Un retour sur la performance des Québécois durant le Wrestlemania week-end, des statistiques sur ce que les promotions québécoises attirent depuis le début janvier, une liste exaustive de livres sur la lutte québécoise, 3.0 champions, Chikara à Ottawa, un lien entre Lord Tensai et le Québec, l'anniversaire du premier combat d'une légende et bien plus!

Kevin Steen et El Generico ne sont pas aussi connus que The Rock, John Cena ou même The Big Show. Mais une fois par année, ils partagent la même scène, la même région, les mêmes fans, le même week-end et ils se doivent alors de performer au même niveau.

Wrestlemania a longtemps été le plus gros show de lutte de l'année en Amérique du Nord. C'est le show qui plus souvent qu'autrement attirait la plus grosse ou l'une des plus grosses foules de l'année. C'est le show qui arrivait à remplir des arénas à travers le continent uniquement avec la représentation en circuit fermé, le prédécesseur des PPV. C'est finalement le show où des rivalités venaient à terme et des matchs mémorables avaient lieu. On n'a qu'à penser à Wrestlemania III avec Hogan vs Andre, Wrestlemania V avec Hogan vs Savage et Wrestlemania X avec Bret vs Owen.

Depuis quelques années, Wrestlemania est devenu plus grand que nature. Ce n'est plus juste un gros show, c'est devenu une semaine d'activité et plus particulièrement, une fin de semaine tout simplement incroyable pour les amateurs de lutte. Et je dis bien de lutte et non pas juste de la WWE.

La fin de semaine de Wrestlemania est devenue synonyme d'une trôlée d'activités pour tous les genres d'amateurs de lutte. La WWE y présente son Fan Axxess où elle propose à ses fans une foule de choses à faire et à voir, la chance de rencontrer leurs vedettes préférées, on y a même ajouté quelques combats. Le samedi soir, la veille du Mania, le Hall of Fame est devenu une tradition. Et le lundi après le show, le Raw est un « must-see » et souvent l'un des Raw les plus écoutés.

Mais mis à part la WWE, d'autres promotions ont réalisé le potentiel énorme de ce type de week-end. Il y a quelques années, Ring of Honor s'est dit qu'il serait sûrement profitable de présenter des shows de lutte à proximité d'un endroit où 60 000 fans de lutte seront. Surtout que dans la majorité des cas, l'amateur n'arrive pas le dimanche après-midi, mais va plutôt passer le week-end dans la région.

Alors pourquoi ne pas profiter de la situation?

Puis après ROH, ce fut le tour de Dragon Gate USA d'emboîter le pas, puis le groupe derrière WrestleReunion, qui donne la possibilité aux fans de rencontrer d'autres vedettes, parmi eux des anciens de la WWE.

Malgré le fait qu'aucun Québécois ne faisait partie de Wrestlemania cette année (à part Pat Patterson qui a booké le match entre The Rock et Cena avec Michael Hayes; et Maryse Ouellet qui était backstage étant la conjointe de The Miz), ça n'a pas empêché certains québécois de bien paraître.

Dans le show du vendredi de la ROH, Kevin Steen et El Generico s'affrontaient pour la toute première fois dans un ring de la ROH depuis leur combat à Final Battle en décembre 2010. Ce Last Man Standing était l'un de ceux qui était le plus attendu par les fans et il n'a pas déçu. Le match, qui a vu Steen prendre sa revanche sur son ennemi juré, fut tout simplement incroyable.

Probablement le 3e meilleur match du week-end, toutes promotions confondues.

La foule était derrière Steen comme rarement elle l'a été. Il a reçu une réaction encore plus forte que ce qu'il reçoit lorsqu'il est à New York ou ailleurs. Même son de cloche du côté de Generico. Il faut dire qu'il a commencé le match en feu, avec un Yakuza kick comme tout premier move du match! À la fin du combat, Jimmy Jacobs est intervenu et a fait son heel turn en attaquant Generico avec un piquet du ring et en l'assenant de coups de chaises, pour ainsi procurer la victoire à Steen.

Le lendemain, lors du 2e show de la promotion, Jacobs et Generico ont ouvert le gala, avec Jacobs qui a eu le dessus sur le Québécois. De son côté, Steen luttait face à Eddie Edwards et le combat ne s'est pas terminé d'une manière aussi heureuse que la veille.

En effet, Edwards a donné son backpack stunner à Steen et en atterrissant, Steen a senti quelque chose se défaire dans sa hanche. Après le match, il s'est rendu de peine et de misère à l'aéroport car son vol était immédiatement après le match. Il n'arrivait presque plus à marcher.

Mais il allait déjà mieux le dimanche et le lundi qui a suivi.

Mardi matin, il s'est quand même présenté à l'hôpital et on l'a diagnostiqué avec une luxation de la hanche, ce qui est un moindre mal dans son cas. Il sera d'ailleurs aux enregistrements télés de la ROH ce samedi à Baltimore.

Malgré cette blessure, son match avec Generico était sur toutes les lèvres de ceux qui l'avaient vu et c'eut été du match entre Davey Richards et Michael Elgin - un match 5 étoiles qui a d'excellentes chances d'être le match de l'année 2012 - Steen et Generico aurait volé le show ce week-end. De l'avis de plusieurs, le seul autre combat à le devancer est Triple H vs The Undertaker.

