PARIS (AFP) - La Fédération internationale de rugby (IRB) et le ministère français de la Jeunesse et des Sports ont signé mercredi à Paris un accord sur l'organisation des contrôles antidopage lors des rencontres internationales disputées sur le territoire français.

Dans un communiqué, la Fédération française de rugby (FFR) a indiqué que le Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD) et elle-même étaient chargés de la mise en oeuvre de l'accord dont le principal effet sera que les mêmes contrôles s'appliqueront à tous les joueurs, quelle que soit leur nationalité, lors d'un match joué en France.

"Cet accord s'appliquera notamment aux matches de la Coupe du monde de rugby, du Tournoi des six nations, de la Coupe d'Europe et du Bouclier européen ainsi qu'aux test-matches internationaux", a précisé le CPLD, instance indépendante chargée de superviser la lutte antidopage en France.

"Sportifs français et sportifs étrangers seront soumis aux mêmes règles. Il n'y aura plus d'extraterritorialité pour les grandes compétitions", a-t-il souligné.

"Les contrôles seront désormais effectués conformément à la législation française: prélèvements exécutés par des médecins désignés par les autorités françaises, analyses pratiquées par le Laboratoire national de dépistage du dopage de Châtenay-Malabry, respect de la liste des produits interdits ou réglementés en vigueur en France", a expliqué le CPLD.

"Des aménagements techniques sont prévus durant l'année 2002 pour faciliter l'application des nouvelles règles", a-t-il ajouté.

Cet accord intervient après que certaines équipes étrangères venues
jouer en France eurent fait connaître leurs réticences à être contrôlées aux termes de la législation française en matière de lutte antidopage, estimant qu'elles n'avaient à se soumettre qu'aux lois de leur propre pays ou aux règlements des instances sportives internationales.