Le Tournoi des six nations réduit à sept semaines à partir de 2003
Rugby mercredi, 12 déc. 2001. 14:23 vendredi, 13 déc. 2024. 22:42
ROISSY (AFP) - Le Comité des six nations, réuni mercredi dans un hôtel de l'aéroport de Roissy, a ramené la durée du Tournoi des six nations de rugby à sept semaines à partir de 2003, contre dix actuellement. Toutes les Fédérations ont voté en faveur du resserrement du Tournoi, à l'exception du pays de Galles, qui officiellement craint que la succession des matches ne pénalise les supporteurs les moins fortunés. Les petites nations (pays de Galles, Ecosse, Italie voire Irlande) redoutent également le rythme hebdomadaire des rencontres, générateur de blessures, en raison d'effectifs limités.
Les cinq journées de compétition seront réparties sur les mois de février et mars. Le Tournoi, élargi à l'Italie depuis 2000, débutera par deux journées consécutives, avant un week-end de repos. Puis la troisième journée précédera un nouveau week-end de repos, alors que les deux dernières journées seront disputées consécutivement.
La durée de vie de cette nouvelle formule n'a officiellement pas été fixée, mais le Comité des six nations a déjà prévu qu'en 2005 et 2008, "un ajustement" serait effectué afin qu'une journée de compétition ne coïncide pas avec le week-end de Pâques.
Débattu dans le rugby, notamment depuis l'instauration du professionnalisme en 1995, le resserrement du Tournoi pourrait permettre une meilleure lisibilité des saisons et éviter un enchevêtrement entre les compétitions.
Selon le schéma envisagé, le Tournoi serait précédé par la première phase de la Coupe d'Europe et suivi par la phase finale de cette même compétition. "La France a souhaité le resserrement pour donner davantage de force au Tournoi mais aussi pour donner davantage de place à la Coupe d'Europe", a souligné Bernard Lapasset, président de la Fédération française (FFR).
La mise à disposition des internationaux en question
En revanche, la réduction de la durée du Tournoi risque de rouvrir un débat entre les Fédérations et les clubs, concernant la mise à disposition des joueurs internationaux. "Les joueurs des équipes nationales seront, à la discrétion des Fédérations, à la disposition des équipes nationales pendant les sept semaines du Tournoi", indique le Comité des six nations dans un communiqué.
"Pour l'instant, nous n'avons pas gagné grand-chose, même si c'est mieux que la formule précédente, a commenté Bernard Laporte, l'entraîneur du XV de France. Si nous pouvons garder les joueurs pendant les sept semaines, ce serait idéal. Si nous les gardons six semaines, ce serait un moindre mal".
Serge Blanco, président de la Ligue nationale (LNR), s'est insurgé contre la formule arrêtée par le Comité des six nations, "sans la moindre concertation". "Nous sommes totalement contre la mise à disposition des joueurs pendant sept semaines, a-t-il indiqué. Nous avions demandé un Tournoi sur six semaines, en un bloc ou deux. Nous n'avons pas été écoutés. Il y a des engagements économiques trop importants pour changer les choses d'un coup de baguette magique".
La formule étalée sur sept semaines devrait contraindre la LNR à intercaler au moins une journée du Championnat de France de D1 (Top 16) pendant le Tournoi.
La convention qui lie la FFR à la LNR stipule que les joueurs internationaux sont, au total, douze semaines à la disposition du XV de France, qui dispute onze rencontres chaque année.
Les cinq journées de compétition seront réparties sur les mois de février et mars. Le Tournoi, élargi à l'Italie depuis 2000, débutera par deux journées consécutives, avant un week-end de repos. Puis la troisième journée précédera un nouveau week-end de repos, alors que les deux dernières journées seront disputées consécutivement.
La durée de vie de cette nouvelle formule n'a officiellement pas été fixée, mais le Comité des six nations a déjà prévu qu'en 2005 et 2008, "un ajustement" serait effectué afin qu'une journée de compétition ne coïncide pas avec le week-end de Pâques.
Débattu dans le rugby, notamment depuis l'instauration du professionnalisme en 1995, le resserrement du Tournoi pourrait permettre une meilleure lisibilité des saisons et éviter un enchevêtrement entre les compétitions.
Selon le schéma envisagé, le Tournoi serait précédé par la première phase de la Coupe d'Europe et suivi par la phase finale de cette même compétition. "La France a souhaité le resserrement pour donner davantage de force au Tournoi mais aussi pour donner davantage de place à la Coupe d'Europe", a souligné Bernard Lapasset, président de la Fédération française (FFR).
La mise à disposition des internationaux en question
En revanche, la réduction de la durée du Tournoi risque de rouvrir un débat entre les Fédérations et les clubs, concernant la mise à disposition des joueurs internationaux. "Les joueurs des équipes nationales seront, à la discrétion des Fédérations, à la disposition des équipes nationales pendant les sept semaines du Tournoi", indique le Comité des six nations dans un communiqué.
"Pour l'instant, nous n'avons pas gagné grand-chose, même si c'est mieux que la formule précédente, a commenté Bernard Laporte, l'entraîneur du XV de France. Si nous pouvons garder les joueurs pendant les sept semaines, ce serait idéal. Si nous les gardons six semaines, ce serait un moindre mal".
Serge Blanco, président de la Ligue nationale (LNR), s'est insurgé contre la formule arrêtée par le Comité des six nations, "sans la moindre concertation". "Nous sommes totalement contre la mise à disposition des joueurs pendant sept semaines, a-t-il indiqué. Nous avions demandé un Tournoi sur six semaines, en un bloc ou deux. Nous n'avons pas été écoutés. Il y a des engagements économiques trop importants pour changer les choses d'un coup de baguette magique".
La formule étalée sur sept semaines devrait contraindre la LNR à intercaler au moins une journée du Championnat de France de D1 (Top 16) pendant le Tournoi.
La convention qui lie la FFR à la LNR stipule que les joueurs internationaux sont, au total, douze semaines à la disposition du XV de France, qui dispute onze rencontres chaque année.