De son côté, le « Generic Luchador », après avoir lutté contre Jacobs, a performé dans un autre combat, mais fait inusité, pour une autre promotion que ROH.

Comme j'avais rapporté il y a quelques semaines, Generico n'a pas de contrat avec ROH présentement. Il désire se garder une porte de sortie si jamais la WWE lui faisait signe. Il serait fâcheux qu'il se retrouve dans la même position que les Briscoes. Ces derniers ont suscité l'intérêt de la WWE, mais à cause de leur contrat avec ROH, ne peuvent se libérer maintenant. Avec le départ de Ty Bailey, qui s'occupait du développement, il se peut que certains lutteurs soient approchés du milieu des indys.

Or, Generico a la liberté de performer pour quiconque veut le payer et lorsqu'il performe à la ROH, il n'a qu'à signer une décharge au cas où quelque chose lui arrivait.

C'est donc dans un 6-way que Generico fit ses débuts pour DG USA, avec Lince Dorado, Cima, Rich Swann, Samuray Del Sol et Chuck Taylor. Après avoir été le premier lutteur à faire son entrée vers le ring, causant une certaine surprise, il remporta ce combat avec un yakuza kick sur Dorado suivi de son brianbuster sur le 3e coin. Excellent match et il ne serait pas surprenant de revoir Generico au sein de Dragon Gate USA.

Generico est donc la définition pure et simple d'un agent libre dans le monde de la lutte. Il va lutter pour n'importe quel promoteur qui veut le payer, peu importe où dans le monde et il a la liberté de le faire étant donné qu'il n'est pas lié à aucun contrat. Il est fort probablement l'un des agents libres les plus en vus présentement et l'un des meilleurs lutteurs en Amérique du Nord à ne pas faire partie de la TNA ou de la WWE.

Steen et Generico ont démontré une autre fois qu'ils font parti de l'élite mondiale dans le milieu de la lutte professionnelle. À une autre époque, que ce soit celle des territoires, celle où la ECW se cherchait des lutteurs qui sortaient de l'ordinaire ou même à l'époque où la WWF et la WCW se battait pour avoir le meilleur talent, ces deux gars là seraient bien plus connus qu'ils ne le sont déjà.
***********************************************************
L'idée m'est venu après que j'aie vu un promoteur de lutte indiquer sur son statut Facebook les assistances des shows de lutte qu'il y avait eu un samedi soir donné, en ajoutant que la lutte au Québec n'allait donc pas si mal que ça puisqu'elle arrivait à attirer X nombre de spectateurs un même soir.

Ça m'a rappelé une conversation que j'avais eue il y a quelques années avec un ancien scripteur au Québec qui me faisait remarquer que les promotions de lutte au Québec pensent en termes de nombre de spectateurs et non pas en termes de recettes.

J'ai mis la main récemment sur un carnet de booking de Fritz Von Erich, promoteur bien connu au Texas, de 1977, dans lequel il avait pour chacune des dates la liste des lutteurs qui y avaient lutté, la ville et un montant d'argent, la gate ou si vous aimez mieux, les recettes générés par la vente des billets. Aucune mention du nombre de spectateurs.

Pourquoi?

Parce qu'en bout de ligne, ce n'est pas si important. Les revenus vont t'en dire beaucoup plus que le nombre de spectateurs. Si le prix de tes billets est resté inchangé et que tu fais plus d'argent la 2e semaine que la première, tu sais que tu as attiré davantage. Si tu en fais moins, tu sais que le contraire est arrivé. Si tu sais que tu as augmenté le prix de tes billets et que tu génères les mêmes revenus, tu sais que tu as attiré moins. C'est tout simplement mathématique. Je ne dis pas que le nombre de spectateurs n'est pas important du tout, mais tu peux attirer 300 personnes et faire moins d'argent que si tu en avais attiré 100.

Alors si 300 personnes peut paraître comme un bon chiffre, il est cependant trompeur. Tandis que l'argent ne trompe pas. Si tu as fait 3000$ de recettes, tu ajoutes tes autres revenus, tu déduis tes dépenses et tu sais si tu as fait du profit ou non avec ton show. Le nombre de spectateurs ne te donne pas une information concrète, utile à la survie ou la continuation d'une promotion.

Si une promotion attire 100 personnes à chaque mois à 30$ le billet et qu'il t'en coûte 2000$ pour présenter le show, tu fais 1000$ de profit. Si une promotion attire 300 personnes à 5$ le billet et qu'il en coûte toujours 2000$ produire le show, la promotion est dans le rouge.

Pourtant, depuis des années et des années au Québec, on ne s'attarde qu'au nombre de spectateurs ou certains plus érudits vont y aller avec le nombre de spectateurs payants. On va demander combien de fans le show a attiré et peu vont prendre la peine de calculer les recettes en multipliant ce nombre avec le prix des billets.

Le nombre de fans est une statistique utile quand tu veux faire des tests, comme par exemple changer le prix de tes billets. Elle peut aussi être utile quand tu veux faire de la publicité ou quand tu veux aller chercher des commanditaires en te servant du nombre de fans comme argument. Le meilleur exemple est la ToW, qui a une moyenne de 1003 spectateurs lors de ses gros shows, la plus forte moyenne mis à part Jacques Rougeau et qui pourtant n'est pas parvenu à générer des profits au total de ces 8 shows. Dans ce cas-ci, c'est plus une question de dépenses que de recettes, mais combien de fois ais-je entendu des gens dire qu'au nombre de personnes qu'ils attirent, ils doivent faire de l'argent. C'est vraiment une mentalité.

