Rogge croit encore aux JO d'hiver
Jeux olympiques jeudi, 28 janv. 2010. 14:33 jeudi, 12 déc. 2024. 01:41
LONDRES - Les Jeux olympiques d'hiver ont encore de beaux jours devant eux malgré seulement trois pays candidats à l'organisation de l'édition 2018, a assuré jeudi à l'AFP le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge.
Ce nombre de prétendants est le plus bas depuis les JO de 1988 (Calgary) mais pour le patron du CIO, 67 ans, qui donnera le 12 février le coup d'envoi des jeux de Vancouver, cela ne relève ni de la récente crise financière ni d'un déficit de popularité de l'événement.
Le trio est composé d'Annecy (France), de Munich (Allemagne) et de PyeongChang (Corée du Sud) arrivé deuxième lors des deux dernières courses à l'organisation des jeux d'hiver.
L'élection est prévue lors de la 123e Session du CIO à Durban (Afrique du Sud) en juillet 2011.
"La situation est liée aux précédentes candidatures, pas à la crise financière", indique à l'AFP dans un entretien téléphonique de Lausanne (Suisse), le belge Jacques Rogge.
"Il n'y a pas beaucoup de pays qui peuvent organiser les jeux d'hiver à la différence des jeux d'été. Seuls 15 nations peuvent accueillir les jeux d'hiver en termes de développement, d'expertise, de géographie et de climat", explique-t-il, jugeant que le "produit" est toujours séduisant.
"Certains de ces pays n'ont pas la possibilité de postuler dans l'immédiat", selon Jacques Rogge. "Les Etats-Unis parce qu'ils ont proposé Chicago pour les jeux d'été 2016 (éliminé au premier tour de scrutin). Le Canada et la Russie sont respectivement les hôtes de cette année et de 2014 avec Sochi. Le Japon enfin a un prétendant pour 2016 avec Tokyo".
"Pas du genre nostalgique"
Rogge espère en outre ne plus avoir affaire à un scandale de dopage tel que celui qui avait éclaboussé aux JO de Turin en 2006 les équipes d'Autriche de ski de fond et de biathlon.
"Je n'ai pas de garantie sur le fait qu'il y aura moins de dopage aux jeux qui se profilent mais je l'espère. L'implication de la police sera peut-être dissuasive", souligne Jacques Rogge qui a obtenu en octobre un dernier mandat de quatre ans à la tête du CIO.
"Si je m'en remets aux experts (Agence mondiale antidopage et Commission médicale du CIO) et à ce qu'ils me disent, alors oui nous faisons des progrès. Le dopage devient plus difficile pour les athlètes et davantage de tests sont réalisés en et hors compétition et nous n'hésitons pas à faire appel à la police en cas de délit".
"Par ailleurs, nous conservons les échantillons congelés pendant huit ans et six d'entre eux issus des jeux de Pékin en 2008 se sont révélés positifs".
Jacques Rogge, a participé à trois compétitions olympiques de voile, été international belge de rugby et arbitre professionnel de boxe. Sa passion pour les jeux d'hiver remonte au JO de Sapporo au Japon en 1972, se rappelle-t-il.
"Je me souviens de la disqualification très controversée de Karl Schranz (légende autrichienne du ski)", indique-t-il.
Jacques Rogge a avoué qu'il ne sera pas spécialement ému quand il clôturera officiellement les jeux de Vancouver le 28 février, même si ce sont ses derniers d'hiver à la tête du CIO.
"Je ne suis pas du genre nostalgique", admet-il.
"La clôture d'une cession olympique est une bonne chose parce que vous invitez aussi la jeunesse de demain à concourir aux prochains jeux. Ce n'est pas un au revoir mais une manière de se donner rendez-vous quatre ans plus tard", souligne-t-il.
Visitez RDSOlympiques.ca et CTVOlympics.ca (anglais) pour une couverture complète des Jeux Olympiques d'hiver 2010 de Vancouver.
Ce nombre de prétendants est le plus bas depuis les JO de 1988 (Calgary) mais pour le patron du CIO, 67 ans, qui donnera le 12 février le coup d'envoi des jeux de Vancouver, cela ne relève ni de la récente crise financière ni d'un déficit de popularité de l'événement.
Le trio est composé d'Annecy (France), de Munich (Allemagne) et de PyeongChang (Corée du Sud) arrivé deuxième lors des deux dernières courses à l'organisation des jeux d'hiver.
L'élection est prévue lors de la 123e Session du CIO à Durban (Afrique du Sud) en juillet 2011.
"La situation est liée aux précédentes candidatures, pas à la crise financière", indique à l'AFP dans un entretien téléphonique de Lausanne (Suisse), le belge Jacques Rogge.
"Il n'y a pas beaucoup de pays qui peuvent organiser les jeux d'hiver à la différence des jeux d'été. Seuls 15 nations peuvent accueillir les jeux d'hiver en termes de développement, d'expertise, de géographie et de climat", explique-t-il, jugeant que le "produit" est toujours séduisant.
"Certains de ces pays n'ont pas la possibilité de postuler dans l'immédiat", selon Jacques Rogge. "Les Etats-Unis parce qu'ils ont proposé Chicago pour les jeux d'été 2016 (éliminé au premier tour de scrutin). Le Canada et la Russie sont respectivement les hôtes de cette année et de 2014 avec Sochi. Le Japon enfin a un prétendant pour 2016 avec Tokyo".
"Pas du genre nostalgique"
Rogge espère en outre ne plus avoir affaire à un scandale de dopage tel que celui qui avait éclaboussé aux JO de Turin en 2006 les équipes d'Autriche de ski de fond et de biathlon.
"Je n'ai pas de garantie sur le fait qu'il y aura moins de dopage aux jeux qui se profilent mais je l'espère. L'implication de la police sera peut-être dissuasive", souligne Jacques Rogge qui a obtenu en octobre un dernier mandat de quatre ans à la tête du CIO.
"Si je m'en remets aux experts (Agence mondiale antidopage et Commission médicale du CIO) et à ce qu'ils me disent, alors oui nous faisons des progrès. Le dopage devient plus difficile pour les athlètes et davantage de tests sont réalisés en et hors compétition et nous n'hésitons pas à faire appel à la police en cas de délit".
"Par ailleurs, nous conservons les échantillons congelés pendant huit ans et six d'entre eux issus des jeux de Pékin en 2008 se sont révélés positifs".
Jacques Rogge, a participé à trois compétitions olympiques de voile, été international belge de rugby et arbitre professionnel de boxe. Sa passion pour les jeux d'hiver remonte au JO de Sapporo au Japon en 1972, se rappelle-t-il.
"Je me souviens de la disqualification très controversée de Karl Schranz (légende autrichienne du ski)", indique-t-il.
Jacques Rogge a avoué qu'il ne sera pas spécialement ému quand il clôturera officiellement les jeux de Vancouver le 28 février, même si ce sont ses derniers d'hiver à la tête du CIO.
"Je ne suis pas du genre nostalgique", admet-il.
"La clôture d'une cession olympique est une bonne chose parce que vous invitez aussi la jeunesse de demain à concourir aux prochains jeux. Ce n'est pas un au revoir mais une manière de se donner rendez-vous quatre ans plus tard", souligne-t-il.
Visitez RDSOlympiques.ca et CTVOlympics.ca (anglais) pour une couverture complète des Jeux Olympiques d'hiver 2010 de Vancouver.