Qc : le tracé du Mont à Liguori rejeté
Jeux olympiques lundi, 13 déc. 2010. 11:14 samedi, 14 déc. 2024. 20:52
QUÉBEC - La Fédération internationale de ski (FIS) a décidé de ne pas retenir le tracé proposé par Québec pour les compétitions masculines de ski alpin si la ville devait accueillir les Jeux olympiques d'hiver, a confirmé le président de l'organisation à RDS, lundi.
Cette décision a été prise après la visite du site proposé, le 30 novembre, dans la région de Charlevoix, par le président du comité alpin de la Fédération, Bernhard Russi.
Le maire de Québec, Régis Labeaume, n'a pas voulu commenter. Contacté en fin de matinée, son attaché de presse, Paul-Christian Nolin, a indiqué que le maire allait d'abord attendre la réaction d'Équipe Québec, qui s'occupe de la candidature de la ville aux Jeux.
Quant au président d'Équipe Québec, Claude Rousseau, il a refusé de commenter cette annonce, signalant qu'il devait d'abord prendre connaissance des détails de la décision de la Fédération.
M. Labeaume a déjà affirmé que sa ville ne soumettrait pas sa candidature au Comité international olympique (CIO) sans une piste convenable pour la descente masculine.
Selon Gian Franco Kasper, le président de la FIS, le principal problème du tracé situé dans le centre de ski du Massif de la Petite-Rivière-Saint-François est la présence d'une section peu dénivelée.
"Il y a une partie très, très plate dans laquelle on ne peut pas faire de descente. On ne peut pas refaire toute la montagne, bien sûr", a indiqué M. Kasper en entrevue téléphonique, après avoir affirmé que la hauteur du sommet n'était qu'"un petit détail" facilement rectifiable.
Selon le président de la FIS, il s'agissait d'une conclusion "finale et unanime des experts canadiens et de notre expert".
Le rapport technique de M. Russi, "le meilleur expert" de la FIS selon son président, devrait suivre dans les prochains jours.
M. Russi avait aussi jugé inacceptable la solution de Québec à l'époque où la ville voulait présenter les Jeux olympiques de 2002.
Le premier ministre Jean Charest a dit croire qu'il y avait d'"autres scénarios à développer", disant vouloir attendre le rapport d'Équipe Québec avant de se prononcer plus amplement.
M. Charest a ajouté que la candidature pour les Jeux faisait partie d'une vision plus large pour la capitale provinciale en tant que destination pour des compétitions sportives d'hiver de calibre international.
Le chef de l'Action démocratique du Québec (ADQ), Gérard Deltell, a souligné que ce n'était pas la première fois que l'absence d'une montagne convenable pour la tenue de compétitions olympiques était soulevée, parlant d'un "handicap majeur".
"Il va falloir vraiment réévaluer la position d'aller de l'avant, car c'est clair que c'est un handicap majeur", a fait valoir M. Deltell.
Cette décision a été prise après la visite du site proposé, le 30 novembre, dans la région de Charlevoix, par le président du comité alpin de la Fédération, Bernhard Russi.
Le maire de Québec, Régis Labeaume, n'a pas voulu commenter. Contacté en fin de matinée, son attaché de presse, Paul-Christian Nolin, a indiqué que le maire allait d'abord attendre la réaction d'Équipe Québec, qui s'occupe de la candidature de la ville aux Jeux.
Quant au président d'Équipe Québec, Claude Rousseau, il a refusé de commenter cette annonce, signalant qu'il devait d'abord prendre connaissance des détails de la décision de la Fédération.
M. Labeaume a déjà affirmé que sa ville ne soumettrait pas sa candidature au Comité international olympique (CIO) sans une piste convenable pour la descente masculine.
Selon Gian Franco Kasper, le président de la FIS, le principal problème du tracé situé dans le centre de ski du Massif de la Petite-Rivière-Saint-François est la présence d'une section peu dénivelée.
"Il y a une partie très, très plate dans laquelle on ne peut pas faire de descente. On ne peut pas refaire toute la montagne, bien sûr", a indiqué M. Kasper en entrevue téléphonique, après avoir affirmé que la hauteur du sommet n'était qu'"un petit détail" facilement rectifiable.
Selon le président de la FIS, il s'agissait d'une conclusion "finale et unanime des experts canadiens et de notre expert".
Le rapport technique de M. Russi, "le meilleur expert" de la FIS selon son président, devrait suivre dans les prochains jours.
M. Russi avait aussi jugé inacceptable la solution de Québec à l'époque où la ville voulait présenter les Jeux olympiques de 2002.
Le premier ministre Jean Charest a dit croire qu'il y avait d'"autres scénarios à développer", disant vouloir attendre le rapport d'Équipe Québec avant de se prononcer plus amplement.
M. Charest a ajouté que la candidature pour les Jeux faisait partie d'une vision plus large pour la capitale provinciale en tant que destination pour des compétitions sportives d'hiver de calibre international.
Le chef de l'Action démocratique du Québec (ADQ), Gérard Deltell, a souligné que ce n'était pas la première fois que l'absence d'une montagne convenable pour la tenue de compétitions olympiques était soulevée, parlant d'un "handicap majeur".
"Il va falloir vraiment réévaluer la position d'aller de l'avant, car c'est clair que c'est un handicap majeur", a fait valoir M. Deltell.