Depuis le début de l'année, j'ai compilé des statistiques intéressantes sur les foules que certaines promotions québécoises attiraient ainsi que les revenus découlant de cette vente de billets.

Je vais présenter les statistiques suivantes pour une raison bien précise, celle de sensibiliser les promotions à penser plus business. Les promotions au Québec veulent être prises au sérieux, la lutte au Québec veut être prise au sérieux, on parle de télé par ci, on parle de regroupement de promotions par là, mais à la base, il faudrait commencer par parler business.

*Ces statistiques sont basées sur l'information que j'ai reçue. Si des erreurs s'y retrouvent, veuillez m'en aviser svp.*

1er trimestre, janvier à mars 2012
(promotion - nombre total de fans - nombre de shows - moyenne - gate totale - gate moyenne)

NSPW 713 3 238 8200$ 2733$
C*4 585 3 195 10550$ 3517$
NCW 900 7 129 11200$ 1600$
GEW 280 3 93 2900$ 967$
CRW 563 12 47 4885$ 407$
FF 190 1 190 4000$ 4000$

Si on regarde les moyennes, C*4 a eu le meilleur trimestre avec une moyenne de 3517$ de recettes par gala. (en prenant les promotions avec au moins deux shows) Et s'ils avaient présenté leur show de février à Ottawa au lieu de Montréal, ça aurait été encore mieux. Ils auraient facilement dépassé les 4000$ de recettes.

La CRW produit le plus de shows, mais c'est aussi elle qui a les plus basses recettes.

Si on inclut Femmes Fatales à la NCW, car même si je considère que ce sont deux produits tellement différents qu'ils méritent d'être chacun mis en nomination dans les promotions de l'année, reste que c'est la NCW qui chapeaute le tout, voici les chiffres.

NCW 1090 8 136 15200$ 1900$

La grosse différence ici est le prix des billets. C*4 a une moyenne de prix beaucoup plus élevée que la NCW. Et dans ce trimestre, il y a eu le show avec DX qui était 25$, un prix beaucoup plus élevés qu'à l'habitude pour la promotion, de même que Femmes Fatales où les billets sont plus chers. En contre-partie, les billets n'étaient que 5$ pour Power Play.

La comparaison entre la NSPW et C*4 est la meilleure pour bien comprendre ce qui se passe. Les deux ont produit le même nombre de shows, mais la NSPW devance C*4 par plus de 40 fans en moyenne par gala. Cependant, C*4 devance sa compétitrice de Québec par 1200$ en moyenne par gala. Et bien que je ne connaisses pas les dépenses des deux compagnies, quelque chose me dit que la NSPW fait plus de profits que C*4, principalement à cause du show que C*4 a produit à Montréal.

En janvier et en mars, C*4 n'a pas fait venir de vedettes, utilisant des lutteurs locaux, de Montréal et de Toronto. La NSPW a eu Finlay en janvier et Eddie Kingston en mars, en plus des lutteurs de Montréal. Mais le show de Montréal, qui n'a attiré que des recettes d'environ 1600$ avec un Rhino entre autres sur le show, vient faire mal au trimestre.

Par la force des choses étant donné son nombre de shows plus élevés, la NCW est celle qui génère le plus de recettes parmi ces promotions. Et je suis persuadé que c'est aussi elle qui génère le plus de profits. La plupart des lutteurs sur un show régulier de la NCW ne sont pas rémunérés et ils ont également une excellente gestion de leurs coûts.

Bien évidemment, les revenus ne font pas foi de tout. Il faut connaître les dépenses pour réellement savoir si une promotion est en santé ou pas. Alors oui, les revenus peuvent être trompeur tout comme le nombre de spectateurs, mais au moins, on parle d'argent, on parle de quelque chose de concret. Au Québec, contrairement à la PWG, Shimmer et anciennement ROH, la principale source de revenus sont les recettes des shows.

Femmes Fatales est certainement le plus gros vendeur de DVD, mais je ne crois pas qu'ils vendent plus en DVD qu'ils attirent en recette, car ça voudrait dire plus de 200-250 DVD par show, ce qui me semble un peu élevé. La CRW est probablement l'autre cas particulier, alors qu'ils font plus d'argent avec leur restaurant qu'avec les recettes, ce qui est tout aussi problématique selon moi, mais à un autre niveau.

Bobby Heenan a déjà déclaré en entrevue : « Si vous êtes dans cette business pour n'importe quelle autre raison que l'argent, vous êtes idiot! »

Si on se fiait à cette phrase, il n'y aurait pas beaucoup de lutteurs et de promoteurs présentement au Québec et ailleurs dans le monde. Cependant pour un promoteur, ça devrait être différent.

Le rôle d'une promotion est ultimement de faire de l'argent. Une promotion de lutte devrait être gérée comme une business; en fait une promotion de lutte c'est une business et plusieurs semblent trop souvent l'oublier. Ce qui est important pour une compagnie c'est le bottom line, les profits. Comment on s'est rendu là est souvent mis de côté, alors que l'important, c'est que la compagnie ait fait de l'argent en bout de ligne.

