanctions imposées à Marc Tremblay relativement à la transaction effectuée en décembre 1998 quand les Saguenéens ont cédé leurs trois meilleurs joueurs au Titan d'Acadie-Bathurst.

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