Pékin rejette les critiques sur les droits de l'Homme
Jeux olympiques mercredi, 12 mars 2008. 10:10 dimanche, 15 déc. 2024. 05:07
PEKIN - Le ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi a rejeté mercredi les critiques sur les violations des droits de l'Homme par la Chine, soumise à la pression croissante de certaines organisations avant les jeux Olympiques de Pékin en août.
"Nous nous opposons fortement à ceux qui s'obstinent à avoir une pensée de Guerre froide et créent des divisions au nom de l'idéologie, pratiquent le double langage et s'ingèrent dans les affaires intérieures de la Chine au nom des droits de l'Homme", a déclaré M. Yang, lors d'une conférence en marge de la session parlementaire, au lendemain de la publication du rapport annuel sur les droits de l'Homme du département d'Etat américain.
Les Etats-Unis ont retiré la Chine de leur liste des pires violateurs des droits de l'Homme, tout en notant que le régime chinois continue à "harceler", "emprisonner" et "torturer".
Le ministre chinois des Affaires étrangères a indiqué être prêt à dialoguer avec Washington sur cette question.
"La Chine est prête à avoir des discussions sur les droits de l'Homme sur la base de l'égalité et du respect mutuel", a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Yang a minimisé l'action des associations, qui utilisent les JO pour dénoncer la position de la Chine sur des sujets comme le Darfour ou le Tibet.
"Ce n'est pas la communauté internationale qui cherche à politiser les jeux Olympiques, c'est un tout petit groupe de personnes et de forces qui sont contre la Chine", a-t-il dit.
"Ils n'arriveront pas à ternir l'image de la Chine, car ils cherchent à opposer les Chinois au reste du monde", a estimé le ministre.
Le même jour, un maire-adjoint de Pékin, Liu Jingmin, a rappelé que ceux qui voudront manifester pendant les JO en août devront obtenir une autorisation préalable de la police.
"En ce qui concerne les manifestations, ceux qui viendront aux jeux Olympiques, qu'ils soient chinois ou étrangers, devront respecter les lois chinoises", a-t-il déclaré.
Les manifestants "devront déposer une demande aux organes de la sécurité publique (police) de Pékin qui approuveront ou rejetteront en fonction des lois", a-t-il ajouté.
La police chinoise n'accorde presque jamais d'autorisation de manifester.
"Nous nous opposons fortement à ceux qui s'obstinent à avoir une pensée de Guerre froide et créent des divisions au nom de l'idéologie, pratiquent le double langage et s'ingèrent dans les affaires intérieures de la Chine au nom des droits de l'Homme", a déclaré M. Yang, lors d'une conférence en marge de la session parlementaire, au lendemain de la publication du rapport annuel sur les droits de l'Homme du département d'Etat américain.
Les Etats-Unis ont retiré la Chine de leur liste des pires violateurs des droits de l'Homme, tout en notant que le régime chinois continue à "harceler", "emprisonner" et "torturer".
Le ministre chinois des Affaires étrangères a indiqué être prêt à dialoguer avec Washington sur cette question.
"La Chine est prête à avoir des discussions sur les droits de l'Homme sur la base de l'égalité et du respect mutuel", a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Yang a minimisé l'action des associations, qui utilisent les JO pour dénoncer la position de la Chine sur des sujets comme le Darfour ou le Tibet.
"Ce n'est pas la communauté internationale qui cherche à politiser les jeux Olympiques, c'est un tout petit groupe de personnes et de forces qui sont contre la Chine", a-t-il dit.
"Ils n'arriveront pas à ternir l'image de la Chine, car ils cherchent à opposer les Chinois au reste du monde", a estimé le ministre.
Le même jour, un maire-adjoint de Pékin, Liu Jingmin, a rappelé que ceux qui voudront manifester pendant les JO en août devront obtenir une autorisation préalable de la police.
"En ce qui concerne les manifestations, ceux qui viendront aux jeux Olympiques, qu'ils soient chinois ou étrangers, devront respecter les lois chinoises", a-t-il déclaré.
Les manifestants "devront déposer une demande aux organes de la sécurité publique (police) de Pékin qui approuveront ou rejetteront en fonction des lois", a-t-il ajouté.
La police chinoise n'accorde presque jamais d'autorisation de manifester.