Je sais bien que les promoteurs savent tous s'ils font de l'argent ou pas avec leur compagnie. Mais j'ai souvent l'impression que ce n'est pas une priorité. Un restaurateur par exemple, va savoir à la fin de sa journée les recettes de celle-ci. À la fin de chaque semaine ou chaque mois, il évalue les profits.

Dans la lutte québécoise, et peut-être est-ce un phénomène de lutte indépendante aussi, il est la plupart du temps difficile d'avoir le nombre exact de spectateurs, encore plus celui des recettes de la soirée. Et je ne parle pas de la soirée même nécessairement, mais certaines fois quelques jours, voir une semaine après l'événement. Pourtant, ça devrait être la première chose que les promoteurs devraient faire après chaque show. Combien de gens sont venus, combien d'argent avons-nous fait avec la vente des billets, avec la vente de la marchandise, avec le restaurant etc.

Quand j'ai demandé aux différents promoteurs de me renseigner sur ces chiffres, dans la majorité des cas, je n'avais qu'une approximation. « On a eu entre 100 et 120 personnes. » Ce qui est encore pire, ce sont les promotions qui 3 ans plus tard, ne savent toujours pas si certains de leurs shows ont été profitables ou pas.

Soit que ce n'est pas une priorité pour ces promotions, soit que ce n'est pas urgent de le savoir ou soit qu'ils ont tout simplement décidé de ne pas vouloir m'en informer adéquatement.

Je souhaite sincèrement que ce soit la 3e option.
**********************************************************
Le livre sur l'histoire de la lutte professionnelle au Québec, « Mad Dogs, Midgets and Screw Jobs : The Untold Story of How Montreal Shaped the World of Wrestling » va officiellement être publié en février 2013. La nouvelle fut confirmée par ECW Press, l'éditeur de ce livre écrit par Bertrand Hébert et l'auteur de ces lignes.

ECW Press a une solide réputation en la matière, ayant publié plusieurs livres sur la lutte, dont les livres de Greg Oliver sur les lutteurs canadiens, les équipes, les heels et très bientôt, les babyfaces, un sur l'histoire de la NWA écrit par Tim Hornbaker, un autre sur le territoire de St-Louis et Sam Muchnick écrit par Larry Matysik, l'excellent « Death of WCW » écrit par RD Reynolds et Bryan Alvarez qui explique en détails pourquoi la WCW n'a pas survécu, en plus de nombreuses biographies telles que Bruiser Brody, Jimmy Hart et Missy Hyatt.

Le Québec n'a malheureusement pas une riche histoire en termes de livres de lutte. On en compte qu'une dizaine et la qualité de ceux-ci ne fait pas légion.

Little Beaver
« Un nain dans l'arène de la vie »
Lionel Giroux sortait en 1979 un livre sur sa vie, sa carrière, à un moment de son existence où il avait décidé d'arrêter de lutter (il y reviendra comme on le sait) et surtout à un moment où il avait besoin d'argent. Voulant protégé les familles de certaines personnes, il change des noms dans son ouvrage, mais d'une façon tellement maladroite qu'on peut facilement (ou presque) deviner de qui on parle. Entre autres, l'homme qui l'a découvert et qui a fait la promotion des nains pendant des années, Jack Britton, le père de Gino Brito, devient Jim Burton. Beaver explique que ce Monsieur Burton lui a fait de fausses promesses, qu'il n'était pas devenu riche en luttant comme lui avait promis ce dernier. Ce que Beaver oublie de mentionner, c'est qu'il avait des dépenses assez volumineuses. De plus, il se contredit, lorsqu'en même temps qu'il essaye tant bien que mal d'expliquer qu'il n'était pas riche, il dit changer de voiture 3 fois par année, assez paradoxal disons. C'est un livre écrit dans un très fort kayfabe, qui ne va pas dans les détails de la carrière et même de la vie de Beaver jusqu'à une certaine limite (il ne dit même pas sa date de naissance, toujours inconnue jusqu'à ce jour).

Johnny Rougeau
« Johnny Rougeau »
Tout juste avant de décéder en 1983, l'un des lutteurs les plus populaires de l'histoire du Québec écrit ses mémoires pour ainsi donner à ses fans un moyen de se souvenir de lui. Une très bonne idée, mais le livre est par le fait même écrit assez rapidement. Encore une fois, nous sommes dans une période kayfabe et le livre ne donne pas de détails sur la carrière de lutteur et de promoteur de Jean. Il écrit autant sur les autres aspects de sa vie, tels la politique (un des proches de René Lévesque), le hockey (propriétaire du National de Laval et premier président de la LHJMQ) et les clubs (il avait le très populaire Moccambo). Comme toute biographie, elle comporte des erreurs car Jean Rougeau raconte sa carrière selon ses souvenirs, selon les souvenirs qu'il veut se rappeler et surtout selon sa façon de voir certains événements. Un aspect décevant du livre est la quantité incroyable de fautes d'orthographes et d'erreurs de typographie, démontrant bien que le livre fut écrit rapidement étant donné l'état de santé de Johnny.

