Québec a gagné des points croit Aubut
Jeux olympiques mardi, 22 mai 2012. 19:06 vendredi, 13 déc. 2024. 20:46
De passage à Québec, le président du Comité international olympique, Jacques Rogge, a vanté les mérites du Canada au plan de l'organisation de Jeux olympiques, au grand plaisir de Marcel Aubut.
Rogge a participé à un dîner-conférence qui regroupait 4100 personnes et athlètes dans la Vieille Capitale. Le président du COC est revenu sur le passé olympique du Canada, qui a déjà organisé les jeux à trois reprises (Montréal 1976, Calgary 1988, Vancouver 2010). «Le Canada est aussi le pays des grandes organisations sportives, affirme Rogge. Avec les trois Jeux olympiques que vous avez organisés, vous appartenez à ce que j'appelle le G6 sportif. Six nations ont fait cet exploit: les États-Unis, la Chine, la France, l'Allemagne et le Japon.»
Le président du Comité olympique canadien, Marcel Aubut, était ravi du succès de l'événement qui a permis d'amasser 800 000$ et qui pourrait servir de tremplin pour l'organisation d'événements sportifs. «À mon avis, on vient de passer de l'échelle 3 à 9, sur une échelle de 10, pour la considération qu'on aura pour l'organisation de championnats du monde ou de grands évènements sportifs, croit Aubut. Tu ne peux pas perdre en organisant des Jeux olympiques. Il n'y a aucune possibilité de déficit, même si tu en fais au niveau budgétaire. C'est impossible!»
Ex-olympien en voile pour la Belgique, Rogge a identifié les défis auxquels le sport et le mouvement olympique doivent aujourd'hui faire face, tels que l'inactivité chez les jeunes, les paris sportifs, la violence, l'égalité des chances et le dopage. «La compétition est basée sur une hiérarchie. Une hiérarchie n'a une valeur morale que si elle-même est basée sur l'effort. S'il n'y a pas d'effort, il n'y a pas de valeur morale.»
Des athlètes heureux
Les athlètes présents étaient fiers de prendre part à cette activité de collecte de fonds. Pour Nathalie Lambert, ce dîner-conférence marque un nouveau départ pour le Comité olympique canadien. «C'est, d'une part, un évènement qui est international, qui est une levée de fonds, mais c'est aussi une occasion de rencontrer la communauté du monde des affaires comme on n'a jamais eue auparavant. Je trouve que c'est une opportunité pour la prochaine génération d'athlètes.»
Le dîner-conférence était présenté conjointement avec le Congrès international Sport Accord qui se déroulera jusqu'à vendredi. Après des villes telles que Denver, Dubaï et Londres, Québec est la 10e ville à accueillir l'événement annuel des Associations des fédérations des sports olympiques d'hiver et d'été.
D'après un reportage de Mélanie Marois
Rogge a participé à un dîner-conférence qui regroupait 4100 personnes et athlètes dans la Vieille Capitale. Le président du COC est revenu sur le passé olympique du Canada, qui a déjà organisé les jeux à trois reprises (Montréal 1976, Calgary 1988, Vancouver 2010). «Le Canada est aussi le pays des grandes organisations sportives, affirme Rogge. Avec les trois Jeux olympiques que vous avez organisés, vous appartenez à ce que j'appelle le G6 sportif. Six nations ont fait cet exploit: les États-Unis, la Chine, la France, l'Allemagne et le Japon.»
Le président du Comité olympique canadien, Marcel Aubut, était ravi du succès de l'événement qui a permis d'amasser 800 000$ et qui pourrait servir de tremplin pour l'organisation d'événements sportifs. «À mon avis, on vient de passer de l'échelle 3 à 9, sur une échelle de 10, pour la considération qu'on aura pour l'organisation de championnats du monde ou de grands évènements sportifs, croit Aubut. Tu ne peux pas perdre en organisant des Jeux olympiques. Il n'y a aucune possibilité de déficit, même si tu en fais au niveau budgétaire. C'est impossible!»
Ex-olympien en voile pour la Belgique, Rogge a identifié les défis auxquels le sport et le mouvement olympique doivent aujourd'hui faire face, tels que l'inactivité chez les jeunes, les paris sportifs, la violence, l'égalité des chances et le dopage. «La compétition est basée sur une hiérarchie. Une hiérarchie n'a une valeur morale que si elle-même est basée sur l'effort. S'il n'y a pas d'effort, il n'y a pas de valeur morale.»
Des athlètes heureux
Les athlètes présents étaient fiers de prendre part à cette activité de collecte de fonds. Pour Nathalie Lambert, ce dîner-conférence marque un nouveau départ pour le Comité olympique canadien. «C'est, d'une part, un évènement qui est international, qui est une levée de fonds, mais c'est aussi une occasion de rencontrer la communauté du monde des affaires comme on n'a jamais eue auparavant. Je trouve que c'est une opportunité pour la prochaine génération d'athlètes.»
Le dîner-conférence était présenté conjointement avec le Congrès international Sport Accord qui se déroulera jusqu'à vendredi. Après des villes telles que Denver, Dubaï et Londres, Québec est la 10e ville à accueillir l'événement annuel des Associations des fédérations des sports olympiques d'hiver et d'été.
D'après un reportage de Mélanie Marois