De Villiers remplace White
Rugby mercredi, 9 janv. 2008. 09:51 dimanche, 15 déc. 2024. 03:35
LE CAP - Peter de Villiers a été nommé mercredi premier entraîneur de couleur de l'équipe d'Afrique du Sud de rugby, en remplacement de Jake White qui a conduit les Springboks à la victoire dans la Coupe du monde 2007, a annoncé mercredi la fédération sud-africaine.
De Villiers, qui entraînait jusqu'à présent l'équipe nationale des moins de 21 ans est "un leader fort, un entraîneur avec des résultats reconnus", a déclaré le directeur général de la fédération, Johan Prinsloo.
"Peter entre dans l'Histoire aujourd'hui en devenant le premier noir à entraîner les Springboks", a-t-il ajouté au cours d'une conférence de presse.
Sa nomination intervient alors que la plupart des commentateurs prédisaient que le poste reviendrait à Heyneke Meyer, ancien entraîneur de l'équipe des Bulls (Super 14).
Deux autres prétendants ont été écartés: Allister Coetzee, assistant de Jack White pour les lignes arrières depuis quatre ans, et Chester Williams, ancien entraîneur de l'équipe des Cats (Super 12) et membre de l'équipe des Springboks sacrée championne du monde en 1995.
"Pas uniquement des questions de rugby"
Le contrat de White expirait à la fin 2007. Il n'avait pas postulé à sa propre succession à la suite d'un différend avec les autorités du rugby.
Le président de la fédération, Oregan Hoskins a reconnu que la volonté de rendre le rugby sud-africain -- encore très blanc 13 ans après la chute de l'apartheid -- représentatif de la population avait joué un rôle dans le choix de de Villiers.
"Je veux être honnête avec les Sud-Africains et reconnaître que la nomination n'a pas pris en compte uniquement des questions de rugby (...) Nous avons pris très très au sérieux l'objectif de la transformation du rugby", a-t-il dit.
Treize des 15 joueurs sélectionnés pour la finale du Mondial face à l'Angleterre étaient blancs, alors que près de 90% de la population sud-africaine est noire ou métisse.
De Villiers, qui a signé un contrat de deux ans, a toutefois assuré que la couleur de la peau ne jouerait aucun rôle dans la sélection des joueurs.
"Le fait que je sois le premier entraîneur noir est un sujet clos", a-t-il lancé. "Les joueurs doivent comprendre qu'ils auront tous la même chance. S'ils sont suffisamment bons, suffisamment talentueux et s'ils travaillent assez, ils auront leur place dans la sélection."
De Villiers, qui entraînait jusqu'à présent l'équipe nationale des moins de 21 ans est "un leader fort, un entraîneur avec des résultats reconnus", a déclaré le directeur général de la fédération, Johan Prinsloo.
"Peter entre dans l'Histoire aujourd'hui en devenant le premier noir à entraîner les Springboks", a-t-il ajouté au cours d'une conférence de presse.
Sa nomination intervient alors que la plupart des commentateurs prédisaient que le poste reviendrait à Heyneke Meyer, ancien entraîneur de l'équipe des Bulls (Super 14).
Deux autres prétendants ont été écartés: Allister Coetzee, assistant de Jack White pour les lignes arrières depuis quatre ans, et Chester Williams, ancien entraîneur de l'équipe des Cats (Super 12) et membre de l'équipe des Springboks sacrée championne du monde en 1995.
"Pas uniquement des questions de rugby"
Le contrat de White expirait à la fin 2007. Il n'avait pas postulé à sa propre succession à la suite d'un différend avec les autorités du rugby.
Le président de la fédération, Oregan Hoskins a reconnu que la volonté de rendre le rugby sud-africain -- encore très blanc 13 ans après la chute de l'apartheid -- représentatif de la population avait joué un rôle dans le choix de de Villiers.
"Je veux être honnête avec les Sud-Africains et reconnaître que la nomination n'a pas pris en compte uniquement des questions de rugby (...) Nous avons pris très très au sérieux l'objectif de la transformation du rugby", a-t-il dit.
Treize des 15 joueurs sélectionnés pour la finale du Mondial face à l'Angleterre étaient blancs, alors que près de 90% de la population sud-africaine est noire ou métisse.
De Villiers, qui a signé un contrat de deux ans, a toutefois assuré que la couleur de la peau ne jouerait aucun rôle dans la sélection des joueurs.
"Le fait que je sois le premier entraîneur noir est un sujet clos", a-t-il lancé. "Les joueurs doivent comprendre qu'ils auront tous la même chance. S'ils sont suffisamment bons, suffisamment talentueux et s'ils travaillent assez, ils auront leur place dans la sélection."