Mad Dog Vachon
« Une vie de chien dans un monde de fous »
Écrit à la fin des années 80, au même moment où la province au complet est derrière Maurice Vachon qui vient de subir un terrible accident de la route, la biographie de Mad Dog donne encore moins de détails sur sa carrière de lutteur que Johnny ou Beaver, si cela est possible. En effet, il raconte son enfance, sa quête vers les Olympiques, ses années dans les bars comme portier et passe très rapidement sa carrière de lutteur sans donné de réels détails. En fait, dans chacun des aspects mentionnés, il raconte comment il avait à sa battre littéralement pour se faire une place et chaque chapitre est muni d'une anecdote sur un combat de rue qu'il a eu. Quoique ces anecdotes soient intéressantes, le livre demeure assez pauvre en termes d'informations sur la carrière de lutteur de Maurice, la carrière pour laquelle il est si connu du public. Encore une fois, on est dans une époque kayfabe, avant que Mick Foley ne vienne changer tout ça.

Victor Delamarre
« Superman du Québec »
La biographie de l'un des plus grands hommes forts de l'histoire fut écrite il y a plus de 30 ans et si elle passe en détails sa carrière d'homme fort, on n'en apprend que peu sur sa carrière de lutteur, même s'il a quand même lutté pendant de nombreuses années. Intéressante si vous ne connaissez pas du tout le personnage, mais pas si vous voulez voir en détail sa carrière dans le monde de la lutte.

Louis Cyr
« Louis Cyr, une épopée légendaire »
La biographie de cet homme légendaire écrite par Paul Ohl a une quantité de pages que certains dictionnaires n'ont pas. Dire que cette biographie est complète n'est pas un terme assez fort pour bien la décrire. C'est LA biographie de Cyr qu'il faut lire. On parle des quelques matchs de lutte qu'il a pris part, principalement celui contre le Géant Beaupré en 1901. La lutte n'est pas très présente dans cet ouvrage, mais elle est représentative de la place qu'elle a eue dans la carrière de principal intéressé.

Les Frères Baillargeon
« Hommage aux célèbres frères Baillargeon »
Il s'agit ici d'un livre pas très volumineux, mais qui donne une bonne idée de qui étaient ces 6 frères, reconnus comme étant les frères les plus forts au monde. Mieux connu à Québec et dans l'est de la province qu'à Montréal, le livre explique comment les frères ont commencé leur carrière d'hommes forts, les tours de force qu'ils présentaient et aussi leur carrière de lutteur. Chacun d'entre-eux ont lutté, certains plus que d'autres. Encore une fois, l'emphase est mise sur leur carrière d'hommes forts et c'est correct car c'est vraiment ce avec quoi ils sont reconnus. On parle de leur implication dans la lutte, mais pas en détails et pas nécessairement avec une bonne connaissance du domaine. Mais on en parle plus que dans le livre de Delamarre. Tout comme ce dernier, si vous ne les connaissez pas, vous allez les découvrir avec ce livre, mais plus sommairement au niveau de la lutte.

Dolly Darcell
« Dolly, une poupée dans le monde des grands »
L'une des seules sinon la seule québécoise naine à avoir pratiqué la lutte professionnelle, Dolly parle de lutte pendant un seul chapitre dans sa biographie. Pas beaucoup de détails, un survol rapide d'une partie de sa vie, car Dolly est surtout connue pour avoir fait des tournées de spectacles avec son mari, Paul Hébert, un culturiste qui a aussi œuvré quelque peu sur le matelas. On en apprend sur elle, mais à part quelques détails, pas tellement sur la lutteuse.

Jean-Paul Sarrault
« Fais-le saigner »
Écrit au milieu des années 90 par l'ancien journaliste du Journal de Montréal, le regretté Jean-Paul Sarrault, ce livre est ce qui se rapproche le plus d'un ouvrage couvrant l'histoire de la lutte au Québec. Il s'agit principalement d'un recueil d'articles que Sarrault avait déjà publié dans le Journal, mais néanmoins, ces articles sont intéressants. Évidemment, il contient de multiples erreurs factuelles, car aucune recherche n'a été faite entre la publication des articles et la publication du livre. Mais de façon générale, l'information est intéressante et concerne plusieurs lutteurs, une première à ce moment là au Québec. Sarrault résume entre autres les carrières d'Yvon Robert, de Larry Moquin, Rick Martel, Dino Bravo, Little Beaver, les Rougeau, PCO, explique ce qu'était la p'tite lutte et bien plus. Le mot résume est cependant un verbe qui qualifie bien le livre car il survole la carrière de ces lutteurs. Néanmoins, il demeure un livre relativement intéressant.

Deepak Massand
« Deepak Massand, an autobiography »
Deepak est un personnage quelque peu méconnu. Vous le connaissez peut-être car il est depuis plusieurs années acteur, alors qu'on a pu le voir entre autres dans Taxi-022 et sur le DVD de Sugar Sammy. Par contre, son autobiographie nous en apprend beaucoup sur sa vie et sur sa carrière dans le monde de la lutte. Il a été gérant du Grand Antonio et d'Abdullah the Butcher. Ses anecdotes sur Antonio sont d'ailleurs très intéressantes. Il parle beaucoup de son enfance, mais aussi de lutte, alors qu'il a aussi lutté à ses débuts, vers la fin des années 60. Le livre demeure sommaire, mais relativement et surprenament intéressant. Plusieurs photos valent la peine d'être vues et le livre est en anglais.

