Montréal 1976: les bons souvenirs
Jeux olympiques mardi, 18 juil. 2006. 01:12 jeudi, 12 déc. 2024. 06:59
MONTREAL (PC) - Quand les Montréalais pensent aux Jeux olympiques de 1976, la plupart se souviennent que la construction du stade n'était pas complétée, qu'il a fallu rembourser une dette importante et qu'il y a eu beaucoup de corruption.
Mais lundi à l'occasion du 30e anniversaire, jour pour jour, de l'ouverture des Jeux, ils ont été invités à se rappeler qu'il y avait également eu de bonnes choses. Les Jeux ont été bien organisés, il y a eu de brillantes prestations par les athlètes et Montréal a alors été le théâtre d'une grande fête sportive pendant deux semaines.
Il y a une exposition de photographies des Jeux à l'hôtel de ville de Montréal et le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge, un des athlètes de la Belgique en voile, est en visite à Montréal.
"Le Canada est un des deux pays, avec les Etats-Unis, à avoir obtenu la présentation de Jeux olympiques à trois reprises en 34 ans - Montréal, Calgary (1988) et Vancouver (2010), a dit Rogge, lundi soir. Sans Montréal, il n'y aurait pas eu Calgary et il n'y aurait pas Vancouver."
Rogge a rendu hommage à Dick Pound, l'avocat montréalais qu'il avait battu par un vote pour devenir le président du CIO en 2001, soulignant que Pound a été amené à l'organisme par les Jeux de 1976.
Il a rappelé que Pound, l'ancien vice-président du CIO qui dirige maintenant l'Agence mondiale anti-dopage, a négocié des contrats de télévision lucratifs qui sont devenus la principale source de revenus du mouvement olympique.
"C'est ce que vous avez légué, a-t-il dit. Vous avez ouvert la porte à une reconnaissance internationale. Il n'y aurait pas l'Agence mondiale à Montréal sans les Jeux de Montréal."
Le 17 juillet 1976, la Reine Elisabeth II a déclaré l'ouverture officielle des Jeux et deux jeunes athlètes, Stéphane Préfontaine et Sandra Henderson, ont allumé la flamme olympique lors d'une cérémonie d'ouverture émouvante.
Robert Dubeau, un des directeurs des Jeux de 1976, a rappelé que les Jeux avaient été un événement sportif formidable.
"Au plan sportif, les Jeux n'avaient jamais été aussi bien réussis, a-t-il dit. C'est ce que toutes les organisations sportives avaient affirmé. Ce fut un succès dans ce domaine.
"Mais les gens ont tendance à oublier tout ça pour se souvenir des choses négatives, tels les dépassements dans les coûts de construction. Il y avait eu un surplus considérable dans les opérations."
Le Canada n'avait récolté aucune médaille d'or, devenant le premier pays hôte à être privé d'or, - ce qu'il a répété par la suite lors des Jeux d'hiver de Calgary en 1988, si l'on excepte les sports en démonstration.
En 1976, le Canada avait remporté 11 médailles, cinq d'argent et six de bronze, prenant le 27e rang. L'ancienne URSS avait pris le premier rang en récoltant 49 médailles d'or, 41 d'argent et 35 de bronze.
Les Jeux de Montréal avaient aussi été les premiers à être les victimes d'un boycottage majeur. Plusieurs pays africains avaient renoncé à participer aux Jeux pour protester contre la présence de la Nouvelle-Zélande, qui avait défié le mouvement anti-apartheid international en envoyant une équipe de rugby en tournée en Afrique du Sud.
Quelques-uns des 6084 athlètes avaient offert des prestations remarquables.
La Roumaine de 14 ans Nadia Comeneci était devenue la première gymnaste à obtenir une note parfaite de 10. Elle avait réussi un total de sept notes de 10 lors des épreuves de gymnastique.
En athlétisme, Alberto Juantorena, de Cuba, était devenu le premier athlète à remporter la médaille d'or aux 400 et 800 mètres. Lasse Viren, de Finlande, avait remporté le 5000m et le 10 000m, mais il avait été incapable d'égaler la marque de trois médailles d'or du Hongrois Emil Zatopek, établie en 1952, prenant la cinquième place au marathon.
A la boxe, les Américains Sugar Ray Leonard, ainsi que les frères Michael et Leon Spinks avaient décroché des médailles d'or tandis que le Cubain Teofilo Stevenson, chez les poids lourds, avait récolté la deuxième de ses trois médailles d'or d'affilée à des Jeux olympiques.
