All Blacks méfiants, Français muets
Rugby mardi, 18 oct. 2011. 09:28 dimanche, 15 déc. 2024. 04:45
Contrairement à leurs compatriotes qui les voient déjà champions du monde, les Néo-zélandais évitent de s'enflammer avant leur finale de Coupe du monde, dimanche, face à la France, leur bête noire dans le tournoi.
S'il y a 24 ans les Néo-zélandais avaient balayé les Français en finale de la première édition du tournoi mondial (29-9), les Tricolores ont, depuis, pris leur revanche à leur manière en jouant les briseurs de rêves kiwis en demi-finale en 1999 et en quart de finale en 2007.
«Les Français et les All Blacks ont une histoire commune, c'est ce qui rend cette finale si dangereuse, a noté le Néo-zélandais Jerome Kaino. Les Français ont été très bons contre les All Blacks à chaque Coupe du monde. Pour nous, il est vraiment important de bien nous en souvenir.»
Dimanche dernier, la Nouvelle-Zélande a éliminé sa grande rivale australienne en demi-finale (20-6). Aux yeux de la plupart des Néo-zélandais, leur équipe a fait le plus dur et la finale ne constituera pour elle qu'une simple formalité.
Mais pour Graham Henry, le sélectionneur des Kiwis, cette qualification ne représente qu'une étape dans l'accomplissement du destin d'une nation tout entière à la quête d'un second titre mondial après celui de 1987.
«C'était un match énorme ce week-end (contre l'Australie), mais on ne peut pas rester dessus, a avancé Henry.
«Il faut redescendre, retourner aux bases, repartir de zéro et tout reconstruire pour ce match de dimanche face à la France, parce que même si elle n'a pas très bien joué en demi-finale, on sait qu'elle peut pratiquer un rugby exceptionnel, elle l'a montré par le passé.»
Les Bleus ont peiné pour écarter sur la plus courte des marges (9-8) une équipe du Pays de Galles réduite à 14 dès la 18e minute après l'expulsion de son capitaine Sam Warburton. D'ordinaire, réputée pour son audace et son «flair», l'équipe entraînée par Marc Lièvremont a essuyé les critiques du monde du rugby pour la pauvreté du jeu qu'elle montre depuis le début du tournoi et son manque d'esprit d'initiative. Elle est aussi la première équipe à atteindre la finale en ayant perdu deux matches de groupes.
«Les All Blacks vont rencontrer une équipe de France pleine de défauts en finale, ce qui constitue une opportunité d'en finir avec le passé et de brandir la Coupe après 24 ans d'attente», a estimé le quotidien «New Zealand Herald» dans son édition dominicale.
Le conseil municipal d'Auckland et la Fédération néo-zélandaise de rugby partagent la même confiance dans les chances de leur équipe de conquérir le Graal et ont prévu une parade pour les All Blacks, a rapporté le même journal mardi. Mais une telle manifestation avait déjà été prévue en 1999 et en 2007 et les Français avaient gâché la fête...
En phase de groupes, il y un mois, la Nouvelle-Zélande a étrillé la France (37-17) en lui marquant cinq essais. En juin 2007, les Tricolores avaient pareillement été battus, prenant même un véritable carton lors d'un test match à Wellington (10-61).
S'il y a 24 ans les Néo-zélandais avaient balayé les Français en finale de la première édition du tournoi mondial (29-9), les Tricolores ont, depuis, pris leur revanche à leur manière en jouant les briseurs de rêves kiwis en demi-finale en 1999 et en quart de finale en 2007.
«Les Français et les All Blacks ont une histoire commune, c'est ce qui rend cette finale si dangereuse, a noté le Néo-zélandais Jerome Kaino. Les Français ont été très bons contre les All Blacks à chaque Coupe du monde. Pour nous, il est vraiment important de bien nous en souvenir.»
Dimanche dernier, la Nouvelle-Zélande a éliminé sa grande rivale australienne en demi-finale (20-6). Aux yeux de la plupart des Néo-zélandais, leur équipe a fait le plus dur et la finale ne constituera pour elle qu'une simple formalité.
Mais pour Graham Henry, le sélectionneur des Kiwis, cette qualification ne représente qu'une étape dans l'accomplissement du destin d'une nation tout entière à la quête d'un second titre mondial après celui de 1987.
«C'était un match énorme ce week-end (contre l'Australie), mais on ne peut pas rester dessus, a avancé Henry.
«Il faut redescendre, retourner aux bases, repartir de zéro et tout reconstruire pour ce match de dimanche face à la France, parce que même si elle n'a pas très bien joué en demi-finale, on sait qu'elle peut pratiquer un rugby exceptionnel, elle l'a montré par le passé.»
Les Bleus ont peiné pour écarter sur la plus courte des marges (9-8) une équipe du Pays de Galles réduite à 14 dès la 18e minute après l'expulsion de son capitaine Sam Warburton. D'ordinaire, réputée pour son audace et son «flair», l'équipe entraînée par Marc Lièvremont a essuyé les critiques du monde du rugby pour la pauvreté du jeu qu'elle montre depuis le début du tournoi et son manque d'esprit d'initiative. Elle est aussi la première équipe à atteindre la finale en ayant perdu deux matches de groupes.
«Les All Blacks vont rencontrer une équipe de France pleine de défauts en finale, ce qui constitue une opportunité d'en finir avec le passé et de brandir la Coupe après 24 ans d'attente», a estimé le quotidien «New Zealand Herald» dans son édition dominicale.
Le conseil municipal d'Auckland et la Fédération néo-zélandaise de rugby partagent la même confiance dans les chances de leur équipe de conquérir le Graal et ont prévu une parade pour les All Blacks, a rapporté le même journal mardi. Mais une telle manifestation avait déjà été prévue en 1999 et en 2007 et les Français avaient gâché la fête...
En phase de groupes, il y un mois, la Nouvelle-Zélande a étrillé la France (37-17) en lui marquant cinq essais. En juin 2007, les Tricolores avaient pareillement été battus, prenant même un véritable carton lors d'un test match à Wellington (10-61).