Yvon Robert
« Le plus grand lutteur du Québec »
Le meilleur livre jusqu'à présent écrit en français sur la lutte professionnelle. Pierre Berthelet a mis beaucoup de temps et d'années sur ce livre et ça a porté fruit. Même si on garde un certain kayfabe, il est moins prononcé que dans les autres biographies mentionnées ci haut et il est surtout bien plus riche en information et en détails. On couvre la carrière de Robert de fond en comble, de ses débuts avec Émil Maupas jusqu'à sa courte carrière de promoteur. Non seulement l'information s'y trouve, mais on parle d'un livre assez volumineux ou à tout le moins, bien plus que Beaver, Rougeau et Vachon. Même si certaines informations sont erronées ou non-vérifiables, ce n'est pas un problème comme tel et 100 fois mieux que les autres biographies de lutteurs québécois. Le livre, par la force des choses, nous fait aussi découvrir le territoire de Montréal dans ces années, alors dirigé par Eddie Quinn.

Jacques Rougeau Jr
« L'histoire de la lutte »
Vendu comme un livre relatant l'histoire de la lutte au Québec, il s'avère plutôt être un survol très sommaire et pas toujours authentique de celle-ci, n'étant pas aussi détaillé que « Fais-le Saigner » par exemple. Outre de nombreuses erreurs factuelles autant sur l'histoire que sur la carrière de Jacques lui-même, le livre passe rapidement les carrières de certains grands noms, alors qu'on en oubli certains autres. Le livre dévoile aussi plusieurs « secrets » de la lutte, certains étant moins pertinents que d'autres. Il est le premier cependant à complètement sortir de l'époque kayfabe. Il a un beau look, avec sa couverture rigide, des pages glacées couleurs du début à la fin et de nombreuses photos. Malheureusement, les photos ne sont pas identifiées, ce qui fait qu'on ne sait pas toujours qui se retrouve sur celles-ci. Un prix quelque peu cher considérant l'information qui s'y retrouve.

Paul Vachon
« Wrestling with the Past : Life In and Out of the Ring »
Suite aux trois livres couvrant trois parties différentes de carrière qu'il a auto-publié dans les dernières les années, Paul Vachon sortait officiellement cette semaine un condensé de ces trois livres sous une même couverture. Ce n'est pas une retranscription exacte des 3 tomes, alors qu'on y retrouve aussi de la nouvelle information. Les 3 premiers livres ne sont pas vraiment connus du public, alors que Paul les fait publiait de façon indépendante et les vendait lui-même lorsqu'il allait dans des conventions. Probablement la plus intéressante de toutes les biographies de lutteurs québécois, alors que Vachon décrit ses débuts, ses voyages outremer et bien entendu, l'épopée Lutte Grand-Prix. Encore une fois, comme toute bonne biographie, on y retrouve quelques erreurs factuelles et une vision bien personnelle de voir les choses, mais il y en a peu et il arrive à donner un portrait assez réel de sa carrière. Le livre est en anglais, ce qui lui permet de rejoindre plus de fans.

Mis à part Louis Cyr, Jacques Rougeau et Paul Vachon, tous les autres ne sont plus en librairies, mais sont trouvables dans les bibliothèques, et sur l'Internet si on sait chercher. Le livre de Jacques est aussi disponible via son site Web alors que celui de Paul Vachon peut être acheté via Amazon alors qu'une version électronique est également disponible.
*****************************************************
WWE
Le house show de la WWE à Montréal a attiré plus que les des deux house shows mis ensemble qui ont eu lieu à proximité de la ville au début mars, soit Cornwall et Ottawa. Le 3 mars à Cornwall, la WWE a attiré 2 500 personnes pour une gate de 70 000$ tandis qu'Ottawa, qui a eu un Raw dans la dernière année, n'a attiré que 3 500 fans pour une gate de 155 000$. De plus, ce fut le show qui a attiré le plus de la mini tournée canadienne qu'ils ont fait au même moment. En effet, le 9 mars au Ricoh Coliseum de Toronto (la WWE n'utilise plus le Air Canada Center pour les house shows), elle a attiré 7 600 fans pour une gate de 340 000$ tandis que le lendemain à London, c'était 4 600 personnes pour 180 000$. Après avoir jeté un coup d'œil à ces chiffres, je pense bien que Montréal a de bonnes chances d'avoir un événement télévisé d'ici la fin de l'année.

Lord Tensai, qui vient de faire ses débuts à la WWE lundi dernier est Matt Bloom, l'ancien Prince Albert ou A-Train, qui avait lutté dans les années 90, entre autres en équipe avec Test et géré par Trish Stratus qui faisait ses débuts, alors que l'équipe se nommait T & A, un nom d'équipe qu'on ne retrouvera plus jamais à la WWE maintenant. Puis lorsqu'il a quitté la WWE, il a commencé à lutter au Japon pour la All-Japan sous le nom de Giant Bernard. Ce nom lui a été nommé en lien avec l'ancien lutteur Brute Bernard. Le booker de la All-Japan à ce moment là était un homme un peu plus vieux qui avait grandi en écoutant la lutte dans les années 60 et qui était un grand fan de Brute Bernard. De son vrai nom Jim Prud'Homme, Brute Bernard était dans les faits un Québécois d'origine qui a connu une belle carrière dans les années 60 et 70, principalement en équipe avec Skull Murphy. Il est décédé en 1984.

