Pékin: promoteur immobilier impliqué
Jeux olympiques mercredi, 21 juin 2006. 11:59 dimanche, 15 déc. 2024. 14:30
PEKIN (AFP) - Dix jours après le limogeage pour corruption d'un vice-maire de Pékin chargé des projets de construction des jeux Olympiques de 2008, le scandale s'est étendu à un des plus importants promoteurs immobiliers de la capitale chinoise.
Liu Xiaoguang, président du groupe immobilier Beijing Capital Land, l'un des groupes immobiliers les plus en vue de Chine, a été arrêté à l'aéroport de Pékin jeudi dernier par des agents de la commission de discipline du Parti communiste chinois, a précisé mercredi l'agence officielle Chine Nouvelle.
"Liu Xiaoguang est la première personne du secteur immobilier à être l'objet d'une enquête par la commission disciplinaire depuis le limogeage du vice-maire Liu Zhihua", a ajouté l'agence.
Liu Zhihua, 57 ans, l'un des neuf adjoints au maire, a été remercié le 11 juin pour corruption et débauche.
Il était chargé de la supervision des constructions, du budget, des sports et des projets de circulation dans la capitale chinoise, un poste-clé puisque 25 à 40 milliards de dollars, selon des estimations semi-officielles, doivent être investis dans les infrastructures de Pékin afin de rénover la ville pour l'événement sportif de 2008.
Selon des médias de Hong Kong, proches du régime chinois, sa chute pourrait avoir été provoquée par un homme d'affaires étranger, mécontent d'avoir versé un pot-de-vin pour un terrain qu'il n'aurait jamais obtenu.
Aucun lien de parenté
Pour sa part, après une carrière de 13 ans au sein de la municipalité au sein des services d'urbanisme et de planification, Liu Xiaoguang, qui n'a aucun lien de parenté avec le vice-maire, est président depuis 2002 de Beijing Capital Land.
Cette filiale du principal conglomérat public de la capitale, Beijing Capital Group, est cotée à la Bourse de Hong Kong depuis 2003 et est l'un des acteurs de premier plan dans une capitale en pleine transformation avant les jeux Olympiques de 2008.
Elle dispose de terrains et a des projets immobiliers avec commerces, habitations et bureaux, dans les lieux les plus convoités de Pékin.
Dès que les marchés ont eu connaissance des problèmes de Liu Xiaoguang, la Bourse de Hong Kong a suspendu mardi la cotation de Beijing Capital Land "après avoir considéré les risques pour le marché", selon un responsable du groupe cité mercredi par le journal China Business Post.
Selon le quotidien, les enquêteurs ont commencé à rassembler des documents provenant des bureaux du groupe immobilier.
De son côté, le responsable de la communication de l'entreprise a nié que son patron soit soupçonné.
"Notre dirigeant lui-même n'est pas impliqué dans l'affaire, il aide juste les départements concernés à enquêter", a affirmé ce porte-parole, nommé Ning.
Ce scandale de corruption est le plus grave depuis celui de 1995, lorsque le suicide du vice-maire de Pékin de l'époque, Wang Baosen, avait conduit à des dizaines d'arrestations, dont celle du maire Chen Xitong, exclu du parti et condamné à 16 ans de prison en 1998.
Liu Xiaoguang, président du groupe immobilier Beijing Capital Land, l'un des groupes immobiliers les plus en vue de Chine, a été arrêté à l'aéroport de Pékin jeudi dernier par des agents de la commission de discipline du Parti communiste chinois, a précisé mercredi l'agence officielle Chine Nouvelle.
"Liu Xiaoguang est la première personne du secteur immobilier à être l'objet d'une enquête par la commission disciplinaire depuis le limogeage du vice-maire Liu Zhihua", a ajouté l'agence.
Liu Zhihua, 57 ans, l'un des neuf adjoints au maire, a été remercié le 11 juin pour corruption et débauche.
Il était chargé de la supervision des constructions, du budget, des sports et des projets de circulation dans la capitale chinoise, un poste-clé puisque 25 à 40 milliards de dollars, selon des estimations semi-officielles, doivent être investis dans les infrastructures de Pékin afin de rénover la ville pour l'événement sportif de 2008.
Selon des médias de Hong Kong, proches du régime chinois, sa chute pourrait avoir été provoquée par un homme d'affaires étranger, mécontent d'avoir versé un pot-de-vin pour un terrain qu'il n'aurait jamais obtenu.
Aucun lien de parenté
Pour sa part, après une carrière de 13 ans au sein de la municipalité au sein des services d'urbanisme et de planification, Liu Xiaoguang, qui n'a aucun lien de parenté avec le vice-maire, est président depuis 2002 de Beijing Capital Land.
Cette filiale du principal conglomérat public de la capitale, Beijing Capital Group, est cotée à la Bourse de Hong Kong depuis 2003 et est l'un des acteurs de premier plan dans une capitale en pleine transformation avant les jeux Olympiques de 2008.
Elle dispose de terrains et a des projets immobiliers avec commerces, habitations et bureaux, dans les lieux les plus convoités de Pékin.
Dès que les marchés ont eu connaissance des problèmes de Liu Xiaoguang, la Bourse de Hong Kong a suspendu mardi la cotation de Beijing Capital Land "après avoir considéré les risques pour le marché", selon un responsable du groupe cité mercredi par le journal China Business Post.
Selon le quotidien, les enquêteurs ont commencé à rassembler des documents provenant des bureaux du groupe immobilier.
De son côté, le responsable de la communication de l'entreprise a nié que son patron soit soupçonné.
"Notre dirigeant lui-même n'est pas impliqué dans l'affaire, il aide juste les départements concernés à enquêter", a affirmé ce porte-parole, nommé Ning.
Ce scandale de corruption est le plus grave depuis celui de 1995, lorsque le suicide du vice-maire de Pékin de l'époque, Wang Baosen, avait conduit à des dizaines d'arrestations, dont celle du maire Chen Xitong, exclu du parti et condamné à 16 ans de prison en 1998.