L’équipe canadienne féminine de rugby à sept a conclu le tournoi à la ronde de la Coupe du monde avec une fiche de deux gains et un revers samedi, à Moscou, en Russie.

Les joueuses du pays ont d’abord défait les Néerlandaises 17-7, avant d’écraser les Tunisiennes 43-0. Puis, à leur troisième et dernier duel des préliminaires, elles ont été battues 20-5 par les Néo-Zélandaises.

Les Canadiennes ont du coup fini deuxièmes du groupe A, derrière les Néo-Zélandaises, championnes des récentes Séries mondiales, qui ont été parfaites en trois affrontements.

« Nos deux premiers matchs étaient satisfaisants. Nous avions des objectifs d'équipe à atteindre et nous l'avons fait », a indiqué Magali Harvey, une des trois Québécoises au sein de la délégation nationale.

« Notre dernière partie ne s'est par contre pas déroulée comme nous l'avions prévu, a poursuivi l’athlète de Québec. Les petites erreurs se sont accumulées et nous ont finalement coûté la victoire. »

Médaillées d’argent à la première Coupe du monde de rugby à sept chez les femmes, à Dubaï en 2009, les Néo-Zélandaises forment probablement l’équipe à battre sur la scène internationale en ce moment.

« Oui, elles sont fortes, mais nos erreurs les ont fait paraître encore meilleures qu'elles le sont réellement. Si nous complétons nos plaqués et jouons en équipe, c'est possible de les battre », a avancé Harvey.

Quart de finale contre le pays hôte

Dimanche, en quart de finale, les Canadiennes se mesureront aux Russes, premières du groupe D samedi, qui se sont classées troisièmes à la dernière des quatre étapes des Séries mondiales, en mai dernier.

Lors de cette compétition, les Néo-Zélandaises avaient disposé des représentantes de l’unifolié en finale.

« (Les Russes) sont bonnes, mais elles ne sont pas encore au point avec leur technique de rugby, a noté Harvey. Donc, défensivement, il faudra fermer l'espace rapidement pour ne pas les laisser courir. »

Un style de jeu très agressif pourrait aussi aider les représentantes de l’unifolié. « Si elles ont beaucoup de pression, elles ont tendance à commettre des erreurs non forcées », a affirmé la Québécoise.

Bianca Farella, de Côte-Saint-Luc, et Karen Paquin, de Québec, sont également de la partie à Moscou.

Championnes en titre de la Coupe du monde, les Australiennes ont gagné leurs trois duels et ont terminé premières du groupe B samedi. Elles affronteront les Espagnoles en quart de finale.

Les Américaines, en tête du groupe C, croiseront le fer avec les Irlandaises tandis que les Néo-Zélandaises rencontreront les Anglaises dans les deux autres quarts de finale.