L'Association olympique canadienne compte préparer ses athlètes en vue des Jeux de Pékin comme pour n'importe quels autres Jeux olympiques et "n'a pas l'intention de d'imposer une façon de penser à nos athlètes face à des questions importantes sur la scène mondiale", a indiqué cette semaine le chef de la direction Chris Rudge.

"Nous croyons que nos athlètes sont matures, intelligents, raisonnablement bien éduqués et qu'ils connaissent suffisamment le monde dans lequel ils vivent pour avoir le droit de s'exprimer comme n'importe quels autres citoyens", a-t-il ajouté.

Les dirigeants sportifs allemands ont parlé dans le même sens en prévision des Jeux qui auront lieu en Chine, un pays où les droits de la personne et la liberté de presse sont contestés.

Au contraire, la Grande-Bretagne compte exiger de ses athlètes qu'ils s'engagent par écrit à ne pas émettre de commentaires ni faire de gestes à saveur politique durant les Jeux, ce qui a suscité beaucoup de critiques, plusieurs criant à la censure.

La Belgique a adopté une position différente: ses représentants n'auront pas le droit de discuter politique ou des droits de la personne sur les sites des Jeux ou au village olympique mais pourront le faire ailleurs...