MOSCOU - La Nouvelle-Zélande sera la grande favorite chez les messieurs du Mondial de rugby à VII qui s'ouvre vendredi à Moscou, à trois ans des Jeux olympiques de Rio de Janeiro où le sport qui connaît un net regain d'intérêt fera son apparition.

Lauréats pour la 11e fois en 15 éditions du Circuit mondial cette saison, les All Blacks font figure d'épouvantail de la compétition. Les hommes de Sir Gordon Tietjens seront d'autant plus motivés que la couronne mondiale leur échappe depuis 2001.

Leur reste notamment en travers de la gorge un quart de finale haletant en 2009 à Dubaï, perdu (15-14) face au pays de Galles, qui créa une immense surprise en remportant le titre.

"C'est la dernière Coupe du monde avant les Jeux, donc Moscou va aussi beaucoup nous servir dans notre tableau de marche pour être sûr d'arriver dans les meilleures conditions à Rio en 2016", a souligné Tietjens.

Les All Blacks affronteront dans leur poule le Canada, la Géorgie mais aussi les Etats-Unis, où figure la nouvelle sensation Carlin Isles, flashé à 10.13 sec aux 100 m et un temps annoncé dans le championnat français à XV.

Parmi les 24 formations engagées dans la compétition, l'Afrique du Sud paraît en meilleure position pour contrarier les plans néo-zélandais. Les Boks ont notamment battu les Blacks trois fois en finale d'étapes du Circuit mondial cette saison.

Dans ce sport réputé imprévisible, l'exploit au stade Loujniki pourrait venir encore des Gallois, mais aussi des Fidji ou de l'Angleterre. Le Kenya, en progression constante ces dernières années jusqu'à atteindre la 5e place du classement mondial cette saison, cherchera aussi à tirer son épingle du jeu.

Chez les dames, pour la deuxième édition seulement, l'Australie cherchera à défendre sa couronne conquise en 2009 à Dubaï. Mais là encore, les Néo-Zélandaises de Kayla McAlister, la soeur de Luke, partiront favorites, fortes de leurs trois victoires en quatre étapes du Circuit mondial cette saison.

Les Françaises chercheront à s'immiscer en quarts mais la concurrence sera très rude dans leur poule où sont présentes l'Angleterre, deuxième du classement mondial, et la Russie, hôte de la compétition et sixième de ce classement.