Marie-France Dubreuil réalisera son rêve avec son prince charmant
Jeux olympiques mardi, 15 janv. 2002. 16:59 dimanche, 15 déc. 2024. 08:41
(PC) - Toute petite, Marie-France Dubreuil croyait dur comme fer qu'elle participerait aux Jeux olympiques. La patineuse artistique était cependant loin de penser qu'elle concrétiserait son rêve avec son prince charmant.
"J'étais âgée de cinq ans et je ne patinais même pas, mais je répétais à ma mère que je prendrais part aux Jeux olympiques. Elle me répondait: 'oui, oui ma chérie, c'est sûr"', rappelle Dubreuil sur un ton amusé.
Dans quelques semaines à Salt Lake City, Dubreuil et son partenaire Patrice Lauzon rivaliseront avec les meilleurs couples-danseurs de la planète. Dubreuil et Lauzon forment un couple sur la glace depuis six ans et dans la vie depuis cinq ans.
"Nous sommes très différents l'un de l'autre, mais compatibles sinon ça ne pourrait pas fonctionner", souligne Dubreuil.
"C'est comme si ça faisait 15 ans que nous sommes ensemble parce que nous ne nous quittons jamais", rigole Lauzon.
Championne précoce
Dubreuil, de Sainte-Catherine, sur la rive-sud de Montréal, a fait ses débuts sur patins à l'âge de six ans et on a tôt fait de constater son potentiel.
Pendant ce temps, Lauzon, natif de Boisbriand, pratiquait le hockey. A l'âge de neuf ans, voulant améliorer son coup de patin, il s'est inscrit à des cours de patinage artistique. Il a pratiqué les deux sports pendant quelques années, avant de choisir le patinage vers l'âge de 12 ans.
"J'ai toujours aimé jouer au hockey. J'y jouais encore jusqu'à il y a deux ans."
Dubreuil et Lauzon se connaissent depuis leur adolescence puisqu'ils s'entraînaient à Boucherville, mais ce n'est qu'au début de la vingtaine qu'ils ont unis leur destinée sur la glace.
"Nous avons quitté nos partenaires respectifs presque en même temps", mentionne Lauzon.
"J'ai connu une période de remise en question, ajoute Dubreuil, qui a comme entraîneure Sylvie Fullum depuis l'âge de 10 ans. Ça n'allait pas avec mon partenaire tchèque et je me demandais si ça valait la peine de continuer.
"J'ai retrouvé la confiance et le plaisir de patiner quand Patrick est arrivé dans le décor. Je me suis dit que si ça ne fonctionnait pas avec lui, ça ne fonctionnerait pas avec personne", évoque-t-elle.
Débuts difficiles
Mais les quatre premières années de cohabitation ont été difficiles.
"Le vent a tourné quand nous avons pris la décision de nous consacrer totalement au sport", affirme Lauzon, qui a abandonné son emploi de mécanicien au garage de son père.
"Nous nous sommes lancés dans l'aventure les yeux fermés, reprend Dubreuil. Nous nous sommes endettés énormément, mais nous avons bien fait. A cause des sacrifices que nous nous sommes imposés, nous apprécions davantage nos succès."
Dubreuil et Lauzon sont les vice-champions canadiens en danse, derrière Shae-Lynn Bourne et Victor Kratz. Ils ont dans leur mire un podium olympique aux Jeux olympiques d'hiver de Turin en 2006.
Le fait qu'ils forment un "vrai couple" dans la vie constitue un avantage, selon Lauzon.
"C'est très positif quand le couple est uni parce que dès qu'une mésentente survient, nous réglons le problème sur le champ. Si nous ne le réglons pas tout de suite, nous le réglons plus tard à la maison.
"Nous ne laissons traîner aucune situation conflictuelle, résume Dubreuil. On se tiraille habituellement au sujet de détails techniques et c'est normal. Nous trouvons rapidement des solutions."
"J'étais âgée de cinq ans et je ne patinais même pas, mais je répétais à ma mère que je prendrais part aux Jeux olympiques. Elle me répondait: 'oui, oui ma chérie, c'est sûr"', rappelle Dubreuil sur un ton amusé.
Dans quelques semaines à Salt Lake City, Dubreuil et son partenaire Patrice Lauzon rivaliseront avec les meilleurs couples-danseurs de la planète. Dubreuil et Lauzon forment un couple sur la glace depuis six ans et dans la vie depuis cinq ans.
"Nous sommes très différents l'un de l'autre, mais compatibles sinon ça ne pourrait pas fonctionner", souligne Dubreuil.
"C'est comme si ça faisait 15 ans que nous sommes ensemble parce que nous ne nous quittons jamais", rigole Lauzon.
Championne précoce
Dubreuil, de Sainte-Catherine, sur la rive-sud de Montréal, a fait ses débuts sur patins à l'âge de six ans et on a tôt fait de constater son potentiel.
Pendant ce temps, Lauzon, natif de Boisbriand, pratiquait le hockey. A l'âge de neuf ans, voulant améliorer son coup de patin, il s'est inscrit à des cours de patinage artistique. Il a pratiqué les deux sports pendant quelques années, avant de choisir le patinage vers l'âge de 12 ans.
"J'ai toujours aimé jouer au hockey. J'y jouais encore jusqu'à il y a deux ans."
Dubreuil et Lauzon se connaissent depuis leur adolescence puisqu'ils s'entraînaient à Boucherville, mais ce n'est qu'au début de la vingtaine qu'ils ont unis leur destinée sur la glace.
"Nous avons quitté nos partenaires respectifs presque en même temps", mentionne Lauzon.
"J'ai connu une période de remise en question, ajoute Dubreuil, qui a comme entraîneure Sylvie Fullum depuis l'âge de 10 ans. Ça n'allait pas avec mon partenaire tchèque et je me demandais si ça valait la peine de continuer.
"J'ai retrouvé la confiance et le plaisir de patiner quand Patrick est arrivé dans le décor. Je me suis dit que si ça ne fonctionnait pas avec lui, ça ne fonctionnerait pas avec personne", évoque-t-elle.
Débuts difficiles
Mais les quatre premières années de cohabitation ont été difficiles.
"Le vent a tourné quand nous avons pris la décision de nous consacrer totalement au sport", affirme Lauzon, qui a abandonné son emploi de mécanicien au garage de son père.
"Nous nous sommes lancés dans l'aventure les yeux fermés, reprend Dubreuil. Nous nous sommes endettés énormément, mais nous avons bien fait. A cause des sacrifices que nous nous sommes imposés, nous apprécions davantage nos succès."
Dubreuil et Lauzon sont les vice-champions canadiens en danse, derrière Shae-Lynn Bourne et Victor Kratz. Ils ont dans leur mire un podium olympique aux Jeux olympiques d'hiver de Turin en 2006.
Le fait qu'ils forment un "vrai couple" dans la vie constitue un avantage, selon Lauzon.
"C'est très positif quand le couple est uni parce que dès qu'une mésentente survient, nous réglons le problème sur le champ. Si nous ne le réglons pas tout de suite, nous le réglons plus tard à la maison.
"Nous ne laissons traîner aucune situation conflictuelle, résume Dubreuil. On se tiraille habituellement au sujet de détails techniques et c'est normal. Nous trouvons rapidement des solutions."