De plus, l'Américain Greg Louganis, qui devait ensuite dominer les épreuves de plongeon aux Jeux de Los Angeles en 1984 et de Seoul en 1988, avait remporté une médaille d'argent à la tour de 10 mètres à Montréal alors qu'il n'avait que 16 ans.
Mais lundi à l'occasion du 30e anniversaire, jour pour jour, de l'ouverture des Jeux, ils ont été invités à se rappeler qu'il y avait également eu de bonnes choses. Les Jeux ont été bien organisés, il y a eu de brillantes prestations par les athlètes et Montréal a alors été le théâtre d'une grande fête sportive pendant deux semaines.
Il y a une exposition de photographies des Jeux à l'hôtel de ville de Montréal et le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge, un des athlètes de la Belgique en voile, est en visite à Montréal.
"Le Canada est un des deux pays, avec les Etats-Unis, à avoir obtenu la présentation de Jeux olympiques à trois reprises en 34 ans - Montréal, Calgary (1988) et Vancouver (2010), a dit Rogge, lundi soir. Sans Montréal, il n'y aurait pas eu Calgary et il n'y aurait pas Vancouver."
Rogge a rendu hommage à Dick Pound, l'avocat montréalais qu'il avait battu par un vote pour devenir le président du CIO en 2001, soulignant que Pound a été amené à l'organisme par les Jeux de 1976.
Il a rappelé que Pound, l'ancien vice-président du CIO qui dirige maintenant l'Agence mondiale anti-dopage, a négocié des contrats de télévision lucratifs qui sont devenus la principale source de revenus du mouvement olympique.
"C'est ce que vous avez légué, a-t-il dit. Vous avez ouvert la porte à une reconnaissance internationale. Il n'y aurait pas l'Agence mondiale à Montréal sans les Jeux de Montréal."
Le 17 juillet 1976, la Reine Elisabeth II a déclaré l'ouverture officielle des Jeux et deux jeunes athlètes, Stéphane Préfontaine et Sandra Henderson, ont allumé la flamme olympique lors d'une cérémonie d'ouverture émouvante.
Robert Dubeau, un des directeurs des Jeux de 1976, a rappelé que les Jeux avaient été un événement sportif formidable.
"Au plan sportif, les Jeux n'avaient jamais été aussi bien réussis, a-t-il dit. C'est ce que toutes les organisations sportives avaient affirmé. Ce fut un succès dans ce domaine.
"Mais les gens ont tendance à oublier tout ça pour se souvenir des choses négatives, tels les dépassements dans les coûts de construction. Il y avait eu un surplus considérable dans les opérations."
Le Canada n'avait récolté aucune médaille d'or, devenant le premier pays hôte à être privé d'or, - ce qu'il a répété par la suite lors des Jeux d'hiver de Calgary en 1988, si l'on excepte les sports en démonstration.
En 1976, le Canada avait remporté 11 médailles, cinq d'argent et six de bronze, prenant le 27e rang. L'ancienne URSS avait pris le premier rang en récoltant 49 médailles d'or, 41 d'argent et 35 de bronze.
Les Jeux de Montréal avaient aussi été les premiers à être les victimes d'un boycottage majeur. Plusieurs pays africains avaient renoncé à participer aux Jeux pour protester contre la présence de la Nouvelle-Zélande, qui avait défié le mouvement anti-apartheid international en envoyant une équipe de rugby en tournée en Afrique du Sud.
Quelques-uns des 6084 athlètes avaient offert des prestations remarquables.
La Roumaine de 14 ans Nadia Comeneci était devenue la première gymnaste à obtenir une note parfaite de 10. Elle avait réussi un total de sept notes de 10 lors des épreuves de gymnastique.
En athlétisme, Alberto Juantorena, de Cuba, était devenu le premier athlète à remporter la médaille d'or aux 400 et 800 mètres. Lasse Viren, de Finlande, avait remporté le 5000m et le 10 000m, mais il avait été incapable d'égaler la marque de trois médailles d'or du Hongrois Emil Zatopek, établie en 1952, prenant la cinquième place au marathon.
A la boxe, les Américains Sugar Ray Leonard, ainsi que les frères Michael et Leon Spinks avaient décroché des médailles d'or tandis que le Cubain Teofilo Stevenson, chez les poids lourds, avait récolté la deuxième de ses trois médailles d'or d'affilée à des Jeux olympiques.
De plus, l'Américain Greg Louganis, qui devait ensuite dominer les épreuves de plongeon aux Jeux de Los Angeles en 1984 et de Seoul en 1988, avait remporté une médaille d'argent à la tour de 10 mètres à Montréal alors qu'il n'avait que 16 ans.