Les All Blacks vaincus par les Wallabies
Rugby samedi, 30 oct. 2010. 08:30 dimanche, 15 déc. 2024. 06:44
HONG KONG - L'Australie a mis un terme samedi à plus de deux ans de défaites face à la Nouvelle-Zélande au rugby en arrachant la victoire, 26-24, à l'ultime minute de la "finale" de la Bledisloe Cup grâce à un essai transformé de James O'Connor.
Le trophée attribué au vainqueur des confrontations disputées chaque année entre les deux nations n'était plus un enjeu, assuré de revenir aux Néo-Zélandais après leurs trois succès dans le Tri-Nations.
Pour les Wallabies, battus dix fois d'affilée depuis le 26 juillet 2008, ce match préparait leur tournée européenne. Ils ont également privé leurs rivaux de la possibilité de briguer une série record de victoires en matchs internationaux. Les All Blacks restaient sur quatorze succès consécutifs, à quatre du record détenu par la Lituanie.
"Les Australiens ont pratiqué du bon rugby et j'imagine que ça a été un beau spectacle", soulignait l'entraîneur néo-zélandais Graham Henry.
Dans un chassé-croisé haletant au rythme des dominations successives de chacun des cinq de devant, les Wallabies ont, à défaut de constance, fait preuve d'une grande ténacité.
Après avoir vu leur emprise initiale sur le jeu récompensée par deux essais de Cooper et Ashley-Cooper (12-0, 23e), ils se sont faits renverser en trois minutes par deux essais signés Cowan (32) et Jane (35) transformés par Dan Carter, de retour d'une blessure.
Le scénario ravivait les souvenirs de la dernière défaite australienne, le 11 septembre à Sydney, quand les All Blacks avaient transformé un 22-9 en faveur des Wallabies en une victoire 23-22 avec deux essais en sept minutes.
"Nous avons bien répondu dans les 20 dernières minutes, un domaine qui nous a souvent fait défaut. Les garçons ont persévéré quand ils auraient pu baisser la tête", se félicitait l'entraîneur néo-zélandais de l'Australie Robbie Deans.
Bien qu'en échec sur leurs coups de pied, ses joueurs se sont relancés par un essai de 60 mètres conclu par Drew Mitchell (61).
Ils ont ensuite repoussé les démons qui pointaient à nouveau leur nez quand Berrick Barnes ne parvenait pas à conclure sa percée pour servir O'Connor (68). Et, au terme d'une ultime séquence de trois minutes devant la ligne adverse, l'ailier de 20 ans franchissait finalement le mur noir, avant de passer la transformation salvatrice.
Les Australiens arriveront en confiance en Europe, où ils affronteront le pays de Galles (6 novembre), l'Angleterre (13 novembre), l'Italie (20 novembre) et la France (27 novembre). Les Néo-Zélandais tenteront, eux, un Grand Chelem face aux quatre nations des îles britanniques.
Le trophée attribué au vainqueur des confrontations disputées chaque année entre les deux nations n'était plus un enjeu, assuré de revenir aux Néo-Zélandais après leurs trois succès dans le Tri-Nations.
Pour les Wallabies, battus dix fois d'affilée depuis le 26 juillet 2008, ce match préparait leur tournée européenne. Ils ont également privé leurs rivaux de la possibilité de briguer une série record de victoires en matchs internationaux. Les All Blacks restaient sur quatorze succès consécutifs, à quatre du record détenu par la Lituanie.
"Les Australiens ont pratiqué du bon rugby et j'imagine que ça a été un beau spectacle", soulignait l'entraîneur néo-zélandais Graham Henry.
Dans un chassé-croisé haletant au rythme des dominations successives de chacun des cinq de devant, les Wallabies ont, à défaut de constance, fait preuve d'une grande ténacité.
Après avoir vu leur emprise initiale sur le jeu récompensée par deux essais de Cooper et Ashley-Cooper (12-0, 23e), ils se sont faits renverser en trois minutes par deux essais signés Cowan (32) et Jane (35) transformés par Dan Carter, de retour d'une blessure.
Le scénario ravivait les souvenirs de la dernière défaite australienne, le 11 septembre à Sydney, quand les All Blacks avaient transformé un 22-9 en faveur des Wallabies en une victoire 23-22 avec deux essais en sept minutes.
"Nous avons bien répondu dans les 20 dernières minutes, un domaine qui nous a souvent fait défaut. Les garçons ont persévéré quand ils auraient pu baisser la tête", se félicitait l'entraîneur néo-zélandais de l'Australie Robbie Deans.
Bien qu'en échec sur leurs coups de pied, ses joueurs se sont relancés par un essai de 60 mètres conclu par Drew Mitchell (61).
Ils ont ensuite repoussé les démons qui pointaient à nouveau leur nez quand Berrick Barnes ne parvenait pas à conclure sa percée pour servir O'Connor (68). Et, au terme d'une ultime séquence de trois minutes devant la ligne adverse, l'ailier de 20 ans franchissait finalement le mur noir, avant de passer la transformation salvatrice.
Les Australiens arriveront en confiance en Europe, où ils affronteront le pays de Galles (6 novembre), l'Angleterre (13 novembre), l'Italie (20 novembre) et la France (27 novembre). Les Néo-Zélandais tenteront, eux, un Grand Chelem face aux quatre nations des îles britanniques.