Lutte antidopage: un grand succès selon Pound
Jeux olympiques vendredi, 17 sept. 2004. 16:43 dimanche, 15 déc. 2024. 04:41
MONTREAL (AFP) - Les Jeux olympiques d'Athènes ont constitué "un grand succès" pour la lutte contre le dopage, a déclaré vendredi à Montréal le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), Dick Pound.
"Dans une perspective antidopage, les Jeux ont été une réussite. Nous avons attrapé plus de tricheurs qu'avant", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse téléphonique en louant aussi "les meilleures méthodes de détection."
Il a cependant reconnu que l'AMA avait des "soupçons" sur la possibilité que des produits dopants encore inconnus aient été utilisés à Athènes.
"Nous avons demandé au CIO (Comité international olympique) de conserver tous les échantillons. Si on applique le code (antidopage) à la lettre, on a huit ans pour tester et recommander des sanctions" en cas d'infractions, a-t-il rappelé.
"Mais nos méthodes s'améliorent de semaine en semaine et nous espérons être capables de faire une analyse plus pointue dans les prochains mois", a-t-il affirmé.
"C'est malheureux qu'il y ait encore des cas de dopage, mais je crois que cela fait partie du combat que nous menons contre cette bête", a-t-il ajouté.
Cependant, le renforcement des procédures de contrôle dans "plusieurs pays" avant les Jeux a eu pour effet qu'"un certain nombre d'athlètes qui auraient pu venir aux Jeux sont restés chez eux", a souligné le président de l'AMA.
"Stupidité"
Dans ce contexte, il a qualifié d'"incompréhensible" la réapparition à Athènes de vieux produits dopants, comme le stanozonol, un stéroïde anabolisant "détectable depuis 1988 avec (le sprinteur canadien déchu) Ben Johnson" aux JO de Séoul. "C'est soit une question de stupidité ou de l'arrogance", a-t-il dit.
M. Pound a fait ces commentaires avant la réunion, mardi prochain à Montréal, de son comité exécutif qui doit notamment approuver la liste pour 2005 des substances et méthodes interdites par l'AMA et le projet de budget pour cette même année.
La nouvelle liste des produits interdits ne devrait contenir "ni addition ni retrait majeurs", a-t-il affirmé en soulignant que l'AMA "n'a jamais été en aussi bonne situation financière" depuis sa création.
Le 29 août à Athènes, le président du CIO, Jacques Rogge avait annoncé que les échantillons urinaires recueillis lors des contrôles antidopage des JO-2004 seraient conservés huit ans et, jusqu'au terme de cette période, il serait toujours possible de réviser rétroactivement les classements des Jeux.
"Si des progrès scientifiques interviennent (dans le domaine de la détection des produits ou méthodes), nous appliquerons ces nouveaux tests aux échantillons stockés. Et si des preuves de dopage sont alors mises en évidence, nous pouvons modifier les résultats rétroactivement en conséquence", avait alors expliqué le président du CIO.
"Dans une perspective antidopage, les Jeux ont été une réussite. Nous avons attrapé plus de tricheurs qu'avant", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse téléphonique en louant aussi "les meilleures méthodes de détection."
Il a cependant reconnu que l'AMA avait des "soupçons" sur la possibilité que des produits dopants encore inconnus aient été utilisés à Athènes.
"Nous avons demandé au CIO (Comité international olympique) de conserver tous les échantillons. Si on applique le code (antidopage) à la lettre, on a huit ans pour tester et recommander des sanctions" en cas d'infractions, a-t-il rappelé.
"Mais nos méthodes s'améliorent de semaine en semaine et nous espérons être capables de faire une analyse plus pointue dans les prochains mois", a-t-il affirmé.
"C'est malheureux qu'il y ait encore des cas de dopage, mais je crois que cela fait partie du combat que nous menons contre cette bête", a-t-il ajouté.
Cependant, le renforcement des procédures de contrôle dans "plusieurs pays" avant les Jeux a eu pour effet qu'"un certain nombre d'athlètes qui auraient pu venir aux Jeux sont restés chez eux", a souligné le président de l'AMA.
"Stupidité"
Dans ce contexte, il a qualifié d'"incompréhensible" la réapparition à Athènes de vieux produits dopants, comme le stanozonol, un stéroïde anabolisant "détectable depuis 1988 avec (le sprinteur canadien déchu) Ben Johnson" aux JO de Séoul. "C'est soit une question de stupidité ou de l'arrogance", a-t-il dit.
M. Pound a fait ces commentaires avant la réunion, mardi prochain à Montréal, de son comité exécutif qui doit notamment approuver la liste pour 2005 des substances et méthodes interdites par l'AMA et le projet de budget pour cette même année.
La nouvelle liste des produits interdits ne devrait contenir "ni addition ni retrait majeurs", a-t-il affirmé en soulignant que l'AMA "n'a jamais été en aussi bonne situation financière" depuis sa création.
Le 29 août à Athènes, le président du CIO, Jacques Rogge avait annoncé que les échantillons urinaires recueillis lors des contrôles antidopage des JO-2004 seraient conservés huit ans et, jusqu'au terme de cette période, il serait toujours possible de réviser rétroactivement les classements des Jeux.
"Si des progrès scientifiques interviennent (dans le domaine de la détection des produits ou méthodes), nous appliquerons ces nouveaux tests aux échantillons stockés. Et si des preuves de dopage sont alors mises en évidence, nous pouvons modifier les résultats rétroactivement en conséquence", avait alors expliqué le président du CIO.