Rogge optimiste pour Turin
Jeux olympiques vendredi, 11 févr. 2005. 17:21 samedi, 14 déc. 2024. 22:30
TURIN (AFP) - Le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge s'est montré optimiste sur le succès des Jeux olympiques de Turin (10-26 février 2006), précisant que "78 % des sites sont déjà opérationnels", lors d'une conférence de presse à Turin.
A la clôture d'une réunion de la Commission exécutive du CIO tenue à un an exactement du début des jeux d'hiver, Jacques Rogge a dit que les besoins d'aides privée et publique avaient été trouvés et que "le CIO est très satisfait des préparatifs des Jeux"(...) "Le TOROC (comité d'organisation) passe désormais de la planification aux opérations".
La question du financement est réglée après que le gouvernement italien eut assuré Turin de son soutien en allouant une rallonge de 170 millions d'euros au comité d'organisation (TOROC). Cette enveloppe ne couvre cependant pas la totalité du financement de l'organisation des jeux Paralympiques pour lesquels Rome devra encore faire un effort, selon Mario Pescante, superviseur des JO nommé par le gouvernement italien.
Les invitations pour les JO 2006 ont officiellement été envoyées jeudi à tous les Comités nationaux olympiques, qui ont jusqu'au 8 mai prochain pour répondre.
Selon Jean-Claude Killy, président de la Commission de coordination des Jeux, quelques "petits problèmes" restent à régler concernant essentiellement la question des transports entre Turin et les sites de montagne et celle de l'hébergement en montagne, pour lequel la demande est apparue plus importante qu'initialement prévue.
Distinguo
Le différend révélé entre le CIO et les autorités italiennes sur l'application de loi locale sur le dopage est aplani, après une rencontre jeudi entre Jacques Rogge et le vice-président du Conseil italien Gianfranco Fini.
La législation italienne sur le dopage sera adaptée pour les JO pour respecter les normes olympiques, a affirmé vendredi Jacques Rogge.
La question avait été posée de savoir si la loi italienne qui autorise l'incarcération d'athlètes convaincus de dopage avant même tout jugement serait appliquée lors des JO de Turin.
Le CIO fait un distinguo entre les athlètes dopés qui sont des victimes et les fournisseurs de produits dopants. Il est partisan de mesures disciplinaires contre les athlètes fautifs mais souhaite que les mesures judiciaires ne visent que les "dealers".
"Hier (jeudi), j'ai discuté avec le vice-président du Conseil italien Gianfranco Fini. La législation italienne sera adaptée pour les JO pour respecter les normes olympiques", a déclaré Rogge.
A la question de savoir si le CIO accepterait la présence de la police dans le village olympique, M. Rogge a précisé: "Si une enquête nécessite la présence de la police sur les lieux, cela s'est déjà produit à Nagano, pourquoi pas? Simplement le CIO ne veut pas que des athlètes soient emprisonnés, pour les dealers c'est une autre question".
Lors de ses débats, la Commission exécutive du CIO a d'autre part décidé de suivre les recommandations de la Commission d'éthique et demandera l'exclusion du mouvement du Sud-Coréen Kim Un-yong, 74 ans, vice-président suspendu de ses fonctions depuis janvier 2004 à la suite de sa condamnation pour corruption dans son pays.
L'exclusion formelle de Kim ne pourra être effective qu'après un vote des deux tiers des 118 membres du Congrès du CIO, en juillet prochain à Singapour.
A la clôture d'une réunion de la Commission exécutive du CIO tenue à un an exactement du début des jeux d'hiver, Jacques Rogge a dit que les besoins d'aides privée et publique avaient été trouvés et que "le CIO est très satisfait des préparatifs des Jeux"(...) "Le TOROC (comité d'organisation) passe désormais de la planification aux opérations".
La question du financement est réglée après que le gouvernement italien eut assuré Turin de son soutien en allouant une rallonge de 170 millions d'euros au comité d'organisation (TOROC). Cette enveloppe ne couvre cependant pas la totalité du financement de l'organisation des jeux Paralympiques pour lesquels Rome devra encore faire un effort, selon Mario Pescante, superviseur des JO nommé par le gouvernement italien.
Les invitations pour les JO 2006 ont officiellement été envoyées jeudi à tous les Comités nationaux olympiques, qui ont jusqu'au 8 mai prochain pour répondre.
Selon Jean-Claude Killy, président de la Commission de coordination des Jeux, quelques "petits problèmes" restent à régler concernant essentiellement la question des transports entre Turin et les sites de montagne et celle de l'hébergement en montagne, pour lequel la demande est apparue plus importante qu'initialement prévue.
Distinguo
Le différend révélé entre le CIO et les autorités italiennes sur l'application de loi locale sur le dopage est aplani, après une rencontre jeudi entre Jacques Rogge et le vice-président du Conseil italien Gianfranco Fini.
La législation italienne sur le dopage sera adaptée pour les JO pour respecter les normes olympiques, a affirmé vendredi Jacques Rogge.
La question avait été posée de savoir si la loi italienne qui autorise l'incarcération d'athlètes convaincus de dopage avant même tout jugement serait appliquée lors des JO de Turin.
Le CIO fait un distinguo entre les athlètes dopés qui sont des victimes et les fournisseurs de produits dopants. Il est partisan de mesures disciplinaires contre les athlètes fautifs mais souhaite que les mesures judiciaires ne visent que les "dealers".
"Hier (jeudi), j'ai discuté avec le vice-président du Conseil italien Gianfranco Fini. La législation italienne sera adaptée pour les JO pour respecter les normes olympiques", a déclaré Rogge.
A la question de savoir si le CIO accepterait la présence de la police dans le village olympique, M. Rogge a précisé: "Si une enquête nécessite la présence de la police sur les lieux, cela s'est déjà produit à Nagano, pourquoi pas? Simplement le CIO ne veut pas que des athlètes soient emprisonnés, pour les dealers c'est une autre question".
Lors de ses débats, la Commission exécutive du CIO a d'autre part décidé de suivre les recommandations de la Commission d'éthique et demandera l'exclusion du mouvement du Sud-Coréen Kim Un-yong, 74 ans, vice-président suspendu de ses fonctions depuis janvier 2004 à la suite de sa condamnation pour corruption dans son pays.
L'exclusion formelle de Kim ne pourra être effective qu'après un vote des deux tiers des 118 membres du Congrès du CIO, en juillet prochain à Singapour.