Même sans Umaga, la Nouvelle-Zélande prête à avaler le Canada
Rugby mercredi, 15 oct. 2003. 12:28 jeudi, 12 déc. 2024. 00:41
MELBOURNE (AFP) - La Nouvelle-Zélande, même privée de ses vedettes Tana Umaga et Joe Rokocoko, se prépare à croquer vendredi à Melbourne le second adversaire placé en travers de sa route vers les quarts de finale de la Coupe du monde de rugby (groupe D), une équipe du Canada sans illusion.
Les All Blacks ont balayé des Italiens (70-7) pourtant vaillants lors de leur première sortie en inscrivant pas moins de onze essais. Ils ne devraient faire qu'une bouchée de Canadiens encore secoués par la lourde défaite concédée dimanche dernier face aux Gallois (43-10).
"Nous n'allons évidemment pas battre les All Blacks", a d'ailleurs avoué sans faux-semblant l'entraîneur des Canucks, David Clark, qui a fait de la formation néo-zélandaise sa grande favorite dans la course au titre mondial.
Fidèle à son habituelle prudence, son collègue néo-zélandais John Mitchell s'est refusé, lui, à considérer les Canadiens comme une équipe de seconde zone. "Nous nous attendons à une confrontation très physique, c'est un peu une finale de Coupe du monde pour eux", a-t-il estimé.
L'entraîneur des Blacks attend donc de ses troupes une prestation sérieuse et une amélioration notable dans les secteurs de jeu qui ont pêché face à l'Italie, notamment le jeu à la main. "Nous devons être plus précis dans notre façon de jouer", a souhaité John Mitchell, "nous aimerions voir des mouvements mieux exécutés".
Coup de tabac
Pour sa seconde sortie, le patron des All Blacks alignera toutefois une formation largement différente de celle qui a renversé l'Italie, notamment dans ses lignes arrières décimées par les blessures du centre Tana Umaga, qui souffre d'une rupture d'un ligament du genou, et de l'ailier Joe Rokocoko, en délicatesse avec une cuisse.
Seuls six des joueurs qui ont débuté la rencontre face aux Italiens entreront ainsi vendredi sur la pelouse couverte du Telstra Dome de Melbourne. Parmi eux, le polyvalent Malili Muliaina exercera ses talents à l'aile, son poste d'arrière étant occupé par Leon MacDonald, alors que le poste-clé de demi de mêlée a été confié à l'Australien des Blacks, Steve Devine.
La première ligne néo-zélandaise a, elle aussi, été totalement chamboulée, avec l'arrivée des piliers Carl Hoeft et Kees Meeuws et du talonneur Mark Hammet, un trio qui n'avait pas joué ensemble sous le maillot noir depuis 1999.
Si la formation néo-zélandaise a été largement ravalée, celle des Canadiens a été victime d'un sérieux coup de tabac, puisqu'elle ne comptera qu'un seul rescapé de la déconvenue galloise, le centre Marco Di Girolamo. Le légendaire capitaine Al Charron, 37 ans, apparu très las après son premier match, a été remplacé par le troisième ligne Ryan Banks.
David Clark, qui s'est défendu d'avoir aligné une équipe B face aux Blacks, a justifié ces changements par la nécessité de préserver certains joueurs importants à quelques jours de choc contre l'Italie, le 21 octobre, crucial dans la course à l'accession aux quarts de finale.
Les All Blacks ont balayé des Italiens (70-7) pourtant vaillants lors de leur première sortie en inscrivant pas moins de onze essais. Ils ne devraient faire qu'une bouchée de Canadiens encore secoués par la lourde défaite concédée dimanche dernier face aux Gallois (43-10).
"Nous n'allons évidemment pas battre les All Blacks", a d'ailleurs avoué sans faux-semblant l'entraîneur des Canucks, David Clark, qui a fait de la formation néo-zélandaise sa grande favorite dans la course au titre mondial.
Fidèle à son habituelle prudence, son collègue néo-zélandais John Mitchell s'est refusé, lui, à considérer les Canadiens comme une équipe de seconde zone. "Nous nous attendons à une confrontation très physique, c'est un peu une finale de Coupe du monde pour eux", a-t-il estimé.
L'entraîneur des Blacks attend donc de ses troupes une prestation sérieuse et une amélioration notable dans les secteurs de jeu qui ont pêché face à l'Italie, notamment le jeu à la main. "Nous devons être plus précis dans notre façon de jouer", a souhaité John Mitchell, "nous aimerions voir des mouvements mieux exécutés".
Coup de tabac
Pour sa seconde sortie, le patron des All Blacks alignera toutefois une formation largement différente de celle qui a renversé l'Italie, notamment dans ses lignes arrières décimées par les blessures du centre Tana Umaga, qui souffre d'une rupture d'un ligament du genou, et de l'ailier Joe Rokocoko, en délicatesse avec une cuisse.
Seuls six des joueurs qui ont débuté la rencontre face aux Italiens entreront ainsi vendredi sur la pelouse couverte du Telstra Dome de Melbourne. Parmi eux, le polyvalent Malili Muliaina exercera ses talents à l'aile, son poste d'arrière étant occupé par Leon MacDonald, alors que le poste-clé de demi de mêlée a été confié à l'Australien des Blacks, Steve Devine.
La première ligne néo-zélandaise a, elle aussi, été totalement chamboulée, avec l'arrivée des piliers Carl Hoeft et Kees Meeuws et du talonneur Mark Hammet, un trio qui n'avait pas joué ensemble sous le maillot noir depuis 1999.
Si la formation néo-zélandaise a été largement ravalée, celle des Canadiens a été victime d'un sérieux coup de tabac, puisqu'elle ne comptera qu'un seul rescapé de la déconvenue galloise, le centre Marco Di Girolamo. Le légendaire capitaine Al Charron, 37 ans, apparu très las après son premier match, a été remplacé par le troisième ligne Ryan Banks.
David Clark, qui s'est défendu d'avoir aligné une équipe B face aux Blacks, a justifié ces changements par la nécessité de préserver certains joueurs importants à quelques jours de choc contre l'Italie, le 21 octobre, crucial dans la course à l'accession aux quarts de finale.