PARIS (AFP) - Deux équipes celtes, le pays de Galles et l'Irlande, s'attaquent aux deux grands favoris invaincus du Tournoi des six nations de rugby, respectivement la France et l'Angleterre, lors de la troisième journée, disputée samedi et dimanche.

Le troisième match opposera l'Italie à l'Ecosse à Rome.

Le défi des Celtes s'annonce particulièrement relevé. La dernière victoire irlandaise à Twickenham remonte à 1994, alors que les Gallois n'ont pas battu la France à Cardiff depuis 1996.

Pourtant, les deux équipes semblent posséder quelques arguments pour contrer les deux grands. L'Irlande, qui reste sur une large victoire face aux Gallois (36-15), le 22 février, s'appuie sur un pack très solide et sur de brillantes individualités au sein des lignes arrières, comme le centre Brian O'Driscoll.

Mais l'équipe d'Eddie O'Sullivan devra avant tout être performante en défense face aux Anglais, auteurs de onze essais lors des deux premiers matches, face à l'Italie et l'Ecosse, et en course pour un 23e succès consécutif sur leur pelouse de Twickenham.

La chance de l'Italie

Les Gallois tableront eux sur la mobilité pour tenter de battre la France à Cardiff. Leur jeu, basé sur le déplacement, avait notamment permis d'accrocher les All Blacks puis l'Angleterre lors de la Coupe du monde. Mais l'approche galloise a laissé poindre certaines lacunes le 22 février en Irlande.

La rentrée du capitaine Colin Charvis en troisième ligne et de Michael Owen en deuxième ligne devrait permettre de donner davantage de puissance au pack, sérieusement chahuté en Irlande.

Les Français ont eux choisi de laisser Olivier Magne, 74 sélections, considéré comme l'un des meilleurs troisième ligne de la planète, sur le banc des remplaçants, et d'offrir une chance à Thomas Lièvremont, dont la dernière titularisation remontait à avril 2000 !

Enfin, cette troisième journée sera marquée par les retrouvailles entre l'Italie et l'Ecosse à Rome.

Pour la Squadra Azzurra, qui n'a remporté que 2 victoires en 22 matches disputés depuis son arrivée dans le Tournoi en 2000, la visite des Ecossais constitue une belle opportunité de décrocher un troisième succès.

Au passage, les Italiens se souviendront de leur premier match dans le Tournoi, remporté face aux Ecossais (34-20) le 5 février 2000.