L'Afrique du Sud punit les îles Fidji
Rugby samedi, 17 sept. 2011. 12:06 mercredi, 11 déc. 2024. 22:41
WELLINGTON - Après une performance en demi-teinte pour leur entrée dans la compétition face au pays de Galles, les champions du monde sud-africains ont donné la leçon, samedi à Wellington, à des Fidjiens dépassés (49-3), prenant date pour la suite de la compétition.
"Si on a impressionné, ce n'était pas notre intention de départ, celle-ci était juste de continuer à progresser et je crois qu'on l'a fait", a commenté le capitaine sud-africain, John Smit, après la rencontre.
Oublié le maigre succès (17-16) de la semaine passée, obtenu sur le fil alors que le pays de Galles avait eu l'occasion de l'emporter dans les dernières minutes : pour leur deuxième rencontre, la copie a été propre, nette et sans rature...
Pourtant, très satisfait après le match étriqué contre Galles, Peter de Villiers s'est paradoxalement montré beaucoup plus réservé samedi soir. "Pas trop mal", a-t-il déclaré, un demi-sourire aux lèvres.
Les champions du monde ont intelligemment varié leur jeu, alternant les percussions puissantes de leurs avants, notamment par Danie Rossouw, élu homme du match, aussi à l'aise défensivement qu'offensivement, et les courses tranchantes de leur paire de centres, François Steyn et Jaque Fourie, auteurs de deux essais, ou de leur ailier droit, JP Pietersen.
Il a cependant fallu attendre la demi-heure de jeu et un essai du pilier Gurthrö Steenkamp (26) en coin, pour que les Springboks se libèrent. Jusque-là, les Fidjiens avaient mis la main sur le ballon sans parvenir cependant à trouver la faille.
"On peut être particulièrement fier de notre défense", a noté de Villiers.
"Équipe à battre"
Les Fidjiens se sont ensuite progressivement désunis, sous les coups de boutoir de leurs adversaires, laissant des brèches béantes dans leur ligne et peinant par leur manque de cohésion dans les rucks.
Et malgré les efforts de l'ailier Napolioni Nalaga, qui s'est vu avec justesse refuser deux essais en seconde période, les Fidjiens ont dû se contenter d'un très léger butin: trois points inscrits sur pénalité par Bai (21).
C'est la plus lourde défaite des Fidjiens face à l'Afrique du Sud, leur dernière confrontation, en quarts de finale de la dernière Coupe du monde, en France (2007), ayant notamment été beaucoup plus équilibrée (37-20).
"De mon point de vue, l'Afrique du Sud a été fantastique, elle est bien meilleure qu'il y a quatre ans, elle a gagné en expérience et sera définitivement une des équipes à battre cette année", a estimé le capitaine fidjien, Deacon Manu, le visage marqué d'une large cicatrice sur la joue droite.
Le prochain match de l'Afrique du Sud les opposera à la Namibie, l'équipe la plus faible de la poule, le 22 septembre à Auckland (North Harbour Stadium) tandis que les Fidji doivent rencontrer les Samoa à Auckland (Eden Park) le 25 septembre, dans un match essentiel pour les deux équipes en vue d'une éventuelle qualification pour les quarts de finale.
"Si on a impressionné, ce n'était pas notre intention de départ, celle-ci était juste de continuer à progresser et je crois qu'on l'a fait", a commenté le capitaine sud-africain, John Smit, après la rencontre.
Oublié le maigre succès (17-16) de la semaine passée, obtenu sur le fil alors que le pays de Galles avait eu l'occasion de l'emporter dans les dernières minutes : pour leur deuxième rencontre, la copie a été propre, nette et sans rature...
Pourtant, très satisfait après le match étriqué contre Galles, Peter de Villiers s'est paradoxalement montré beaucoup plus réservé samedi soir. "Pas trop mal", a-t-il déclaré, un demi-sourire aux lèvres.
Les champions du monde ont intelligemment varié leur jeu, alternant les percussions puissantes de leurs avants, notamment par Danie Rossouw, élu homme du match, aussi à l'aise défensivement qu'offensivement, et les courses tranchantes de leur paire de centres, François Steyn et Jaque Fourie, auteurs de deux essais, ou de leur ailier droit, JP Pietersen.
Il a cependant fallu attendre la demi-heure de jeu et un essai du pilier Gurthrö Steenkamp (26) en coin, pour que les Springboks se libèrent. Jusque-là, les Fidjiens avaient mis la main sur le ballon sans parvenir cependant à trouver la faille.
"On peut être particulièrement fier de notre défense", a noté de Villiers.
"Équipe à battre"
Les Fidjiens se sont ensuite progressivement désunis, sous les coups de boutoir de leurs adversaires, laissant des brèches béantes dans leur ligne et peinant par leur manque de cohésion dans les rucks.
Et malgré les efforts de l'ailier Napolioni Nalaga, qui s'est vu avec justesse refuser deux essais en seconde période, les Fidjiens ont dû se contenter d'un très léger butin: trois points inscrits sur pénalité par Bai (21).
C'est la plus lourde défaite des Fidjiens face à l'Afrique du Sud, leur dernière confrontation, en quarts de finale de la dernière Coupe du monde, en France (2007), ayant notamment été beaucoup plus équilibrée (37-20).
"De mon point de vue, l'Afrique du Sud a été fantastique, elle est bien meilleure qu'il y a quatre ans, elle a gagné en expérience et sera définitivement une des équipes à battre cette année", a estimé le capitaine fidjien, Deacon Manu, le visage marqué d'une large cicatrice sur la joue droite.
Le prochain match de l'Afrique du Sud les opposera à la Namibie, l'équipe la plus faible de la poule, le 22 septembre à Auckland (North Harbour Stadium) tandis que les Fidji doivent rencontrer les Samoa à Auckland (Eden Park) le 25 septembre, dans un match essentiel pour les deux équipes en vue d'une éventuelle qualification pour les quarts de finale.