Paralympiques: des cérémonies grandiose
Jeux olympiques lundi, 20 sept. 2004. 10:50 samedi, 14 déc. 2024. 11:52
(Collaboration spéciale: Nathalie Tremblay) Grandiose !!! Vous voulez savoir de quoi je parle ? Je parle des cérémonies d'ouvertures des XII Jeux paralympiques d'Athènes 2004. Elles avaient lieu hier, le vendredi 17 septembre, au Stade olympique d'Athènes.
À un peu moins d'une heure du début des festivités je marchais à travers une foule en liesse en direction du stade. La mâchoire contractée en un énorme sourire, j'avais peine à contenir toutes les émotions qui engourdissaient mon cerveau.
La célébration a commencé par une énorme vague déferlant dans les gradins, une vague qui nous berçait, une vague humaine remplie de cris de joie, et de fraternité. Après l'hymne national et l'entrée du drapeau grec, le stade a accueilli le plus grand nombre de pays dans l'histoire des Jeux paralympiques. Précédées par des percussionnistes, les délégations se sont succédées au rythme enlevant des tams tams. Chaque délégation étant annoncée en grec, en anglais et en langage gestuel. D'une durée de 2 heures, la parade des athlètes nous a présenté tout près de 4000 athlètes représentant 136 pays. Tant d'athlètes avec autant de différences culturelles mais avec des buts convergeant vers une unique direction, celle de se dépasser.
Les athlètes et les spectateurs ont pu ensuite assister à un spectacle magnifique représentant les 4 éléments fondamentaux de la planète : le feu (sous forme de magma ), l'eau, la terre, l'air et en conclusion un hommage au soleil. Des centaines de comédiens et bénévoles nous ont servi une performance époustouflante. Encadrés de 96 musiciens, 35 percussionnistes et de 750 choristes, les artistes ont évolué sur le terrain sous un arbre de 23 mètres en revêtant près de 2600 costumes taillés dans 18 953 mètres de tissus. Éclairages et musique ont contribué à une ambiance tantôt survoltée, tantôt émerveillée et silencieuse. Les exclamations fusaient de toutes les directions après les explosions pyrotechniques, qui semblaient combler les attentes de chacun.
Le relais de la flamme olympique par les athlètes dans le stade et son transfert au flambeau de manière spectaculaire à l'aide de la pyrotechnie, ont conclu cette célébration internationale.
Trois heures complètes d'émerveillement, trois heures à remercier le ciel de pouvoir assister à cet événement qui donne la chair de poule tant il y a d'émotions qui circulent de part et d'autres du stade. Autant pour les athlètes que pour les spectateurs cette cérémonie restera un moment impossible à oublier. Une communion entre des milliers de gens de différents milieux, de différentes religions, mais qui se rejoignent tous dans un grand mouvement visant à promouvoir le sport pour des gens qui ont droit au respect, mais surtout à l'admiration de chacun pour leur courage et leurs actions remarquables.
J'ai toujours trouvé qu'une cérémonie d'ouverture ou de clôture est ennuyante à regarder, mais ma vision est à jamais modifiée. On ne peut commenter un tel spectacle que si on y a assisté et qu'on y a vécu l'émotion et la synergie d'un peuple sans distinction.
Je suis rentrée à mon hôtel très tard et très fatiguée, mais les étoiles que j'avais dans les yeux n'avaient pas de prix. Elles m'ont rempli d'une énergie nouvelle qui restera éternellement gravée dans mon cœur.
À un peu moins d'une heure du début des festivités je marchais à travers une foule en liesse en direction du stade. La mâchoire contractée en un énorme sourire, j'avais peine à contenir toutes les émotions qui engourdissaient mon cerveau.
La célébration a commencé par une énorme vague déferlant dans les gradins, une vague qui nous berçait, une vague humaine remplie de cris de joie, et de fraternité. Après l'hymne national et l'entrée du drapeau grec, le stade a accueilli le plus grand nombre de pays dans l'histoire des Jeux paralympiques. Précédées par des percussionnistes, les délégations se sont succédées au rythme enlevant des tams tams. Chaque délégation étant annoncée en grec, en anglais et en langage gestuel. D'une durée de 2 heures, la parade des athlètes nous a présenté tout près de 4000 athlètes représentant 136 pays. Tant d'athlètes avec autant de différences culturelles mais avec des buts convergeant vers une unique direction, celle de se dépasser.
Les athlètes et les spectateurs ont pu ensuite assister à un spectacle magnifique représentant les 4 éléments fondamentaux de la planète : le feu (sous forme de magma ), l'eau, la terre, l'air et en conclusion un hommage au soleil. Des centaines de comédiens et bénévoles nous ont servi une performance époustouflante. Encadrés de 96 musiciens, 35 percussionnistes et de 750 choristes, les artistes ont évolué sur le terrain sous un arbre de 23 mètres en revêtant près de 2600 costumes taillés dans 18 953 mètres de tissus. Éclairages et musique ont contribué à une ambiance tantôt survoltée, tantôt émerveillée et silencieuse. Les exclamations fusaient de toutes les directions après les explosions pyrotechniques, qui semblaient combler les attentes de chacun.
Le relais de la flamme olympique par les athlètes dans le stade et son transfert au flambeau de manière spectaculaire à l'aide de la pyrotechnie, ont conclu cette célébration internationale.
Trois heures complètes d'émerveillement, trois heures à remercier le ciel de pouvoir assister à cet événement qui donne la chair de poule tant il y a d'émotions qui circulent de part et d'autres du stade. Autant pour les athlètes que pour les spectateurs cette cérémonie restera un moment impossible à oublier. Une communion entre des milliers de gens de différents milieux, de différentes religions, mais qui se rejoignent tous dans un grand mouvement visant à promouvoir le sport pour des gens qui ont droit au respect, mais surtout à l'admiration de chacun pour leur courage et leurs actions remarquables.
J'ai toujours trouvé qu'une cérémonie d'ouverture ou de clôture est ennuyante à regarder, mais ma vision est à jamais modifiée. On ne peut commenter un tel spectacle que si on y a assisté et qu'on y a vécu l'émotion et la synergie d'un peuple sans distinction.
Je suis rentrée à mon hôtel très tard et très fatiguée, mais les étoiles que j'avais dans les yeux n'avaient pas de prix. Elles m'ont rempli d'une énergie nouvelle qui restera éternellement gravée dans mon cœur.
