Londres 2012: les finances inquiètent
Jeux olympiques vendredi, 2 févr. 2007. 15:54 samedi, 14 déc. 2024. 21:38
LONDRES (AP) - Le retard pris par le gouvernement britannique pour finaliser le budget des Jeux olympiques de Londres en 2012 fait courir un «risque majeur» au succès de ces JO, s'est inquiété l'Office national d'audit (NAO, qui examine les dépenses publiques pour le compte du Parlement).
Dans un rapport de 40 pages, le NAO s'alarme du fait que le gouvernement n'ait pas encore réussi à présenter un budget final.
«Le risque majeur est le manque d'un accord concernant les coûts estimés et les moyens de les financer», indique ce rapport.
«Cela aura inévitablement un impact préjudiciable sur le programme s'il est autorisé à continuer» de se développer.
Tessa Jowell, la ministre des Jeux, a promis lundi aux législateurs qu'elle dévoilera en mars devant l'Olympic Delivery Authority (ODA), l'organisme chargé de superviser la construction des infrastructures, le budget prévu pour 12 mois à compter d'avril 2007.
Le rapport du NAO prédit que «des fonds publics supplémentaires substantiels» seront sans doute nécessaires en plus des 2,3 milliards de livres (5,33 milliards $ Can) annoncés lors de la candidature en 2003 et du milliard de livres (2,32 milliards $ Can) que le gouvernement a engagé pour la construction du principal Parc olympique.
Les coûts ont explosé depuis que Londres a remporté les Jeux en juillet 2005, après avoir devancé Paris lors du vote du Comité international olympique (CIO) à Singapour. Mme Jowell avait déclaré en novembre que les coûts des infrastructures, estimé à 3,3 milliards de livres (7,66 milliards $ Can), allait s'alourdir de 900 millions de livres (2,1 milliards $ Can). Certains experts britanniques estiment que le coût total pourrait dépasser les 8 milliards de livres (18,6 milliards $ Can).
Le rapport du NAO «montre combien il est inquiétant qu'il n'y ait encore pas de budget final pour les Jeux», a commenté le député conservateur Edward Leigh, président de la commission des comptes publics.
«Il est absolument impératif, non seulement pour la réussite des Jeux olympiques, mais aussi pour s'assurer d'un bilan durable de ces Jeux, qu'on traite cette question au plus vite. Le compte à rebours a commencé.»
Le Département de la Culture, des Médias et du Sport, responsable du budget olympique, a pour sa part assuré jeudi qu'il se livrait à un «examen rigoureux» des coûts depuis que Londres a remporté l'organisation des Jeux et a invité les auditeurs du NAO à collaborer avec lui. Lundi, le panel de coordination du CIO pour les Jeux de Londres avait balayé «les rumeurs effrayantes» concernant l'augmentation des coûts et prédit que les bénéfices à long terme allaient dépasser les dépenses à court terme.
Le comité d'organisation des Jeux de Londres, présidé par l'ex-coureur de demi-fond Sebastian Coe, dispose d'un budget opérationnel distinct qui couvre la période des Jeux 2012, longue de 16 jours, et qui se monte à deux milliards de livres (4,6 milliards $ Can).
Dans un rapport de 40 pages, le NAO s'alarme du fait que le gouvernement n'ait pas encore réussi à présenter un budget final.
«Le risque majeur est le manque d'un accord concernant les coûts estimés et les moyens de les financer», indique ce rapport.
«Cela aura inévitablement un impact préjudiciable sur le programme s'il est autorisé à continuer» de se développer.
Tessa Jowell, la ministre des Jeux, a promis lundi aux législateurs qu'elle dévoilera en mars devant l'Olympic Delivery Authority (ODA), l'organisme chargé de superviser la construction des infrastructures, le budget prévu pour 12 mois à compter d'avril 2007.
Le rapport du NAO prédit que «des fonds publics supplémentaires substantiels» seront sans doute nécessaires en plus des 2,3 milliards de livres (5,33 milliards $ Can) annoncés lors de la candidature en 2003 et du milliard de livres (2,32 milliards $ Can) que le gouvernement a engagé pour la construction du principal Parc olympique.
Les coûts ont explosé depuis que Londres a remporté les Jeux en juillet 2005, après avoir devancé Paris lors du vote du Comité international olympique (CIO) à Singapour. Mme Jowell avait déclaré en novembre que les coûts des infrastructures, estimé à 3,3 milliards de livres (7,66 milliards $ Can), allait s'alourdir de 900 millions de livres (2,1 milliards $ Can). Certains experts britanniques estiment que le coût total pourrait dépasser les 8 milliards de livres (18,6 milliards $ Can).
Le rapport du NAO «montre combien il est inquiétant qu'il n'y ait encore pas de budget final pour les Jeux», a commenté le député conservateur Edward Leigh, président de la commission des comptes publics.
«Il est absolument impératif, non seulement pour la réussite des Jeux olympiques, mais aussi pour s'assurer d'un bilan durable de ces Jeux, qu'on traite cette question au plus vite. Le compte à rebours a commencé.»
Le Département de la Culture, des Médias et du Sport, responsable du budget olympique, a pour sa part assuré jeudi qu'il se livrait à un «examen rigoureux» des coûts depuis que Londres a remporté l'organisation des Jeux et a invité les auditeurs du NAO à collaborer avec lui. Lundi, le panel de coordination du CIO pour les Jeux de Londres avait balayé «les rumeurs effrayantes» concernant l'augmentation des coûts et prédit que les bénéfices à long terme allaient dépasser les dépenses à court terme.
Le comité d'organisation des Jeux de Londres, présidé par l'ex-coureur de demi-fond Sebastian Coe, dispose d'un budget opérationnel distinct qui couvre la période des Jeux 2012, longue de 16 jours, et qui se monte à deux milliards de livres (4,6 milliards $ Can).