PEKIN, Chine - À un an des Jeux olympiques, Pékin a essayé pendant quatre jours de limiter la circulation, afin de diminuer le brouillard qui enveloppe la ville. Ce test, qui doit permettre à terme de réduire la pollution en prévision des Jeux, a été qualifié de "succès" par les autorités chinoises, malgré la brume persistante dans le ciel de la capitale chinoise.

Selon Du Shaozhong, le directeur adjoint du Bureau pékinois pour la protection de l'environnement, l'humidité et le vent ont empêché la pollution de se disperser, mais l'air aurait été bien pire si on n'avait pas restreint le nombre de voitures.

Pendant quatre jours, la ville a mis en place un système de circulation alternée. En tout, 1,3 millions de véhicules privés ont été empêchés de circuler, des bus et des métros supplémentaires étant affrétés pour subvenir aux besoins de la population. Les ambulances, les taxis et les services de transport en commun pouvaient circuler normalement.

A un an des Jeux olympiques, la pollution atmosphérique et les embouteillages géants sont devenus un vrai problème à Pékin, qui craint en outre des manifestations d'opposants au régime communiste.

Le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, avait prévenu les autorités pékinoises que certaines épreuves pourraient être reportées en cas de trop forte pollution.