Mikael Tam des Remparts de Québec a brisé le silence vendredi, quelques jours après avoir été victime d'un coup de coude au visage de Patrice Cormier des Huskies de Rouyn-Noranda. Il a profité de la rencontre pour déclarer qu'il voulait revenir au jeu le plus rapidement possible et les événements lui avaient donné la frousse.

Voir le point de presse intégral de Mikael Tam

Dès le départ, le président des Remparts Claude Rousseau a expliqué que Tam communiquerait éventuellement avec son agresseur mais que le compte rendu de la discussion resterait privé.

Tam, qui a principalement lu un communiqué de presse, se porte bien. Il a vu le médecin jeudi, son état est stable et il ne ressent pas de maux de tête.

Cormier, qui devrait connaître lundi la teneur de la suspension qui l'attend, a déclaré jeudi qu'il n'avait pas voulu blesser son adversaire.

L'équipe a refusé d'aborder quelques points, tels la future sanction qui sera imposée à Cormier, la possibilité que des poursuites judiciaires soient déposées ainsi que les événements survenus lors du match contre les Huskies.

Le jeune homme a déclaré qu'il avait vécu les moments les plus difficiles de sa vie. "J'ai eu très peur et je me demandais où j'étais."

Tam, qui a subi un traumatisme cranio-cérébral et perdu quelques dents dans l'incident, n'a qu'un but, celui de revenir au jeu le plus rapidement possible. "Je ne sais pas combien de temps je serai à l'écart. Je suis un gagnant et une personne déterminée. Je ferai tout pour revenir au jeu le plus rapidement possible avec toute la passion qui m'habite pour ce sport."

Dimanche, durant la prolongation d'un match disputé à Rouyn-Noranda contre les Huskies, Tam a été frappé à la tête au centre de la patinoire par Cormier. Il a chuté sur la glace et a souffert de fortes convulsions. Il a dû être transporté d'urgence à l'hôpital, mais il a reçu son congé et a pu regagner la ville de Québec mardi.

Tam a profité de la conférence de presse pour remercier sa famille, les différentes équipes médicales ainsi que les partisans des Remparts, qui lui ont envoyé des centaines de messages d'encouragement de partout au Québec, du Canada des États-Unis et de la Russie.

*Pour plus de détails, consultez le blogue de Stéphane Leroux.