Montréal – L’équipe canadienne féminine de rugby a signé une victoire d’entrée de jeu au tournoi de la Coupe du monde qui s’est amorcé vendredi, à Paris. Opposée aux Espagnoles, les Canadiennes l’ont facilement emporté 31-7.

Magali Harvey a été la vedette offensive du côté canadien en réussissant trois essais et quatre conversions. Mandy Marchak a été l’autre joueuse de la formation gagnante à réussir un essai.

Élissa Alarie (Trois-Rivières), Stéphanie Bernier (Québec), Latoya Blackwood (Montréal), Karen Paquin (Québec), Marie-Pier Pinault-Reid (Québec) et Julianne Zussman (Montréal) sont les autres Québécoises membres de la formation canadienne.

« Il y a toujours de la place à de l’amélioration, sauf que l’on peut dire que c’est un bon début! » a commenté Harvey, de Québec. « De façon générale, nous avons une équipe plus forte et plus lourde qu’elles, alors nous avons été en mesure de garder le ballon pendant longtemps. Et à cela, on peut ajouter que nous avons aussi beaucoup de vitesse, ce qui a fait en sorte que l’Espagne a eu de la difficulté à garder le rythme. »

Seule ombre au tableau, Harvey a avoué que son équipe a connu une légère baisse de régime en deuxième moitié de match.

Un intérêt accru

L’arrivée du rugby (NDLR : à 7) aux prochains Jeux olympiques de Rio dans deux ans a donné un nouveau souffle au sport, tant pour les versions à 7 qu’à 15.

« On constate qu’il y a beaucoup plus de spectateurs que dans le passé. Le fait aussi que nos matchs soient diffusés à RDS et TSN est une excellente promotion pour notre sport. Ça motive davantage les joueuses et nous nous sentons soutenues », croit l’athlète âgée de 23 ans.

Le prochain match de l’équipe canadienne aura lieu mardi. La troupe de l’entraîneur-chef François Ratier sera opposée à l’équipe de Samoa.

« Elles forment une équipe solide et leurs joueuses ont plus de poids que nous. Nous nous attendons donc à ce que les plaqués soient un point clé dans la rencontre », a conclu la Québécoise.