Des changements à prévoir dans l'équipe France XV
Rugby dimanche, 18 févr. 2001. 12:29 vendredi, 13 déc. 2024. 23:57
DUBLIN (AP) - Battu 22-15 par l'Irlande samedi à Dublin, pour son deuxième match du Tournoi des six nations, le XV de France devrait être remanié en vue de la prochaine escale des Tricolores dans la compétition, le 3 mars à Rome contre l'Italie.
Les Français ont pratiquement perdu toute chance de remporter l'épreuve. Leur défaite de Lansdowne Road les rélègue à la troisième place du classement avec deux points, et à deux longueurs derrière l'Irlande, deuxième et l'Angleterre qui caracole en tête et vient de se montrer impressionnante à Twickenham contre l'Italie en s'imposant 80-23 au terme d'un match où plusieurs records du tournoi ont été battus: nombre de points total (103), plus gros écart (57 points) effaçant le 51-0 des Français sur les Gallois en 1998, et plus grand nombre de points dans un seul match pour le jeune ouvreur et buteur du XV de la Rose, Johnny Wilkinson (35 points).
L'Ecosse et le pays de Galles qui ont partagé les points à Murrayfield (28-28) talonnent la France avec chacune un point tandis que l'Italie continue d'apprendre et ferme la marche.
Le succès des Irlandais qui n'avaient pas battu la France depuis 1983 à Dublin est logique, même si le score ne leur rend pas totalement justice. Le XV du Trèfle a en effet, et pendant une heure, copieusement dominé ses visiteurs qui durant ces soixante minutes d'enfer vert, n'ont su que défendre, fort bien il est vrai puisque les hommes entraînés par Bernard Laporte n'ont encaissé qu'un essai. ''Je dirai que je suis mi-figue, mi-raisin parce que si on n'a pas su attaquer pendant longtemps, les Irlandais ne nous ont pas vraiment transpercés. Mais on a commis des fautes et ont s'est mis sous la pression en permanence'', a commenté le sélectionneur tricolore.
Les Français s'attendaient, comme toujours en Irlande, à une guerre de tranchée, et s'étaient préparés à cette éventualité. Ils ont su dans l'ensemble y faire face, bien qu'ils aient été sérieusement baladés par une formation irlandaise enthousiaste, virulente, spontanée et parfois inventive avec le duo formé par l'ouvreur Ronan O'Gara et le centre Brian O'Driscoll, auteurs de tous les points de leur équipe. ''Je n'ai pas eu la sensation qu'on était débordés. On a pensé à défendre, on l'a plutôt bien fait et on ne se sentait pas en situation de danger'', a expliqué le 3e ligne aile Christophe Moni.
Les Irlandais ont creusé petit à petit le score en s'appuyant sur les fautes françaises en défense. Mais la France aurait facilement redressé la barre sans son indigence en attaque excepté après son réveil tardif des vingt dernières minutes où sa réaction d'orgueil a ébranlé la citadelle verte. Privé de bonnes munitions en raison d'une conquête en touche chroniquement déficiente, le XV tricolore a surtout gâché beaucoup d'opportunités. ''On a été trop timorés, et quand on prenait des initiatives on se débarrassait vite du ballon'', a souligné le flanker montferrandais Olivier Magne.
Le match contre l'Italie dans deux semaines, a priori le plus facile du tournoi, sera sans doute l'occasion de lancer de nouveaux joueurs. Laporte ne l'a pas caché. ''On va mettre du sang neuf. Notre problème n'est pas défensif, mais offensif'', a affirmé le patron des Bleus. Le comité de sélection se réunira, jeudi à Lyon. Il devrait, logiquement, puiser dans les effectifs de l'équipe de France A, qui le 16 février à Belfast a facilement disposé de l'Irlande A (23-55).
Les Français ont pratiquement perdu toute chance de remporter l'épreuve. Leur défaite de Lansdowne Road les rélègue à la troisième place du classement avec deux points, et à deux longueurs derrière l'Irlande, deuxième et l'Angleterre qui caracole en tête et vient de se montrer impressionnante à Twickenham contre l'Italie en s'imposant 80-23 au terme d'un match où plusieurs records du tournoi ont été battus: nombre de points total (103), plus gros écart (57 points) effaçant le 51-0 des Français sur les Gallois en 1998, et plus grand nombre de points dans un seul match pour le jeune ouvreur et buteur du XV de la Rose, Johnny Wilkinson (35 points).
L'Ecosse et le pays de Galles qui ont partagé les points à Murrayfield (28-28) talonnent la France avec chacune un point tandis que l'Italie continue d'apprendre et ferme la marche.
Le succès des Irlandais qui n'avaient pas battu la France depuis 1983 à Dublin est logique, même si le score ne leur rend pas totalement justice. Le XV du Trèfle a en effet, et pendant une heure, copieusement dominé ses visiteurs qui durant ces soixante minutes d'enfer vert, n'ont su que défendre, fort bien il est vrai puisque les hommes entraînés par Bernard Laporte n'ont encaissé qu'un essai. ''Je dirai que je suis mi-figue, mi-raisin parce que si on n'a pas su attaquer pendant longtemps, les Irlandais ne nous ont pas vraiment transpercés. Mais on a commis des fautes et ont s'est mis sous la pression en permanence'', a commenté le sélectionneur tricolore.
Les Français s'attendaient, comme toujours en Irlande, à une guerre de tranchée, et s'étaient préparés à cette éventualité. Ils ont su dans l'ensemble y faire face, bien qu'ils aient été sérieusement baladés par une formation irlandaise enthousiaste, virulente, spontanée et parfois inventive avec le duo formé par l'ouvreur Ronan O'Gara et le centre Brian O'Driscoll, auteurs de tous les points de leur équipe. ''Je n'ai pas eu la sensation qu'on était débordés. On a pensé à défendre, on l'a plutôt bien fait et on ne se sentait pas en situation de danger'', a expliqué le 3e ligne aile Christophe Moni.
Les Irlandais ont creusé petit à petit le score en s'appuyant sur les fautes françaises en défense. Mais la France aurait facilement redressé la barre sans son indigence en attaque excepté après son réveil tardif des vingt dernières minutes où sa réaction d'orgueil a ébranlé la citadelle verte. Privé de bonnes munitions en raison d'une conquête en touche chroniquement déficiente, le XV tricolore a surtout gâché beaucoup d'opportunités. ''On a été trop timorés, et quand on prenait des initiatives on se débarrassait vite du ballon'', a souligné le flanker montferrandais Olivier Magne.
Le match contre l'Italie dans deux semaines, a priori le plus facile du tournoi, sera sans doute l'occasion de lancer de nouveaux joueurs. Laporte ne l'a pas caché. ''On va mettre du sang neuf. Notre problème n'est pas défensif, mais offensif'', a affirmé le patron des Bleus. Le comité de sélection se réunira, jeudi à Lyon. Il devrait, logiquement, puiser dans les effectifs de l'équipe de France A, qui le 16 février à Belfast a facilement disposé de l'Irlande A (23-55).