OVW
Lors des enregistrements du 21 mars, Alex Silva a défait Elvis Pridemoore dans un dark match.

International
El Generico luttera en Colombie au mois de mai et il s'agira du 29e pays dans lequel il aura lutté au cours de sa carrière. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il ne sera pas à la CRW et ROH le week-end du 11-12 mai prochain.

Lutte féminine
Petite correction d'il y a quelques semaines sur le show de Femmes Fatales. Au sujet de l'absence de tables dans le combat entre LuFisto et Jazz, ce n'est pas que la promotion ne voulait pas investir dans des tables, mais plutôt l'idée que le match n'en avait pas besoin. Donc ce n'était pas une question d'argent, mais plus une mauvaise évaluation de la situation.

Les dates des prochains enregistrements de Shimmer ont été dévoilées et il s'agit des 27 et 28 octobre 2012. À moins d'une catastrophe, LuFisto et Kalamity devraient y performer. Il ne serait donc pas surprenant de voir Femmes Fatales X être présenté soit la semaine avant, soit la semaine suivante.

Chikara
À Vaughn, Ontario le 24 mars, Scott « Jagged » Parker et Shane Matthews, 3.0, ont remporté les Campeonatos de Parejas (titres par équipe) de Chikara en défaisant F.I.S.T, composée de Chuck Taylor et Johnny Gargano. Ils deviennent ainsi la deuxième équipe de Québécois à mériter ces titres, l'autres étant les Super Smash Bros., qui avaient été champion du 21 septembre au 19 octobre 2008. Ce règne de 28 jours est jusqu'à présent le plus court dans l'histoire de ces titres. Parker et Matthews sont à mon avis une équipe sous-estimée, peut-être du au fait qu'on les voit moins au Québec depuis quelques années. Pourtant, ils sont l'équipe la plus constante des 10 dernières années sur le territoire, ayant été voté parmi les 4 meilleures équipes au Québec lors des 5 dernières années et 7 des 8 dernières. Si on faisait un retour des meilleures équipes au Québec de la dernière décennie, ils complèteraient facilement le podium avec Steen & Generico et les Super Smash Bros.

Chikara a attiré 110 personnes à Ottawa le 25 mars, pour une gate d'environ 2 750$. La veille à Vaughn, ils avaient attiré une foule de 300 personnes. Le show s'est bien déroulé, quoique trop long. La finale entre Eddie Kingston et Brodie Lee fut sans aucun doute le match de la soirée, alors que les deux se sont frappés dessus comme si ce n'était pas permis. Le 3 vs 3 entre 3.0 et El Generico contre a été un bon match, . Avant le show, Brodie Lee a dit aux autres lutteurs dans le meeting que rien n'était encore officiel avec la WWE. Avec la situation entourant la FCW, ce n'est pas surprenant.

ToW
Sylvain Grenier a décidé de mettre fin à son école de lutte. Grenier, qui est aussi propriétaire d'une compagnie n'ayant aucun lien avec la lutte professionnelle, a pris cette décision tout simplement par manque de temps. Ces derniers temps, plus souvent qu'autrement, c'était Dru Onyx (Rodney Kellman) qui donnait les cours à sa place et tant qu'à ne pas pouvoir y être lui-même, il a préféré arrêter. Je trouve ça dommage car l'école de Grenier était la plus professionnelle au Québec depuis quelques années et la seule autre avec celle de Jacques Rougeau dirigée par un ancien lutteur de la WWE. Vu les circonstances, Dru Onyx a décidé de rouvrir son école, « Torture Chamber », qu'il avait au milieu des années 2000. Cette école avait d'ailleurs formé deux recrues de l'année au Québec, Justin White et Antonio Corsi, en plus de Mathieu St-Jacques, probablement le plus gros nom à y être sorti. Les cours se tiendront toujours au Centre CRW, le même endroit où Grenier donnait ses cours.

El Generico devrait revenir du Japon le 5 mai aux alentours des 17h-18h le soir. Il n'aura pas de temps à perdre pour se rendre au Centre Pierre-Charbonneau, qui n'est pas nécessairement près de l'aéroport. C'est peut-être une autre raison pourquoi on ne l'a pas booké dans un match régulier, alors qu'il est plus facile de planifier une bataille royale qu'un match en simple ou un 3-way. L'envers de la médaille par contre est que cette bataille royale sera vraisemblablement le premier combat sur la carte qui commence à 19h. L'heure du vol de retour n'était pas confirmé encore, alors j'imagine que la ToW souhaite qu'il arrive le plus tôt possible, car s'il n'arrive qu'à 18h, ce sera presque physiquement impossible pour Generico d'y être à temps pour 19h. Encore là, s'il n'est pas là à temps, le match, étant donné sa nature, peut quand même avoir lieu.

CRW
Une maigre foule a assisté au gala de la CRW présenté le 23 mars dernier, alors que seulement 28 personnes se sont présentées pour voir entre autres la finale opposant Kevin Steen à Michael Elgin. Est-ce que le fait de n'avoir pas présenté de show la semaine précédente à cause du house show de la WWE leur a fait mal? Je ne sais trop, mais définitivement, il y a un problème a attiré une foule considérable dans cette salle. Steen et Elgin sont présentement deux lutteurs très en demande, à cause de leurs prouesses à la ROH et à la PWG pour Steen. Les deux ont participé à deux des trois meilleurs matchs du week-end de Wrestlemania, alors il est certes décevant de constater un nombre si peu élevé de fans. Il y a un vieux dicton de lutte qui dit que tu peux présenter Hulk Hogan vs Ric Flair, si personne n'est au courant, tu n'attireras rien. Il faudrait peut-être ajouter « dans cette salle en particulier ». En plus de Steen et Elgin, le show avait aussi les Super Smash Bros, la TDT, Dru Onyx, Darkko et quelques lutteurs de Toronto dont Sebastian Suave. 28 personnes a donné des recettes de 485$.

