Pékin veut un air "aussi pur qu'à Paris"
Jeux olympiques vendredi, 22 déc. 2000. 13:07 dimanche, 15 déc. 2024. 14:35
PEKIN (AFP) - Pékin, qui rivalise avec Paris et trois autres villes (Toronto, Istanbul et Osaka) pour obtenir l'organisation des jeux Olympiques 2008, se fait fort d'offrir aux sportifs un air "aussi pur" que celui de la capitale française, a déclaré vendredi le ministre chinois de l'Environnement.
"Actuellement, la qualité de l'air n'est pas aussi bonne à Pékin qu'à Paris", a reconnu le ministre, Xie Zhenhua. "Mais en 2008, la qualité de l'air y sera aussi bonne", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse.
D'ici là, Pékin consacrera 100 milliards de yuans (18.47 milliards de dollars canadiens) à la lutte contre la pollution atmosphérique, causée par la présence de nombreuses usines en plein centre-ville, par des milliers de chaudières à charbon destinées au chauffage ou à la cuisine et par des dizaines de milliers d'automobiles à la carburation douteuse.
Fin novembre, la presse officielle avait déjà annoncé une enveloppe de 30.78 milliards de dollars canadiens pour améliorer l'environnement de Pékin, un budget non limité à la seule pollution atmosphérique.
La ville entend déplacer les usines les plus polluantes, faire passer 60.000 autobus au GPL et remplacer les chaudières à charbon, une énergie particulièrement sale, par des chaudières à gaz.
La pollution de Pékin, considérée comme l'une des villes les plus polluées du monde, avait été en 1993 un facteur de l'échec de la candidature pékinoise à l'organisation des Jeux olympiques 2000, finalement attribués à Sydney, en Australie.
Cherchant à tout prix à convaincre, Pékin avait été alors jusqu'à fermer les usines lors des visites du Comité international olympique (CIO).
La ville qui organisera les Jeux olympiques de 2008 sera désignée le 13 juillet 2001 à Moscou par le CIO.
"Actuellement, la qualité de l'air n'est pas aussi bonne à Pékin qu'à Paris", a reconnu le ministre, Xie Zhenhua. "Mais en 2008, la qualité de l'air y sera aussi bonne", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse.
D'ici là, Pékin consacrera 100 milliards de yuans (18.47 milliards de dollars canadiens) à la lutte contre la pollution atmosphérique, causée par la présence de nombreuses usines en plein centre-ville, par des milliers de chaudières à charbon destinées au chauffage ou à la cuisine et par des dizaines de milliers d'automobiles à la carburation douteuse.
Fin novembre, la presse officielle avait déjà annoncé une enveloppe de 30.78 milliards de dollars canadiens pour améliorer l'environnement de Pékin, un budget non limité à la seule pollution atmosphérique.
La ville entend déplacer les usines les plus polluantes, faire passer 60.000 autobus au GPL et remplacer les chaudières à charbon, une énergie particulièrement sale, par des chaudières à gaz.
La pollution de Pékin, considérée comme l'une des villes les plus polluées du monde, avait été en 1993 un facteur de l'échec de la candidature pékinoise à l'organisation des Jeux olympiques 2000, finalement attribués à Sydney, en Australie.
Cherchant à tout prix à convaincre, Pékin avait été alors jusqu'à fermer les usines lors des visites du Comité international olympique (CIO).
La ville qui organisera les Jeux olympiques de 2008 sera désignée le 13 juillet 2001 à Moscou par le CIO.