LONDRES (AFP) - Le gouvernement britannique a démenti lundi toute négociation avec la Grèce pour le prêt à long terme des frises du Parthénon, exposées au British Museum à Londres, en échange d'un soutien de la Grèce à la candidature britannique au Jeux olympiques de 2012.

Cette information, parue dimanche dans l'hebdomadaire Sunday Mirror, "n'est pas vraie du tout", a assuré une porte-parole du ministère de la Culture.

"En fait, c'est au British Museum de décider s'il veut renvoyer les frises, mais (la ministre de la Culture) Tessa Jowell n'envisage pas du tout un renvoi (en Grèce) avant les Olympiques" d'Athènes en 2004, a-t-elle assuré.

Selon le Sunday Mirror, Mme Jowell souhaiterait la réouverture de négociations en vue d'un "compromis" avec la Grèce, qui réclame le retour des frises depuis le début des années 1980.

La ministre serait favorable à un prêt à long terme des frises avant les JO de 2004 en Grèce en échange d'un soutien d'Athènes à la candidature britannique pour les JO de 2012, selon le journal qui ne cite pas de source.

Le British Museum avait rejeté début août l'idée avancée par la Grèce d'une "exposition commune" gréco-britannique à Athènes des frises du Parthénon pendant les Jeux.

Constituée de plaques sculptées en marbre d'une longueur de 75 mètres, la frise orientale du Parthénon a été emportée au début du XIXe siècle par Lord Elgin et acheminée à Londres. La Grande-Bretagne a toujours refusé de restituer cette frise, malgré les demandes répétées d'Athènes.