Ici et là
L'Église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours sur le boulevard Monk vient d'être acheté pour être modifié en centre sportif et culturel. On veut y présenter des spectacles et du théâtre en autres choses, alors que la salle pourra contenir entre 500 et 700 personnes. Je crois que ce serait un endroit idéal pour une promotion de lutte d'envergure. Ce quartier, près de Verdun et non loin de Pointe St-Charles et de St-Henri a toujours été bénéfique à la lutte. J'ai toujours entendu dire des lutteurs qui ont connu la défunte RWR qui roulait justement à Verdun, qu'il s'agissait d'un quartier très propice à la lutte. La RWR y présentait des shows à la fin des années 90 et depuis, aucune promotion n'y s'est installé à temps plein. C'est un endroit qui est facile d'accès en plus. Il restera à voir si le stationnement est aussi accessible et surtout quel sera le coût de location, mais pour une promotion comme la ToW, si elle voulait faire plus de shows, mais certains à plus petits budgets, ou la NCW pour son Challengemania, cela pourrait devenir l'endroit idéal.

L'Adirondak Pro Wrestling Federation a annoncé la signature des lutteurs québécois Chris Cruze et Ryan Rogan (anciennement Johnny Jack Spade). Il s'agit d'une nouvelle promotion dans le nord de l'état de New York qui présentera son premier gala en septembre. Jay Lethal, Bryan Kendrick et Paul London sont des lutteurs prévus pour en faire partie.

Dernièrement, il y a eu un sondage sur le site Web du Wrestling Observer à savoir qui est le meilleur in-ring wrestler au monde, c'est-à-dire le meilleur lutteur en ne prenant pour compte que ses habiletés dans un ring. Le Québécois El Generico a terminé au 5e rang avec 5.7% des votes, derrière Daniel Bryan, 45.4%, Kurt Angle, 12.4%, CM Punk, 11.3% et Hiroshi Tanahashi, 8.0%. Derrière Generico, on retrouve Dolph Ziggler, Davey Richards, AJ Styles, Randy Orton, Tetsuya Naito, Yuji Nagata et Bobby Roode.

Le lutteur Pee Wee (Yannick Tremblay), qui avait fait l'an dernier le concours de personnalité Musique Plus/NRJ, s'est déniché un travail de chroniqueur de lutte sur les ondes du Québec 800 AM dans l'émission MMA Ninja animée par Marto Napoli, qui fait son retour en ondes depuis son renvoi de Radio X. Ses chroniques auront lieu les lundis midi. L'émission est aussi diffusée sur les ondes de Beauce 101.3 à 18h30. Les gens peuvent consulter le www.martonapoli.com pour plus d'informations. Tremblay parle aussi de lutte à Radio Pirate (www.radiopirate.com) du lundi au vendredi dès 16h.

Une page d'histoire
Le 4 avril dernier marquait le 80e anniversaire du premier combat d'Yvon Robert, à l'aréna Mont-Royal, alors qu'il a défait John Charette. Le match était en sous-carte de la finale qui opposait Gus Sonnenberg à Pat McGill et qui a attiré une foule de 5 500 fans. Robert est devenu par la suite la vedette qu'on connaît, était sans aucun doute le lutteur le plus populaire de l'histoire de la province, une popularité qui rejoignait presque celle de Maurice Richard, sans exagération.

Il y a 30 ans, le 5 avril 1982, un Hulk Hogan heel luttait à Montréal au Centre Paul-Sauvé face à Dino Bravo, dans un match qui s'est soldé par un « no contest ». Des années plus tard, c'est un Bravo heel qui affrontera Hogan alors que les deux en babyfaces ne se sont jamais affrontés à Montréal.

Il y a 10 ans, le 3 avril 2002, décédait le lutteur Bobby Managoff. Originaire de Chicago, il fut l'un des lutteurs les plus populaires dans les années 40 et 50 à Montréal, remportant le titre reconnu par la Commission Athlétique à 4 reprises.

Anniversaires
Sylvain Grenier, le dernier lutteur à avoir performé à la WWE et ancien champion par équipe de la WWE à 4 reprises, a célébré ses 35 ans le 26 mars.

Il y a 85 ans, le 6 avril 1927, naissait Camille Tourville, mieux connu sous le nom de Tarzan « La Bottine » Tyler.

« Entendu » sur Twitter
LuFisto (@Lufisto): I really can't stand this fu**ing Flo Rida song anymore neither the one by the 2 anorexics! Arrg!

Si vous avez des questions ou commentaires, n'hésitez pas à communiquer avec moi au patric_laprade@videotron.ca, via les réseaux sociaux au http://www.facebook.com/patlaprade et http://www.twitter.com/patlaprade, ainsi que sur mon site Web au www.lutte.com