Rogge ne veut pas de "guerre des candidatures"
Jeux olympiques mercredi, 20 avr. 2005. 12:10 jeudi, 12 déc. 2024. 13:44
BERLIN (AP) - Le patron du CIO adresse un carton jaune à Londres et New York. Jacques Rogge a tancé mercredi les deux villes candidates à l'organisation des Jeux olympiques 2012 pour avoir fait des offres financières et promotionnelles non prévues.
Affirmant qu'il ne voulait pas voir se reproduire des scandales de type Salt Lake City, le président du Comité international olympique a averti les deux villes qu'elles pourraient devoir retirer ces offres dans la mesure où elles ne figurent pas dans leur dossier de candidature remis en novembre dernier. La commission d'éthique du CIO examine la question.
"Nous ne voulons pas d'une guerre des surenchères de dernière minute où une ville candidate dit un jour: 'Je vous promets ceci" et le lendemain: 'Je vous promets cela'. Ce n'est pas bon pour le mouvement olympique", a-t-il dit à Berlin lors du congrès des fédérations sportives olympiques.
La Commission d'éthique du CIO cherche à savoir si New York et Londres ont enfreint les règles de candidature en promettant toute une série de bénéfices financiers et promotionnels aux fédérations internationales, aux athlètes et aux comités olympiques.
"Si la commission d'éthique considère que certaines promesses ou propositions ne sont pas compatibles avec nos règles, elle demandera évidemment aux villes de les retirer", a déclaré Rogge.
Paris, Londres, New York, Madrid et Moscou sont candidates à l'organisation des Jeux olympiques 2012, qui seront attribués par le CIO le 6 juillet prochain à Singapour.
Londres et New York ont fait leurs offres cette semaine pendant le rassemblement organisé à Berlin, où de nombreuses personnalités du mouvement olympique sont réunies.
Les règles éthiques du CIO ont été renforcée depuis le scandale es Jeux de Salt Lake City, qui s'était soldé par l'expulsion de 10 membres du CIO convaincus de corruption. Désormais, les membres du Comité international olympique n'ont plus le droit de se rendre en voyage dans les villes candidates.
"Nous comprenons que les villes candidates veuillent en faire plus, mais elles doivent comprendre d'où nous venons", a expliqué Rogge au cours d'un petit déjeuner de presse. "Nous sortons d'une période d'excès, d'une période où nous avons été traités avec tapis rouge, d'une période où nous avons connu un scandale de corruption à Salt Lake City. C'est quelque chose que nous ne voulons pas répéter."
Mardi, la Commission d'éthique du CIO a demandé aux responsables des cinq villes candidates de vérifier si elles avaient fait des promesses allant au-delà de celles contenues dans leurs dossiers de candidature. Londres et New York ont été à l'origine de cette recommandation, après avoir lancé une série d'offres variées et alléchantes.
"Le CIO ne savait absolument rien là-dessus", a poursuivi Rogge. "Ce n'est pas très sage."
De leur côté, New York et Londres ont affirmé que leurs propositions faisaient partie de leurs documents de candidature.
"On ne pourra jamais empêcher les très fortes personnalités des villes candidates dotées de moyens importants et d'ambition de dire, 'Nous voulons faire plus'", a souligné Rogge. "C'est notre tâche de dire, 'Ca suffit, calmez-vous'."
New York avait promis dimanche d'assurer gratuitement le marketing des 28 sports olympiques pendant la période de sept ans allant jusqu'en 2012. Les fédérations recevraient alors des bureaux dotés d'ordinateurs, de téléphones et de personnel.
"Notre proposition concernant le Conseil en marketing des sports olympiques était incluse dans notre dossier de candidature", a déclaré mardi le responsable de la candidature new-yorkaise, Dan Doctoroff.
Lundi, Londres avait présenté un projet d'allocation d'un montant de 20 million de dollars aux athlètes et aux comités olympiques, comprenant notamment un crédit de 50.000 dollars alloué à chaque comité olympique pour compenser le coût d'utilisation des lieux d'entraînement d'avant-Jeux en Grande-Bretagne.
Affirmant qu'il ne voulait pas voir se reproduire des scandales de type Salt Lake City, le président du Comité international olympique a averti les deux villes qu'elles pourraient devoir retirer ces offres dans la mesure où elles ne figurent pas dans leur dossier de candidature remis en novembre dernier. La commission d'éthique du CIO examine la question.
"Nous ne voulons pas d'une guerre des surenchères de dernière minute où une ville candidate dit un jour: 'Je vous promets ceci" et le lendemain: 'Je vous promets cela'. Ce n'est pas bon pour le mouvement olympique", a-t-il dit à Berlin lors du congrès des fédérations sportives olympiques.
La Commission d'éthique du CIO cherche à savoir si New York et Londres ont enfreint les règles de candidature en promettant toute une série de bénéfices financiers et promotionnels aux fédérations internationales, aux athlètes et aux comités olympiques.
"Si la commission d'éthique considère que certaines promesses ou propositions ne sont pas compatibles avec nos règles, elle demandera évidemment aux villes de les retirer", a déclaré Rogge.
Paris, Londres, New York, Madrid et Moscou sont candidates à l'organisation des Jeux olympiques 2012, qui seront attribués par le CIO le 6 juillet prochain à Singapour.
Londres et New York ont fait leurs offres cette semaine pendant le rassemblement organisé à Berlin, où de nombreuses personnalités du mouvement olympique sont réunies.
Les règles éthiques du CIO ont été renforcée depuis le scandale es Jeux de Salt Lake City, qui s'était soldé par l'expulsion de 10 membres du CIO convaincus de corruption. Désormais, les membres du Comité international olympique n'ont plus le droit de se rendre en voyage dans les villes candidates.
"Nous comprenons que les villes candidates veuillent en faire plus, mais elles doivent comprendre d'où nous venons", a expliqué Rogge au cours d'un petit déjeuner de presse. "Nous sortons d'une période d'excès, d'une période où nous avons été traités avec tapis rouge, d'une période où nous avons connu un scandale de corruption à Salt Lake City. C'est quelque chose que nous ne voulons pas répéter."
Mardi, la Commission d'éthique du CIO a demandé aux responsables des cinq villes candidates de vérifier si elles avaient fait des promesses allant au-delà de celles contenues dans leurs dossiers de candidature. Londres et New York ont été à l'origine de cette recommandation, après avoir lancé une série d'offres variées et alléchantes.
"Le CIO ne savait absolument rien là-dessus", a poursuivi Rogge. "Ce n'est pas très sage."
De leur côté, New York et Londres ont affirmé que leurs propositions faisaient partie de leurs documents de candidature.
"On ne pourra jamais empêcher les très fortes personnalités des villes candidates dotées de moyens importants et d'ambition de dire, 'Nous voulons faire plus'", a souligné Rogge. "C'est notre tâche de dire, 'Ca suffit, calmez-vous'."
New York avait promis dimanche d'assurer gratuitement le marketing des 28 sports olympiques pendant la période de sept ans allant jusqu'en 2012. Les fédérations recevraient alors des bureaux dotés d'ordinateurs, de téléphones et de personnel.
"Notre proposition concernant le Conseil en marketing des sports olympiques était incluse dans notre dossier de candidature", a déclaré mardi le responsable de la candidature new-yorkaise, Dan Doctoroff.
Lundi, Londres avait présenté un projet d'allocation d'un montant de 20 million de dollars aux athlètes et aux comités olympiques, comprenant notamment un crédit de 50.000 dollars alloué à chaque comité olympique pour compenser le coût d'utilisation des lieux d'entraînement d'avant-Jeux en Grande-Bretagne.