Pound a l'intention d'insister
Jeux olympiques mercredi, 15 août 2007. 18:22 jeudi, 12 déc. 2024. 15:37
PEKIN - Le président de l'Agence mondiale antidopage, Richard Pound, a l'intention de retourner en Chine afin de continuer à marteler le message qu'il y a livré il y a 10 mois: effectuez davantage de tests et soyez impitoyables envers les fournisseurs chinois qui vendent des substances visant à améliorer les performances sur Internet.
L'avocat montréalais a aussi indiqué qu'il inciterait la Chine à en faire plus pour convaincre le monde qu'elle ne manoeuvre pas pour permettre à ses meilleurs athlètes d'éviter de subir des tests antidopage à un an des Jeux olympiques de Pékin.
"Si vous venez ici (aux Jeux) avec 1000 athlètes que personne n'a jamais vu auparavant et que vous remportez toutes les médailles, les Jeux ne seront pas un succès - ce sera un désastre", a déclaré Pound lors d'une entrevue téléphonique.
La Chine veut absolument organiser des jeux grandioses afin d'étaler son statut de puissance politique et économique en devenir. Pound a indiqué que son message à l'intention des autorités chinoises sera qu'un cas positif de dopage pour un athlète chinois pourrait s'avérer un cauchemar pour le gouvernement communiste au point de vue des relations publiques.
"Le gouvernement central, je pense, désire ardemment avoir un programme antidopage efficace, a dit Pound. Plus que quiconque, ils comprennent les risques et les enjeux, au point de vue de leur réputation notamment."
Pound doit rencontrer, à la mi-septembre, les principaux dirigeants du comité olympique chinois, du comité organisateur local et du ministère chinois des sports.
Dans une entrevue avec Associated Press, le membre canadien du CIO a dit ne pas être certain à quel point la Chine avait fait des progrès au niveau du dopage. Il a promis de livrer, encore une fois, un message "très direct".
"Nous avons tenté de les convaincre qu'ils devraient faire un tel effort parce qu'ils ont une réputation qui n'est généralement pas connue ou reconnue en Chine, a dit Pound. Sauf que tout le monde à l'extérieur de la Chine est au courant."
Pound a reconnu que la commission antidopage en Chine a fait des efforts pour augmenter le nombre de tests, mais il affirme que c'est encore trop peu.
"Ils augmentent le nombre de tests, mais ils n'en font pas encore assez, a-t-il dit. Je pense qu'ils en font à peu près autant que l'Australie - ce qui n'est pas beaucoup compte tenu de la différence énorme entre les deux populations."
Pound a affirmé qu'il inciterait les autorités chinoises à mettre sur pied une agence antidopage indépendante qui surveillerait la tenue de tests à l'échelle nationale.
"Nous voulons qu'ils abordent ce dossier, dans la mesure ou tout organisme peut être indépendant du gouvernement chinois", a noté l'avocat montréalais.
Pound s'est dit confiant que les tests antidopage se dérouleront rondement durant les Jeux olympiques grâce à un laboratoire dont le design aura été mis à jour.
"Ils ne tentent pas de fuir et ils savent qu'ils doivent composer avec une agence internationale en l'AMA, a affirmé Pound. Ils semblent vouloir faire les choses de la bonne façon."
Pound a aussi indiqué qu'il tentera de convaincre les autorités de serrer la vis en ce qui concerne les ventes de substances comme l'EPO, la testostérone, les hormones de croissance et les stéroïdes sur Internet.
"Il y en a partout, a souligné Pound. C'est un gros problème et un grand pays. Ils sont comme les Etats-Unis, qui aimeraient être libres de dopage, mais ne le sont pas. Il y a des groupuscules au sein de certains sports et certains clubs qui sont actifs en dopage et qui n'ont aucune intention d'arrêter à moins de se faire prendre."
L'avocat montréalais a aussi indiqué qu'il inciterait la Chine à en faire plus pour convaincre le monde qu'elle ne manoeuvre pas pour permettre à ses meilleurs athlètes d'éviter de subir des tests antidopage à un an des Jeux olympiques de Pékin.
"Si vous venez ici (aux Jeux) avec 1000 athlètes que personne n'a jamais vu auparavant et que vous remportez toutes les médailles, les Jeux ne seront pas un succès - ce sera un désastre", a déclaré Pound lors d'une entrevue téléphonique.
La Chine veut absolument organiser des jeux grandioses afin d'étaler son statut de puissance politique et économique en devenir. Pound a indiqué que son message à l'intention des autorités chinoises sera qu'un cas positif de dopage pour un athlète chinois pourrait s'avérer un cauchemar pour le gouvernement communiste au point de vue des relations publiques.
"Le gouvernement central, je pense, désire ardemment avoir un programme antidopage efficace, a dit Pound. Plus que quiconque, ils comprennent les risques et les enjeux, au point de vue de leur réputation notamment."
Pound doit rencontrer, à la mi-septembre, les principaux dirigeants du comité olympique chinois, du comité organisateur local et du ministère chinois des sports.
Dans une entrevue avec Associated Press, le membre canadien du CIO a dit ne pas être certain à quel point la Chine avait fait des progrès au niveau du dopage. Il a promis de livrer, encore une fois, un message "très direct".
"Nous avons tenté de les convaincre qu'ils devraient faire un tel effort parce qu'ils ont une réputation qui n'est généralement pas connue ou reconnue en Chine, a dit Pound. Sauf que tout le monde à l'extérieur de la Chine est au courant."
Pound a reconnu que la commission antidopage en Chine a fait des efforts pour augmenter le nombre de tests, mais il affirme que c'est encore trop peu.
"Ils augmentent le nombre de tests, mais ils n'en font pas encore assez, a-t-il dit. Je pense qu'ils en font à peu près autant que l'Australie - ce qui n'est pas beaucoup compte tenu de la différence énorme entre les deux populations."
Pound a affirmé qu'il inciterait les autorités chinoises à mettre sur pied une agence antidopage indépendante qui surveillerait la tenue de tests à l'échelle nationale.
"Nous voulons qu'ils abordent ce dossier, dans la mesure ou tout organisme peut être indépendant du gouvernement chinois", a noté l'avocat montréalais.
Pound s'est dit confiant que les tests antidopage se dérouleront rondement durant les Jeux olympiques grâce à un laboratoire dont le design aura été mis à jour.
"Ils ne tentent pas de fuir et ils savent qu'ils doivent composer avec une agence internationale en l'AMA, a affirmé Pound. Ils semblent vouloir faire les choses de la bonne façon."
Pound a aussi indiqué qu'il tentera de convaincre les autorités de serrer la vis en ce qui concerne les ventes de substances comme l'EPO, la testostérone, les hormones de croissance et les stéroïdes sur Internet.
"Il y en a partout, a souligné Pound. C'est un gros problème et un grand pays. Ils sont comme les Etats-Unis, qui aimeraient être libres de dopage, mais ne le sont pas. Il y a des groupuscules au sein de certains sports et certains clubs qui sont actifs en dopage et qui n'ont aucune intention d'arrêter à moins de se faire prendre."